Gérald Andrieu - Marianne | Vendredi 23 Octobre 2009 à 20:14
Le député UMP des Alpes-Maritimes et président du Groupe d’étude sur la question du Tibet n’a pas apprécié de voir son parti «s’acoquiner avec un parti totalitaire», le Parti communiste chinois. Dans un courrier adressé à Xavier Bertrand, il annonce «sa mise en congé de l’UMP».
Ça sentait la goutte d’eau, la goutte de trop. Et ça l'a été. Pour Lionnel Luca, député UMP des Alpes-Maritimes et défenseur de la cause tibétaine, l’annonce de la signature par Xavier Bertrand d’un protocole d’accord entre son parti et le Parti communiste chinois ne passe pas. Dans un courrier adressé au secrétaire général de l’UMP en date de ce vendredi, Lionnel Luca annonce « avec beaucoup de regrets mais également avec une entière certitude » vouloir « [prendre] congé de l’UMP pour son fonctionnement interne auquel [il] ne [saura] participer dans ces conditions ».
Certes, il prend soin de préciser que « cela ne remet nullement en cause [son] soutien au Président de la République qui restera dans l’histoire comme le seul Président de la République à avoir rencontré officiellement le Dalaï Lama ». Mais Lionnel Luca n’est pas du genre à mâcher ses mots. Et il le prouve à nouveau lorsqu’il s’agit d’expliquer sa décision : « Si je peux comprendre, écrit-il, la nécessité pour la France d’avoir des relations d’Etat à Etat avec le grand pays qu’est la Chine, rien n’oblige un parti démocratique comme le nôtre à s’acoquiner avec un parti totalitaire, lui donnant ainsi un brevet de bonne fréquentation. »
Et d’ajouter à l’adresse de Xavier Bertrand : « Dans le même temps où vous étiez présent (en Chine, ndlr), trois Tibétains dont une femme ont été exécutés par l’armée chinoise à Lhassa pour leur participation aux manifestations de mars 2008 violemment réprimées ; elles font suite à 12 condamnations à mort prononcées à la suite des récentes manifestations dans le Si-Kiang. Toutes ces manifestations n’avaient qu’une revendication : la Liberté. Je suis triste que mon parti soit du côté des tyrans et non des résistants. Le Parti communiste chinois aura tôt ou tard à rendre des comptes à son peuple et devant l’Histoire. Qu’aurons-nous à dire à ce moment-là ? »
Trois jeunes Tibétains ont été arrêtés 1er octobre 2009 par la police dans le comté de Sogdzong. Gyaltsen, 25 ans, Nyima Wangchuk, 24 ans et Yeshe Namkha, 25 ans, tous les trois résidents du village de Dara, ont été emmenés dans le comté de Nagchu. La police refuse que leurs familles les contactent.
Les autorités chinoises accusent ces jeunes gens de fournir des informations sur le Tibet à des contacts à l’extérieur de la Chine.
"Internet au Tibet est surveillé, censuré et manipulé bien plus que dans les autres provinces de la Chine. Les internautes tibétains, malgré les risques, continuent de faire circuler certaines informations, notamment vers la diaspora et les organisations de droits de l’homme. Il est déplorable que la police chinoise mette autant d’énergie à identifier et arrêter de simples internautes. Nous appelons à leur libération", a déclaré Reporters sans frontières.
Les trois jeunes internautes auraient échangé sur QQ, une messagerie instantanée chinoise, des photos et des discours du dalaï-lama. Leurs activités en ligne étaient surveillées, semble-t-il, depuis longtemps par la sécurité publique. Les populations du comté de Sogdzong ont témoigné d’un harcèlement policier, notamment de nombreuses vérifications d’identités.
Des policiers ont ainsi interdit aux moines du monastère Sog Tsandan de célébrer la fin de leur retraite estivale (durant laquelle les moines s’isolent dans le monastère pour ne pas blesser les insectes émergeant durant cette saison), les forçant à assister à des séances patriotiques avec les autorités chinoises.
Reporters sans frontières rappelle que plusieurs internautes et blogueurs ont été arrêtés par la police au cours des derniers mois. Le 12 août 2009, Pasang Norbu a été arrêté à Lhassa pour avoir regardé en ligne des photos du drapeau tibétain et du dalaï-lama. Gonpo Tserang, guide, a été condamné en juin 2009 à trois ans de prison pour avoir "incitation au séparatisme" et "communications à l’extérieur du pays", après avoir envoyé des emails et des Sms sur les manifestations de mars 2008.
DÉCLARATION COMMUNE DU MOUVEMENT MONDIAL EN FAVEUR DU TIBET CONDAMNANT LA MISE À MORT DE PLUSIEURS TIBÉTAINS AU TIBET.
22/10/2009: Les 166 Organisations membres du Réseau International de Soutien au Tibet (ITSN, International Tibet Support Network) condamnent le Gouvernement de la Chine pour la mise à mort de quatre Tibétains – Lobsang Gyaltsen, Loyak, Penkyi et une 4ème personne dont nous n'avons pas encore le nom – exécutés à Lhassa le mardi 20 octobre 2009.
Penkyi
Loyak
La décision de la Chine de procéder à l'exécution de ces quatre Tibétains prouve son mépris des règles internationales en matière de Justice. A l'évidence, ces exécutions n'ont été motivées que par des choix politiques(cf. notes 1 et 2), ces quatre personnes ayant été condamnées sans qu'il y ait eu de procès équitable, il n'y a aucun doute sur ce point.
Ces exécutions capitales montrent que la Chine s'autorise à recourir à tous les moyens même les plus atroces pour terroriser les Tibétains et chercher à anéantir en eux toute vélléité de contestation par rapport à l'occupation chinoise du Tibet.
Lobsang Gyaltsen et Loyak avaient été condamnés à la peine de mort le 8 avril 2009. Raison invoquée: avoir déclenché des « incendies fatals » qui, selon Xinhua, auraient causé la mort de sept Chinois à Lhassa le 14 mars 2008, au moment où toute la ville s'était soulevée après quatre jours de manifestations pacifiques initiées à Lhassa par des religieux tibétains.
Un communiqué de Xinhua, daté du 8 avril 2008, affirmait: « il faut les exécuter pour assouvir la colère du peuple ». Selon la procédure judiciaire chinoise, toute condamnation à mort doit ensuite faire l'objet d'une validation par la Cour Suprême du Peuple, préalablement à toute exécution: nous ne savons pas si cette procédure a été respectée.
L'identité des deux autres Tibétains exécutés reste à confirmer précisément. En effet nous savions jusque là qu'en avril 2009 trois Tibétains avaient été condamnés à mort avec sursis, ayant été accusés d'incendies volontaires. Le même jour où Lobsang Gyaltsen et Loyak furent condamnés, Gangtsu et Tenzin Phuntsog avaient été condamnés à mort avec un sursis de deux ans. Tandis que Dawa Sangpo se voyait infliger la prison à perpétuité.
Le 21 avril 2009, Xinhua avait annoncé que trois Tibétaines avaient été condamnées pour incendie volontaire ayant causé la mort de six personnes: il s'agissait de Penkyi (originaire de Sakya) condamnée à la peine de mort avec sursis de 2 ans; Penkyi (originaire de Nyemo) condamnée à la prison à perpétuité; et Chime (de Namling) condamnée à 10 ans de prison.
En réaction face à ces mises à mort, les Représentants des Organisations membres du Réseau International de Soutien au Tibet, s'associent dans la déclaration suivante :
Lhadon Tethong, Directrice exécutive de l'organisation 'Students for a Free Tibet' (Étudiants pour un Tibet Libre): « C'est la première fois depuis 2003 que des Tibétains se voient infliger la peine de mort. Une telle parodie de justice marque une très inquiétante escalade dans la campagne violente que conduit le Gouvernement chinois en vue de châtier, terroriser et réduire au silence les Tibétains qui osent réagir contre le régime chinois.
Partout dans le monde, les Tibétains et tous leurs sympathisants vont manifester dans les jours prochains pour condamner ces exécutions et exiger une réaction immédiate de la part de nos Gouvernements. Nous appelons le Président Obama à dénoncer ces exécutions et à entreprendre des actions courageuses et concrètes pour arriver à mettre fin à l'occupation chinoise du Tibet, et ce à l'occasion de sa première visite présidentielle en Chine le mois prochain. »
Paul Bourke, de l'organisation 'Australia Tibet Council': « Ces exécutions brutales témoignent non pas d'un respect de la justice, mais de la volonté de la Chine de renforcer son emprise politique sur le Tibet. Ces mises à mort ont pour but d'adresser un fort avertissement aux Tibétains: toute opposition au régime chinois sera traitée de la manière la plus dure.
Ces informations bouleversantes doivent conduire le Premier Ministre Rudd à rencontrer le Dalaï lama en décembre prochain pour définir avec lui quelles actions constructives le Gouvernement australien devraient mener pour parvenir à une solution juste et équitable pour le Peuple tibétain. »
Dhardon Sharling du Mouvement des Femmes Tibétaines (Tibetan Women's Association): « Les organisations membre du Réseau International de Soutien au Tibet (ITSN, International Tibet Support Network) souhaitent sincèrement que les Gouvernements du monde entier viendront s'associer à notre dénonciation de ces mises à mort. Le problème du Tibet se caractérise notamment par des violations des droits humains et la sanglante répression imposée aux Tibétains par le Pouvoir chinois. Jamais ce problème ne se résoudra et ne s'effacera de lui-même: sa résolution, alors que le Tibet est sous un régime d'occupation depuis 60 ans, exige des solutions politiques concrètes et pérennes, alors que les propositions de Sa Sainteté concernant une solution mutuellement bénéfique pour la Chine et le Tibet ont été rejetées avec mépris par Pékin.
Nous appelons la Communauté internationale à exercer de fortes pressions, avec la plus grande fermeté possible, sur les dirigeants chinois pour les faire s'engager dans des négociations en vue de résoudre pacifiquement cette si longue injustice. »
Stephanie Brigden de l'organisation 'Free Tibet' ajoute: « Ces mises à mort sont atroces et scandaleuses. Ces quatre Tibétains ont été jugés à huis-clos, au mépris même des lois chinoises censées garantir qu'un procès se déroule en audience publique, avec l'option théorique donnée à des observateurs indépendants d'y assister. Il est exclu de croire que même les droits les plus infimes prévus pour les accusés aient été respectés. En décembre 2008, l'ONU a confirmé que les recours aux aveux obtenus sous la torture sont une pratique courante et répandue dans toute la Chine. Ce que même des Responsables du Gouvernement chinois ont reconnu: '' ...presque toutes les condamnations arbitraires de ces dernières années ont pour origine des interrogatoires illégaux... ''. »
Les Organisations membres du Réseau International de Soutien au Tibet, une coalition mondiale d'Associations de défense du Peuple tibétain, exigent de la Chine les actes suivants :
* Ne plus perpétrer aucune autre exécution de Tibétains; cela ne pourrait qu'aggraver encore une situation déjà révoltante; Commuer immédiatement toutes les autres peines de mort déjà prononcées.
* Publier les noms et situations de plus de 1 200 Tibétains disparus depuis les manifestations de mars-avril 2008;
* Répondre favorablement à la demande du Comité des Nations-Unies contre la Torture (formulée en nov. 2008) de « mener une enquête approfondie et impartiale concernant le recours excessif et disproportionné de la force, en particulier à l'encontre de manifestants non-violents »;
* Arrêter de rejeter les propositions du Dalaï Lama, et engager des négociations en vue d'une solution pacifique à ces 60 ans d'occupation du Tibet;
Les 166 Organisations membres du Réseau International de Soutien au Tibet appellent tous les Gouvernements à condamner ces exécutions et à faire en sorte d'obtenir de la Chine des engagements sur les points suivants:
faire que tous les procès de Tibétains se déroulent en audience publique,
permettre aux prévenus de bénéficier de l'assistance d'avocats indépendants,
s'assurer que les garanties légales de protection soient respectées,
autoriser les personnels des Consulats et les journalistes étrangers qui le demandent, à assister aux procès.
ITSN - Réseau International de Soutien au Tibet
(liste des organisations membres ITSN: voir note 3)
Notes:
Note 1: Un rapport de l'ONG Human Rights Watch en mars 2009 révélait qu'en Chine le système judiciaire est politisé à un point tel que tout espoir de voir les Tibétains bénéficier d'un procès équitable est vain. Le rapport conclut ainsi: « le principe d'indépendance du pouvoir judiciaire se trouve extrêmement amoindri par les exigences du Pouvoir politique de voir la Justice et la Police adapter leurs actions respectives en fonction des besoins politiques.» Par exemple, le 19 mars 2008, alors que la Cour n'avait pas encore statuée, le Procureur de Lhassa annonçait déjà que « les violences à Lhassa avaient été organisées, planifiées et préméditées par la Clique du Dalaï Lama, » et que, dans le cas des affaires des 24 suspects arrêtés ce jour là, « les crimes étaient clairs et les preuves suffisantes » démontrant leurs « crimes contre la Sécurité de l'Etat. »
Note 2: Le 2 avril 2008 à Lhassa, au cours d'une réunion intitulée « Commission opérationnelle d'examen des affaires incluant les émeutes du 14 mars », organisée par la Haute Cour du Peuple de la province dite « Région ''Autonome'' du Tibet (RAT) », Pema Trinley – Vice-gouverneur exécutif de la R.A.T. - avait sommé la Justice d'agir vite et de « frapper durement la clique du Dalaï Lama ». Il demandait des mesures judiciaires énergiques, respectueuse des directives du Parti, afin que le verdict final réponde aux attentes politiques, judiciaires et sociales et donne lieu à une stabilisation politique et sociale. [Source: Tibetan Centre for Human Rights and Democracy:www.TCHRD.org]
Note 3: Le Réseau International de Soutien au Tibet (en anglais, International Tibet Support Network, ITSN; site internet: www.tibetnetwork.org ) est une puissante coalition forte de 166 Organisations de soutien au Tibet présentes sur tous les continents. Ce Réseau mondial a pour vocation de faciliter le déploiement de Campagnes internationales d'action non-violentes visant à ce que les Tibétains voient à nouveau leurs Droits respectés, alors qu'ils sont bafoués depuis 60 ans que dure l'occupation du Tibet par la Chine. Le Réseau ITSN a été créé pour renforcer chacune des organisations participantes et pour accroître l'efficacité de l'ensemble du Mouvement pro-Tibet avec la coordination de puissantes Campagnes stratégiques au nom du Peuple tibétain.
Les Organisations du Réseau International de Soutien au Tibet (166 à ce jour):
> Amérique du Nord:
> Association Cognizance Tibet, North Carolina
> Bay Area Friends of Tibet
> Boston Tibet Network
> Canada Tibet Committee
> China Tibet Initiative
> Colorado Friends of Tibet
> Committee of 100 for Tibet
> Dhokam Chushi Gangdruk
> International Campaign for Tibet
> International Tibet Independence Movement
> Los Angeles Friends of Tibet
> Monadnock Friends of Tibet
> Northwest Tibetan Cultural Association
> Rangzen Alliance
> San Diego Friends of Tibet
> Santa Barbara Friends of Tibet
> Seattle Friends of Tibet
> Sierra Friends of Tibet
> Students for a Free Tibet
> Students for a Free Tibet – Canada
> The Tibetan Alliance of Chicago
> The World Tibet Day Foundation
> Tibet Committee of Fairbanks
> Tibet Justice Center
> Tibetan Association of Ithaca
> Tibetan Association of Northern California
> Tibetan Association of Santa Fe
> Tibetan Association of South California
> Tibetan Cultural Association - Quebec
> TIBETmichigan
> Toronto Tibet Youth Congress
> U.S. Tibet Committee
> Western Colorado Friends of Tibet
> >
> Amériques centrale et latine:
> Amigos del Tibet, El Salvador
> Asociacion Cultural Peruano Tibetana
> Casa Tibet Mexico
> Grupo De Apoyo a Tibet Chile
> Grupo Pro-Cultura Tibetana, Chile
> Centro De Cultura Tibetana
> Le Club Francais
> Pensando En Tibet - Mexico
> Tibet Group-Panama
> Tíbet Patria Libre, Uruguay
> >
> Asie:
> Bharrat Tibbat Sahyog Manch, India
> Circle of Friends (Philippines)
> Core Group for Tibetan Cause, India
> Foundation for Universal Responsibility of H. H. the Dalai Lama
> Friedrich-Naumann Foundation
> Gannasamannay
> Gu-Chu-Sum Movement of Tibet
> Himalayan Committee for Action on Tibet
> India Tibet Friendship Society
> Lung-ta
> Mahatma Gandhi Tibet Freedom Movement
> National Campaign for Tibetan Support, India
> National Democratic Party of Tibet
> Raise Tibetan Flag Campaign
> Roof of the World Foundation, Indonesia
> SFT-India
> Taiwan Friends of Tibet
> Taiwan Tibet Exchange Foundation
> The Youth Liberation Front of Tibet, Mongolia and Turkestan
> Tibet Lives, India
> Tibet Solidarity Forum, Bangladesh
> Tibet Support Group Kiku, Japan
> Tibet Support Network Japan
> Tibetan Parliamentary and Policy Research Centre
> Tibetan Women's Association (Central)
> Tibetan Youth Congress
> SFT Japan
> Students for a Free Tibet - Bangladesh
> >
> Asie australe:
> Australia Tibet Council
> Friends of Tibet New Zealand
> Students for a Free Tibet New Zealand
> Tibetan Community of Australia (Victoria)
> Tibet Action Group of Western Australia
> Africa & the Middle East:
> Friends of Tibet - Isamailia (Egypt)
> Israeli Friends of the Tibetan People
> South African Friends of Tibet
> Tibet Support Group Kenya
> >
> Europe de l'Ouest:
> Aide aux Refugies Tibetains
> Association Dorje
> Association Drôme Ardèche-Tibet
> Association of Tibetans in Germany
> Association Rencontres Tibetaines - C.S.P.T. Midi-Pyrenees
> Associazione Italia-Tibet
> Austrian Committee for Tibet
> Briancon05 Urgence Tibet
> Caisse d'Aide aux Prisonniers Tibetains
> Casa del Tibet - Spain
> Comite de Apoyo al Tibet (Madrid)
> Comite de Soutien au Peuple Tibetain - Bretagne
> Comite de Soutien au Peuple Tibetain (Les Lilas)
> Comite de Soutien au Peuple Tibetain (Switzerland)
> Comite de Soutien au Peuple Tibetain de l'Herault
> Eco-Tibet France
> EcoTibet Ireland
> France-Tibet
> Free Tibet Campaign
> Games of Beijing, Switzerland
> Swiss Tibetan Friendship Association
> Groupe Non-Violent Louis Lecoin, France
> Grupo de Apoio ao Tibete, Portugal
> International Campaign for Tibet Deutschland
> International Campaign for Tibet Europe
> International Society of Human Rights, Munich Chapter
> ISCOS-CISL
> Jamtse Thundel Association
> La Porte du Tibet, Geneva
> Les Amis du Tibet - Belgium
> Les Amis du Tibet Luxembourg
> Lions Des Neiges
> Lions Des Neiges Mont Blance, France
> Maison des Himalayas
> Maison du Tibet - Tibet Info
> Nos Amis de l'Himalaya
> Nice Tibet, France
> Objectif Tibet
> Passeport Tibetain
> Reseau International des Femmes pour le Tibet
> Save Tibet, Austria
> Society for Threatened Peoples International (Associate Member)
> Solidarite Tibet
> Students for a Free Tibet - France
> Students for a Free Tibet - UK
> Tibet 59 / 62
> Tibet Democratie
> Tibet Initiative Deutschland
> Tibet Libertes, France
> Tibet Society, U.K.
> Tibet Support Group - Ireland
> Tibet Support Group - Netherlands
> Tibet Unterstutzung Liechtenstein
> Tibetan Community Austria
> Tibetan Community in Britain
> Tibetan Community in Ireland
> Tibetan Youth Association in Europe
> Tibetan Youth UK
> Tibetisches Zentrum Hamburg
> TSG Free Tibet And You
> Tsowa-Maintenir la Vie, France
> Urgence Tibet
> Vrienden Van Tibet
> >
> Europe du Nord:
> Association of Free Tibet
> Friends of Tibet in Finland
> Swedish Tibet Committee
> The Norwegian Tibet Committee
> Tibet Support Committee Denmark -
> Tibetan Community in Denmark
> Tibetan Community Sweden
> >
> Europe centrale et orientale:
> TSG - Slovenia
> Friends of Tibet Society St. Petersburg, Russia
> Helsinki Foundation for Human Rights - Tibet Desk
Phayul [jeudi Octobre 22, 2009 12:51] Par Chime Tenzing
Dharamsala, Octobre 22 - La Chine a catégoriquement souligné trois principales conditions préalables à reprendre les négociations futures avec les représentants du Dalaï Lama.
Zhu Weiqun, vice-ministre du ministère de Travail du Front uni, le ministère chinois en charge des entretiens avec des représentants de Sa Sainteté le Dalaï Lama, a déclaré que la porte à des pourparlers avec la Chine est toujours ouverte, mais uniquement si la partie tibétaine remplit trois conditions.
Zhu parlait dans une interview au magazine allemand Focus, le 22 Septembre 2009, à Beijing.
(La longue interview a été publiée par l'agence Xinhua, l'agence gérée par l'Etat de nouvelles. Going par le langage et le vocabulaire utilisés dans la version anglaise, il semble que l'entrevue a été traduite par l'agence Xinhua de l'original en chinois, et que ce n'est pas une publication du magazine allemand.) Lama. Zhu, qui avait rencontré le chef tibétain l’envoyé spécial du leader tibétain, Lodi Gyari des dernières négociations, a harcelé le leader tibétain, Sa Sainteté le Dalaï Lama et le gouvernement tibétain en exil, avec une série d'accusations, y compris - tentatives de sabotage des Jeux olympiques de Pékin en 2007, l'incitation à la dernière année émeutes au Tibet et au décrochage des «conversations» avec la Chine par les envoyés du Dalaï Lama.
Zhu a dit que ce n’était pas la Chine qui avait arrêté les négociations, mais la partie tibétaine qui l'a blâmé pour avoir enfreint les négociations à deux reprises l'an dernier. Il a été dit que du côté du dalaï-lama on doit d'abord expliquer à la Chine pourquoi du côté tibétain les contacts avec le gouvernement chinois l'année dernière ont été arrêtés. Zhu a indiqué que la partie tibétaine doit «revoir à fond et sincèrement que leurs vues politiques sont une ébauche et faire les corrections dans le protocole d'une véritable autonomie que la partie tibétaine a présentées au cours de la dernière série de pourparlers. Le Dalaï Lama devrait cesser de voyager à l'ouest car il compromet les relations amicales de la Chine avec d'autres pays, a dit Zhu, accusant le leader tibétain de se livrer à des activités politiques dans ces pays.
Zhu a dit que le futur du leader tibétain pourrait être discuté que si il laisse tomber sa position séparatiste et ses comportements.«S'il s'en tient encore à l '« indépendance du Tibet »,« semi-indépendance ", ou" indépendance déguisée ", il n'y a rien à discuter." Toutefois, le leader tibétain a dit dans le passé que ce n'est pas sur son avenir mais que les entretiens concernaient ses préoccupations pour l'avenir du peuple tibétain.
Prenant la parole la semaine dernière à la radio Voice of Tibet service, porte-parole du gouvernement tibétain en exil, Thubten Samphel, a réfuté les allégations de la Chine en disant que ce n’étai pas du côté tibétain que les négociations ont été bloquées et que la partie chinoise n'était pas disposée à discuter de l'exposé que les n envoyés tibétains ont présenté . Pour changer les politiques du gouvernement tibétain, il a dit qu’ il n'y a aucun moyen pour que ça arrive parce que la politique du gouvernement est un mandat du peuple tibétain et peut être modifié que par un processus démocratique. Sur les visites du chef tibétain à l'étranger, il a dit Sa Sainteté le Dalaï Lama visite les pays non en raison de son choix personnel, mais sur invitation de divers organismes et groupes comme une figure religieuse et un messager de la paix.La Chine devrait interroger ceux qui invitent Sa Sainteté, pas nous, dit-il. Le leader tibétain a donné la priorité aux relations bilatérales entre les pays qu'il visite et la Chine, et avait dit que ses visites ne devraient pas entraver les relations bilatérales des pays concernés avec la Chine. Les discussions entre les envoyés de Sa Sainteté le Dalaï Lama et Beijing ont marqué une pause après un "Mémorandum sur l'autonomie authentique pour le peuple tibétain", présenté par le côté tibétain de la huitième série de pourparlers en Octobre de l'année dernière qui a été traité avec dérision de Pékin. La Chine a accusé le côté tibétain de chercher "l'indépendance déguisée" grâce à l'autonomie "soit disant". Côté tibétain, on soutient cependant que les articles du mémorandum ont été établis conformément aux dispositions de la Constitution de la République populaire de Chine et de ses lois nationales sur l'autonomie régionale.
| 21.10.09 | 15h14 • Mis à jour le 21.10.09 | 16h06
Se livrant à un exercice inédit de transparence, les autorités chinoises avaient autorisé la presse étrangère à se rendre à Urumqi, le chef-lieu de la province à dominante musulmane du Xinjiang, au lendemain des sanglantes émeutes survenues en juillet, qui ont fait, selon Pékin, 197 morts.
Une manifestion de Ouïgours, minorité musulmane et turcophone, avait dégénéré le 5 juillet. Des groupes de Ouïgours s'en étaient pris à des Hans, tuant, saccageant et pillant, aux abords de magasins et d'habitations. Les causes de cette violence restent incertaines. Les journalistes occidentaux avaient pu en tout cas recueillir des témoignages, assez librement. Les autorités chinoises s'empressaient même de leur fournir des lignes Internet et autre assistance technique.
Ce que les médias étrangers n'ont pas été autorisés à voir, en revanche, ce sont les événements consécutifs à ces émeutes de rue : des rafles massives, menées par l'armée et la police chinoises, visant la population ouïgoure masculine de façon indiscriminée. Une répression que les autorités chinoises se sont employé à recouvrir d'une chappe de plomb.
Et pour cause. Une enquête menée par l'organisation Human Rights Watch (HRW) rendue publique, mercredi 21 octobre, établit que la Chine a non seulement procédé à des arrestations massives, pendant des semaines, dans les quartiers ouïgours, mais que nombre des personnes arrachées à leur domicile et littéralement empilées à l'arrière de camions militaire, le visage contre terre, n'ont, depuis, plus jamais donné signe de vie.
Leur trace s'est perdue. Leurs familles ont été tenues dans l'ignorance totale de ce qu'il leur est advenu. La police, quand elle a été interrogée, a affecté de ne rien savoir. La plupart des victimes sont des hommes jeunes. Parfois des adolescents ou des enfants.
Verrouillage total
HRW ne s'aventure pas à évaluer avec précision le nombre total de telles "disparitions forcées", un crime dont la dénonciation a fait l'objet en 2005 d'une Convention de l'ONU (que la Chine n'a pas signée). Le pouvoir chinois a donné des chiffres contradictoires sur les arrestations. Il a aussi commencé à prononcer des sentences de mort ou de prison à l'encontre de personnes accusées d'avoir pris part aux émeutes d'Urumqi. Selon HRW, "bien plus de mille personnes" ont été arrêtées.
Le rapport porte sur un échantillon de familles ouïgoures, contactées au hasard et dans la plus grande clandestinité. Il documente 43 cas de disparitions forcées, mais en maquillant les noms et les lieux. "Tous les témoins avaient peur. Certains disaient qu'ils n'osaient même pas parler de cela avec des voisins", note HRW. Les lignes de téléphone international, Internet, et d'autres moyens de communication ont été entravés. Les familles n'ont aucune structure locale à qui s'adresser, susceptible de défendre le minimum de droits de la personne. C'est ce verrouillage total, cette coupure du monde extérieur, qui frappent à la lecture du rapport, à l'heure de la Chine "mondialisée".
Durant l'été, donc, soldats et policiers chinois ont régulièrement bouclé des quartiers ouïgours entiers, notamment ceux de Erdaoqiao et Saimachang. Ils ont arraché des hommes à leur domicile, les ont alignés dans la rue, agenouillés, la tête couvertede leur chemises, et parfois battus. Ils ont ensuite sélectionné des groupes d'hommes, sans critères apparents, et les ont jetés à l'arrière de camions ou dans des bus. Destinations inconnues.
Une femme ouïgoure raconte : "Les policiers sont arrivés en grand nombre, ils attrapaient tous les hommes jeunes qu'ils pouvaient trouver, ceux qui habitaient dans le quartier et ceux de passage. J'ai vu comment ils les ont emportés. Nous ne pouvions rien dire, ni nous ni les familles. Personne ne sait aujourd'hui où ils sont".
Hier, vers 11 heures (Chinese Standard Time), trois prisonniers politiques tibétains ont été abattus par les soldats chinois à Lhassa, selon une source fiable. Parmi les morts était une fille de Nyenmo County, près de Lhassa. Un prisonnier politique a été identifié comme Lobsang Tenzin de Lhassa, Tibet. T L'autre a été Amdo Ngaba. Tous les trois avaient participé au soulèvement de 2008 au Tibet.
La tension monte à Lhassa alors que plusieurs Tibétains ont été plus récemment arrêtés par la police chinoise. C'est un acte de répression contre les Tibétains qui avaient participé en 2008, soulèvement de masse contre le gouvernement chinois. Le GuChuSum Mouvement du Tibet est gravement préoccupé par le bien être de tous les prisonniers politiques qui croupissent dans les prisons chinoises au Tibet. Nous lançons un appel à la communauté internationale à exercer des pressions sur le gouvernement chinois afin de libérer tous les prisonniers politiques sans conditions.
22 octobre : en fait ce ne sont pas 3 mais 4 jeunes tibétains qui ont été fusillés....
«La Chine doit aller vers la transparence politique»
Article publié le 20/10/2009 Dernière mise à jour le 20/10/2009 à 21:11 TU
Yan Chen, journaliste à la rédaction chinoise de RFI, a été reçu par le Dalaï Lama à Dharamsala (Inde) où le chef spirituel et politique des Tibétains vit en exil depuis 1959. Le Dalaï-Lama s’est notamment exprimé sur l’état des libertés en Chine, la situation des Ouïghours dans le Xinjiang et sur sa future rencontre avec le président américain Barack Obama. À lire et à écouter. L'interview sera diffusée sur l'antenne en français de RFI, mercredi 21 octobre, à 6h13, 7h20 et 13h10 (heure de Paris).
Extraits de l’interview exclusive avec le Dalaï Lama, réalisée le 19 octobre 2009.
Yan Chen : Vous êtes une personnalité influente aussi bien dans le monde politique qu’auprès de l’opinion publique. J’aimerais connaître votre point de vue sur la position actuelle de la Chine et sur la place que la Chine est amenée à occuper dans les années à venir.
Dalaï Lama : Je voudrais souligner, à l’occasion de cet entretien avec la rédaction chinoise de RFI, que la Chine est un grand pays, et qu’elle est amenée à occuper une position importante sur la scène mondiale. La Chine doit, à l’avenir, servir le monde, aider le monde.
Pour l’instant, la Chine est loin de pouvoir assumer sa responsabilité de grand pays parce que le monde ne lui fait pas confiance en raison de son manque de transparence. Il n’y pas de liberté de la presse ni de liberté de parole en Chine. Par exemple, le gouvernement parle encore aujourd’hui de secret d’Etat. Ce mot avait peut-être du sens en temps de guerre, pendant la guerre civile ou pendant la guerre de Corée, mais en temps de paix, est-il nécessaire de tout censurer ? C’est vraiment triste.
Donc, si la Chine veut un jour occuper dignement sa position de grande puissance, il faut absolument qu’elle s’oriente vers la transparence politique. C’est précisément parce que la Chine ne se dévoile pas que ses voisins et la communauté internationale la redoutent. La censure envers les medias nuit à l’image de la Chine, elle donne par ailleurs à l’extérieur une image tronquée de la Chine.
N’importe qui, n’importe quel pays, peut commettre des erreurs. Il suffit de les reconnaître et d’implorer pardon, et on n’en parle plus.
YC : Vous n’avez pas été reçu par le président Obama lors de votre précédent voyage aux Etats-Unis. Savez-vous si Obama a subi des pressions du gouvernement chinois ? Avez-vous pour projet de le rencontrer, et quand ?
DL :Obama a certainement reçu des pressions de la part du gouvernement chinois. Obama avait projeté de parler calmement avec le gouvernement chinois des problèmes du Tibet lors de sa visite en novembre, dans le but d’améliorer réellement la situation des Tibétains. Pour ne pas irriter le gouvernement chinois, Obama a jugé plus opportun que nous ne nous voyions pas avant sa visite en Chine. J’étais aussi de son avis parce que notre but final est de résoudre le problème tibétain. Par ailleurs, j’ai des amis chinois qui entretiennent des contacts avec des officiers chinois de haut rang. Ils m’ont aussi conseillé de ne pas voir Obama cette fois-ci. Donc, pour ces deux raisons, j’ai suivi ces conseils.
Il a été convenu qu’au retour de sa visite en Chine, Obama me recevrait dès que possible. Comme mes voyages sont programmés longtemps à l’avance et que je n’ai pas l’intention de modifier mes projets pour aller le voir, je pense que la rencontre avec Obama aura lieu probablement à la fin de l’année ou au début de l’année prochaine.
J’ai déjà parlé de cela sur CNN et sur d’autres médias américains. Je leur ai dit que j’avais vu l’année dernière la chancelière allemande et le président français, et qu’ils avaient été « punis » tous les deux par le gouvernement chinois. Si Obama me reçoit maintenant, les Chinois vont être très embarrassés. Faut-il ou non « punir » aussi Obama ? Du reste, je suis allé dans de nombreux pays, non pas dans le but de rencontrer les dirigeants des gouvernements, mais pour rencontrer les peuples. J’estime tout d’abord qu’en tant que membre des six milliards d’êtres humains vivant sur la planète, il est de mon devoir de promouvoir la bonté qui réside en chacun, pour que le monde soit un monde harmonieux.
Ensuite, en tant que chef religieux, j’essaie, dans la mesure du possible, de favoriser le dialogue entre les religions. Voilà pourquoi, chaque fois que je visite un pays, je donne toujours des conférences au plus grand nombre de personnes. En ce qui concerne les dirigeants des gouvernements, je ne veux pas leur causer d'es ennuis.
YC : La Chine a connu de grandes crises depuis le début de l’année 2008 : d’abord au Tibet, ensuite dans le Xinjiang. Quel est votre point de vue sur ces deux événements ? Une alliance est-elle possible entre les peuples tibétain et ouïghour pour lutter ensemble, que ce soit pour l’indépendance ou une véritable autonomie ? Si cela est possible, sous quelle forme ?
DL : Déjà quand j’étais à Pékin en tant que délégué du peuple en 1954, j’ai rencontré quelques représentants des Ouïghours, et j’ai constaté qu’ils n’étaient pas satisfaits de leur situation et qu’ils en souffraient profondément. Quand j’ai quitté le Tibet en 1959, j’ai aussi rencontré des Ouïghours. Nous nous réunissions pour parler de notre souffrance et de notre avenir. Il y en avait parmi eux qui recherchaient l’indépendance et qui préconisaient la lutte armée pour obtenir cette indépendance. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes éloignés petit à petit les uns des autres. Depuis que Madame Rebiya Kadeer (Ndlr: dissidente ouïghoure vivant en exil) a quitté la Chine, je l’ai vue pour la première fois aux Etats-Unis. Nous n’avons pas pu beaucoup nous parler. Ensuite, je l’ai revue longuement une deuxième fois en Allemagne, en 2007.
Je lui ai exposé longuement mes convictions et mon point de vue sur l’autonomie et la lutte non-violente. Elle a approuvé entièrement mes idées. Après les événements du 5 juillet dernier à Urumqi, je l’ai revue à Prague à l’occasion d’une conférence de la Fondation Nobel. Elle m’a à nouveau conforté sur son choix pour la non- violence. Récemment, à l’occasion d’une conférence aux Etats-Unis, Mme Kadeer a dit ouvertement que l’avenir du Xinjiang résidait dans une véritable autonomie et que la non-violence était le seul moyen d’y parvenir. Là-dessus, nos idées convergent.
YC : Madame Kadeer ne jouit pas d’une haute autorité, comme vous. Son influence au Xinjiang est très limitée. Peut-elle diriger tout le peuple ouïghour ?
DL : J’ai abordé ce sujet avec Mme Kadeer. Je lui ai dit qu’en tant que leader des Ouïghours à l’étranger, elle avait le devoir de souder tous les Ouïghours et les enfants des Ouïghours à l’étranger. De la même façon, après les événements de Tiananmen, beaucoup de dissidents chinois sont partis aux Etats-Unis, en Europe et en Australie. J’en ai rencontré beaucoup, et je leur ai dit qu’ils allaient devoir s’unir et former une force commune. Malheureusement, cette force n’a pas encore vu le jour.
La Chine s'est dite mardi "fermement opposée" au projet de visite du dalaï lama dans l'Arunachal Pradesh, une région d'Inde frontalière de la Chine, dont cette dernière revendique une partie.
"La position de la Chine sur le soi-disant Arunachal Pradesh est constante et claire et nous nous opposons fermement à la visite du dalaï lama dans la région", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Ma Zhaoxu. Ma a exprimé la "grande préoccupation" de son pays face à cette éventuelle visite du leader spirituel des bouddhistes tibétains qui vit en exil en Inde et est accusé de visées séparatistes par Pékin. "Nous pensons que cela met davantage en lumière la nature séparatiste du dalaï lama - connue de tous", a ajouté Ma. Depuis plus d'un demi-siècle, l'Inde et la Chine ont des désaccords frontaliers, qui ont déclenché un bref conflit en 1962, perdu par New Delhi. L'Inde affirme que la Chine occupe 38.000 km2 de son territoire au Cachemire. Pékin estime qu'une partie de l'Arunachal Pradesh lui appartient.
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 21.10.09 | 08h23 • Mis à jour le 21.10.09 | 08h37
La dissidente en exil Rebiya Kadeer a dénoncé l'exécution de neuf Ouïgours après des émeutes interethniques dans la province chinoise du Xinjiang, tout en renouvelant son appel à négocier avec Pékin. "Des onze Ouïgours condamnés à mort (...), neuf ont été exécutés", a déclaré, mercredi 21 octobre, Mme Kadeer dans une interview à l'AFP, à Tokyo.
Les autorités du Xinjiang (nord-ouest de la Chine) ont prononcé à la mi-octobre douze condamnations à la peine de mort après les troubles ayant secoué Urumqi, la capitale de la province, le 5 juillet. Au moins cent quatre-vingt-dix-sept personnes avaient été tuées, selon un bilan officiel, pour la plupart des Hans – la principale ethnie en Chine mais minoritaire au Xinjiang, où les Ouïgours musulmans et turcophones sont majoritaires. "Selon les informations dont nous disposons, plus de dix mille Ouïgours ont été arrêtés et emprisonnés entre le 5 juillet et le 1er octobre. Mais combien sont morts ou ont été tués ? Combien sont encore en prison ? Personne ne le sait", a déploré Mme Kadeer. La dissidente vit en exil aux Etats-Unis depuis sa libération d'une prison chinoise, en 2005, et milite pour les droits des Ouïgours, dénonçant la "répression" de leur culture.
L'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW), située à New York, a estimé qu'au moins quarante-trois Ouïgours, dont des enfants, étaient portés disparus depuis les troubles, mais précise qu'il ne s'agit que de la "pointe émergée de l'iceberg". L'ONG, qui cite des témoins, affirme que des arrestations sommaires, sans mandat ni explications, ont eu lieu après les incidents violents. Les chiffres officiels sur le nombre d'arrestations sont confus, mais ils suggèrent qu'un millier de personnes au moins ont été interpellées.
"Nous voulons parler avec le gouvernement chinois, a toutefois répété Mme Kadeer, expliquant lui avoir écrit en ce sens. Il devrait nous accorder une autonomie (...), mais il détruit notre nation, notre éducation, notre religion, notre liberté d'expression", a-t-elle fustigé. Le gouvernement chinois a protesté mardi contre sa visite dans l'archipel auprès des autorités japonaises.
Ce 15 octobre, six nouvelles personnes ont été condamnées à mort à Urumqi, la capitale de la province du Xinjiang (ouest de la Chine). Elles étaient jugées depuis hier, avec huit autres personnes, pour "homicide volontaire" et pour leur implication présumée dans les heurts de juillet dernier. Opposant la minorité han (dominante dans le reste de la Chine) et la majorité ouïgoure, ces affrontements avaient fait, selon un bilan officiel, 197 morts. Le 12 août, six personnes, toutes ouïgoures, ont déjà écopé de la peine capitale.
52-Sembrancher(1933) – Suisse- Bernard Giovanola / Rongbuk
53– Beurizot(21350) - Hugues Baudvin /Yerpa
54–Mailholas(31310)- Gérard Carrère / Dorjeling
55– Briançon(05100)- GérardFromm /Pelyul
56– Hondschoote(59122) - Hervé Saison / Markham
57– Aiguefonde(81200) – Vincent Garel / Nyemo
58– Vers sur Selle (80480)- Thierry Demoury / Dechen
59-Bennwihr (68690) – Richard Fuchs /Chamdo
60-– St Valéry sur Somme(80230)- Stéphane Haussoulier / Sera
61-Corby- Angleterre-JeanAddison / Rigul
62– Billere (64140)- Jean-Yves lalanne / Surmang
63-Marcq en Yvelines (78770)- Pierre Souin/ Drigung
De nombreuses autres Municipalités ont aussi été contactées par les Membres des Groupes Tibet du Parlement(189 députés) et du Sénat(67 sénateurs) et par la plupart des Membres des Groupes de
Soutien au Tibet… Suite à cette mobilisation, nous espérons de nombreuses autres Municipalités !
58 Associations Internationales de Soutien auTibet ont déjà adhéré à cette campagne;
Passeport Tibétain(Essert-90), Montagne du Bonheur(Paris-75), Briançon-05 Urgence-Tibet, France-Tibet
National, Collectif Tibet-Dunkerque(59), Maison des Himalayas(Gonnehem-62), France-Tibet-Île de la
réunion(974), Association Provence-Himalaya(Vitrolles-13), Nos Amis de l’Himalaya(Bordeaux-33), France-
Tibet / Nord-Pas de Calais(Lille-59), Aide et Espoir pour le Monde Tibétain(Amiens-80), SOS Tibet(Lyon-69),
Culture en Exil(Nantes-44), Lotus Himalaya(Maubeuge-59), Corse-Tibet(Porto Vecchio-20), Liberté au
Tibet(Sélestat-67), Objectif Tibet(Sciez-74), France-Tibet Maine/Anjou(Angers-49), Alliance Tibet-
Chine(Paris-75), Lions des Neiges(Lyon-69), Tibet-Languedoc(Nîmes-30), Drôme Ardèche – Tibet(Valence-
26), Jamtse Thundel(Gras-07), Tibet, Vallée de La dröme(Crest-07), ART (Aide aux Réfugiés
Tibétains)(Grenoble-38), Association des Elus Verts Pour le Tibet(Paris-75), Espoir pour le Tibet(Vannes-56),
Don et Action pour le Tibet(Yvry Sur Seine-94), Collectif Action-Tibet-vérité(Marzens-81), Institut Vajra
Yogini(Marzens-81)- Autodétermination Tibet(Rabat les Trois Seigneurs-09), Association Falun
Gong(Bordeaux-33), Rencontres Tibétaines(Toulouse-31), Matchik Labdreun(Marseille-13), Tibet-
Normandie(Rouen-76), APACT(Pau-64), Tutti Frutti International(Villeneuve d’Ascq-59), France-Tibet-Isère,
Association Amitié Suisse-Tibet(AAST), Gesellschaft Schweizerisch-Tibetische- (Suisse), Tibetet Support
Association - (Hongrie), Tibetan Programme of the Other Space Foundation - (Pologne), Casa del Tibet -
(Espagne), Svensk Tibet Komitten - (Suède), Tibet Support Group-Ireland., Les Amis du Tibet – Luxembourg,
Friends of Tibet India(Delhi), La Casa Del Tibet di Votigno di Canossa(Italy), Tibet Initiative Deutschland
e.v.(Germany), PTC – Pro Tibet Culture(Chili), Tibet Patria Libre(Uruguay), Casa Tibet Mexico(Mexico),
Ganasamannay, Kolkata(India), Costa Rica-Tibet(Costa-Rica), fundacion Tashi delek(spain), Kasakhstan-
Tibet(Kasakhstan), Panama-Tibet(Panama), Tibet-Thaïland(Thailand)
NB :Le travail engagé par notre ami Francis se poursuit : c'est Pascal Dautancourt qui se chargera désormais du suivi des demandes et propositions des communes.
N' hésitez pas à solliciter vos élus en ce sens... et à entrer en contact avec Pascal:
ASSOCIATION FRANCE-TIBET
Campagne « Parrainage de communes du Tibet »
13 le débucher 28260 ANET
Tél. 06.75.66.24.51.
Pascal.dautancourt@gmail.com
La campagne de parrainage continue. N'hésitez pas à solliciter votre Maire et à nous contacter si besoin.
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