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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 14:14

 

Nous avons le plaisir de vous annoncer que Briançon05 Urgence Tibet participera à la soirée du 3 avril à l’Eden Studio de Briançon au cours de laquelle sera projeté le film « ENFANCES NOMADES » de Christophe BOULA.

 

560 334908

  NB : la date du 25 mars est la date de sortie nationale du film

 

Les Edtions Borealia (Emilie MAJ) ont eu la gentillesse  de prendre contact avec nous et de nous confier en nombre le livre qui raconte le tournage de ce film ainsi qu’un cd de musique de Sibérie qui seront vendus au profit de notre association à laquelle il sera  reversé un pourcentage.

UNE ENFANCESNOMADES2 web

 

 

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A savoir que notre secrétaire et porte parole, Benoit CAMARD, participera  à la discussion qui aura lieu à la suite de la projection.

 

Nous vous espèrons nombreux  !

 

http://www.enfancesnomades.com/

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22 février 2015 7 22 /02 /février /2015 13:00

 

 

Les livres des Editions GAT CONCEPT sont en vente auprès de notre association.

Pour toute commande nous laisser un mail via le  formulaire contact  du blog.  

Calligraphies-Cover.jpg

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Editions Gat Concept

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18 février 2015 3 18 /02 /février /2015 18:20
Tibet-info.net
Losar, le nouvel an tibétain, ses symbolismes et son déroulement

    Le Tibet traditionnel demeure le plus souvent inconnu des Occidentaux. Monsieur Dakpa a connu son pays avant l’invasion de 1959, l’époque où le Tibet jouissait pleinement de la richesse de sa civilisation originale encore intacte dans une atmosphère libre d’un point de vue politique, social et culturel. Partout au Tibet, le nouvel an ou Losar est considéré comme la fête la plus importante de l’année.

Chacun sait que le Tibet est un pays vaste aux traditions et coutumes extrêmement diversifiées grâce à sa situation géographique particulière, à ses traditions religieuses et sociales uniques dans le monde. Parmi ces traditions multiples : la fête du nouvel an tibétain "Losar".
Losar est considéré comme la fête la plus importante de l’année partout au Tibet, bien que dans certaines régions, on ne le fête pas à la même date, comme dans la région de Kongpo (sud-est du Tibet) où on fête le nouvel an vers le mois de novembre correspondant à la nouvelle année agricole (Sonam Losar) marquant le début des récoltes. Mais cela ne les empêche pas de fêter une deuxième fois le nouvel an commun avec d’autres Tibétains le 1er jour du 1er mois tibétain.

Bien entendu, le Losar est fêté partout où il y a des Tibétains, que ce soit au Tibet ou en exil, mais il semble qu’il soit aujourd’hui célébré avec moins de moyens et de rigueur au Tibet, ceci en raison de l’absence totale de liberté.

Avant que la nouvelle année commence, une préparation rituelle s’effectue pour permettre que la nouvelle année soit une année heureuse et sans obstacle pour le pays et ses habitants. Cette préparation rituelle peut se diviser en deux parties : monastique et populaire.

La préparation rituelle monastique

La symbolique de ces rituels consiste à éliminer tout élément négatif de l’année qui vient de s’achever et à commencer une année nouvelle sans obstacle. Le plus marquant des rituels monastiques se déroule au monastère de Namgyal (monastère privé des Dalaï Lamas situé dans le palais du Potala à Lhassa). Le vingt-neuvième jour du douzième mois tibétain, les moines de ce monastère - à la suite d’une longue prière et d’un rituel tantrique - organisent une session de danses sacrées (Tcham) invoquant les divinités protectrices tantriques. Ces danses se déroulent durant toute une journée.
A la fin de ces danses, une sculpture géante (Goutor) est transportée en procession à l’extérieur du Potala par les moines du monastère de Namgyal. Celle-ci est brûlée en guise d’exorcisme afin de chasser les mauvais esprits et d’éliminer les aspects négatifs de l’année qui s’achève, ce, en présence de la population de Lhassa et de la foule de pèlerins venus assister à la cérémonie.

La préparation rituelle populaire

D’un point de vue laïc et populaire, le même jour, c’est à dire le vingt-neuvième jour du douzième mois tibétain, les Tibétains - après avoir nettoyé de fond en comble leur demeure prennent la "Soupe du 29ème jour" appelée Gouthouk.

Cette soupe est composée de boulettes de farine de blé, de viande et de radis. Dans cette soupe, certaines boulettes seront farcies avec des symboles comme par exemple : un caillou blanc, de la laine ou du charbon, etc..
Quelle est la symbolique de ces ingrédients non comestibles ?
- Le caillou blanc reflète une pensée pure donc positive et à conserver pour la nouvelle année.
- La laine, un caractère lent et doux, mais tout ce qui est lenteur est à rejeter pour cette nouvelle année et la douceur est bien entendu à conserver.
- Le charbon signifie votre pensée est noire donc négative, il faut rejeter cette facette pour la nouvelle année.

Après la soupe, la maîtresse de maison passe auprès de chaque membre de la famille pour distribuer une boule de farine d’orge grillée (Tsampa). Cette boule de tsampa est frottée symboliquement par chacun sur l’ensemble de son corps afin que celle-ci prenne tous les éléments négatifs de la personne et chacun laisse son empreinte de la main sur la boule. Toutes les boules sont ramassées et réunies autour d’une effigie en tsampa à forme humaine dans un récipient. Cette effigie symbolise le mal et va effectuer un grand voyage en emportant ces boules de tsampa contenant les aspects négatifs de l’année passée et les restants de la soupe en guise de repas. Un jeune membre de la famille se charge de sortir et de déposer l’ensemble (effigie + boules + restants de nourriture) à l’extérieur de la demeure au croisement des chemins. Ainsi, les forces négatives accumulées au cours de l’année sont expédiées au loin.
Les festivités de la période du Losar peuvent se diviser en deux parties : les festivités institutionnalisées et les festivités populaires.

Festivités institutionnalisées

Parmi les festivités institutionnalisées, les plus connues sont celles organisées au niveau du gouvernement tibétain et notamment, dans le palais du Potala autour de Sa Sainteté le Dalaï Lama, chef spirituel et temporel du peuple tibétain.

La célébration du jour de l’an au Potala est connue sous le nom de Lama Losar qui signifie le nouvel an des Lama, car l’essentiel des activités de la journée est consacrée aux affaires religieuses. C’est ce jour-là que les grands dignitaires des différentes traditions monastiques viennent présenter leurs voeux à Sa Sainteté.

Sa Sainteté et les officiels se réveillent vers deux heures du matin au son de la musique de la Cour dite Musique des Réveils (Shengda) du Losar.

Sur les toits du Potala se tient, en présence de Sa Sainteté, une importante cérémonie de rituel de prière dédiée à la déesse Palden Lhamo. Cette cérémonie conduite par les moines du monastère de Namgyal consiste à remercier la déesse Palden Lhamo d’avoir protégé le pays et l’État tibétains dans le passé et à l’invoquer afin qu’elle renouvelle sa protection pour l’année qui commence. Rappelons que la cérémonie se perpétue toujours en exil à Dharamsala en Inde du nord où réside Sa Sainteté et siège le gouvernement tibétain.

Pendant la journée, la cérémonie la plus importante a lieu dans la grande salle appelée Sishi Phuntsok (Assemblée du bien spirituel et matériel) en présence de tout le corps du gouvernement tibétain. Les dignitaires des grands monastères viennent présenter leurs voeux à Sa Sainteté en présentant les trois supports de mandala : le corps, la parole et l’esprit symbolisés par une statue, un texte et un stupa. Le gouvernement tibétain leur offre du thé salé baratté au beurre et du Drésil (une préparation à base de potentille avec du riz et du raisin secs), du Tchémar et des repas.

Le deuxième jour est consacré aux affaires temporelles. Le déroulement des cérémonies est le même, mais les invités principaux sont des dignitaires laïcs. C’est pourquoi le deuxième jour est appelé Gyalpo Losar (nouvel an du Roi). Par ailleurs, il souligne que Sa Sainteté détient non seulement le pouvoir spirituel, mais aussi le pouvoir temporel. Ce jour là, les dignitaires du gouvernement tibétain en commençant par le Kashag (Cabinet des ministres) et les représentants du corps diplomatique des pays étrangers en poste à Lhassa viennent présenter leurs voeux à Sa Sainteté.

Le troisième jour est essentiellement consacré aux prières de suppliques aux dieux gardiens du Tibet, en particulier, à la déesse Palden Lhamo.
Selon la tradition, ces prières de suppliques sont exécutées par la communauté du monastère de Namgyal en présence de deux tuteurs de Sa Sainteté. A l’issue de cette cérémonie, une divination concernant l’avenir du Tibet en général et de la nation tibétaine en particulier a lieu devant la statue de la déesse Palden Lhamo, qui se trouve dans l’appartement privé du Dalaï Lama. Le même jour, une délégation gouvernementale se rend au monastère de Nechung, siège de l’Oracle d’État du même nom, afin de le prier et demander des prédictions pour l’avenir du pays pour la nouvelle année.

Un grand mât de drapeaux de prières appelé Gaden Darchen qui se trouve dans le Barkor est dressé avec des drapeaux de prières tout neufs. Celui-ci a un lien symbolique tout particulier avec l’institution politique et divine des Dalaï Lamas.

Festivités populaires

A l’aube du jour de l’an, toute la population de Lhassa est réveillée par des conteurs, appelés Drékar, porteurs de bon augure. L’homme porte un masque blanc en feutre avec une barbe blanche et un bâton à la main. Il chante en disant "Je viens de l’est, du paradis de Dorjé Sempa"... et en même temps, il danse. Il est considéré auspicieux de l’avoir à la porte le matin même du jour de l’an et la tradition veut que la famille lui offre des gâteaux et un bon repas.
Peut-on le comparer avec le Père Noël ?

Tôt le matin, tous les membres de la famille portent des habits neufs et se réunissent dans la pièce principale de la maison. La maîtresse de maison présente alors ses voeux à chaque membre de la famille en offrant le Tchémar et le Changphu tout en prononçant les voeux de "Tashi Délég Phunsourn Tsog", ce qui veut dire bonheur, santé et que toutes les bonnes choses soient réunies pour la nouvelle année. On sert du Changkhoel, (Chang chaud mélangé avec de la Tsampa et du fromage), du thé au beurre, des Khabsé (beignets tibétains) et du Drésil.

Devant l’autel de chaque foyer tibétain sont dressés des éléments d’offrandes : un monticule de Khabsé (Derga), de fruits et de jeunes pousses d’orge, dans un pot, symbolisant une bonne récolte et la fertilité (Lophu) ; une tête de mouton en Tsampa ou en beurre symbolisant la chance et la fortune ; le Tchémar, mélange de Tsampa et de beurre présenté dans un récipient en bois sculpté et peint symbolisant une bonne récolte de produits céréaliers et pastoraux ; Changphu, premier cru de bière d’orge et de l’eau dans un récipient symbolise la lignée ininterrompue de la famille comme une source qui coule sans interruption. Briques de thé, morceaux de sel et autres produits céréaliers et pastoraux sont aussi présents.

La matinée est consacrée aux prières et l’après midi aux réjouissances : jouer aux dés tibétains (sho), écouter et chanter l’Épopée de Gésar de Ling, chanter, danser, jouer de la musique et boire du Chang, etc.

A partir du deuxième jour, on va chez les uns et les autres pour échanger les voeux en présentant le Tchémar et le Changphu et en offrant les Khabsé.

Le matin du troisième jour est consacré à l’implantation des drapeaux de prières (Loungta) sur le toit de la maison et à la cérémonie de la fumigation en brûlant le genévrier. Ce rituel de fumigation et les prières sont adressés aux dieux protecteurs du foyer (Khyim lha), dieux du sol (Shi dag), dieux du pays (Yul Lha) et dieux du lieu de la naissance (Kyé Lha).

De la même façon le rituel de fumigation a lieu sur la montagne, au bord de la rivière et au bord du lac pour supplier les dieux de ces lieux.

Mönlam Chenmo

Les festivités du Nouvel an ne s’arrêtent pas là. Car la fête de la Grande Prière (Mönlam Chenmo) à Lhassa instauré par le Maître Tsongkhapa en 1409, a lieu pendant le premier mois de la nouvelle année tibétaine.
Cette fête religieuse commémore la victoire du Bouddha historique sur les six hérétiques à Sravasti en Inde. D’après les textes religieux, le Bouddha a dû s’appuyer sur des exploits miraculeux pour démontrer la véracité de son Enseignement aux six maîtres des écoles non-bouddhiques de l’Inde. A cette occasion, le Maître Tsongkhapa a offert une couronne de joyaux en formant les voeux de bonheur pour tous les êtres, à la statue du Bouddha Shakya Mouni, qui se trouve dans le Jokhang, le temple principal de Lhassa.

La fête de la Grande Prière commence le troisième jour du Nouvel an et dure trois semaines. Elle rassemble plus de vingt mille moines essentiellement de trois grandes universités monastiques : Ganden, Séra et Drépoung, et d’autres monastères proches de Lhassa. Pendant cette fête, la loi monastique est appliquée dans l’ensemble de la ville de Lhassa. L’application de cette loi est confiée aux autorités monastiques de Drépoung selon un code de la loi monastique nommée Chayig, établi par le 5ème Dalaï Lama Ngawang Lobsang Gyatso en 1662.

L’une des caractéristiques du Mönlam Chenmo est l’organisation des grands débats philosophiques. Seize Guéshé, docteurs en philosophie bouddhique - les plus érudits, passent leurs examens pendant cette fête, devant des milliers de moines. Les sujets d’examen portent sur les cinq connaissances philosophiques bouddhiques : la logique (tsé ma), la perfection de la sagesse (phar chin), la voie du milieu (ou ma), la métaphysique (ngon pa) et la discipline monastique (dul va).
Les examens se déroulent sous forme de débats utilisant la technique du syllogisme codifié, difficile à comprendre pour les non-initiés. Ceux qui réussissent l’examen obtiennent le titre de Guéshé Lharampa, titre correspondant au Doctorat de philosophie bouddhique.

Le quinzième jour marque le véritable Jour de la Grande Prière commémorant la victoire du Bouddha historique sur les hérétiques et cela donne lieu à une grande cérémonie d’offrandes avec des Tormas gigantesques sculptées en beurre coloré et exposées dans le Barkor, le chemin circulaire autour du Jokhang. Le Dalaï Lama et les membres de son gouvernement assistent à la cérémonie. La population de Lhassa et les pèlerins se bousculent pour admirer les Tormas et recevoir leur bénédiction. Cela donne lieu à des spectacles de chants et de danses considérés comme offrandes.

Le vingt-quatrième jour marque la cérémonie de purification et d’exorcisme dirigé par le monastère de Namgyal et le collège tantrique de Drépoung. Cette cérémonie est appelée Moenlam Torgyag. Des Torma géantes sont brûlées à Loubouk dans le quartier sud de Lhassa en guise d’exorcisme. Nechung, l’oracle d’État et sa suite, ainsi que tout un corps d’armée tibétaine vêtu d’un costume militaire ancien et portant des armes anciennes, participent à la cérémonie.

Le vingt-cinquième jour marque la fin de la fête de Grande Prière. On sort du Jokhang la statue de Maitreya, le Bouddha du futur, et la transporte en procession dans le Barkor, le chemin circulaire autour du Jokhang pour donner la bénédiction à la population. La symbolique de cette procession est de faire venir rapidement l’ère ou le Kalpa de Maitreya, le prochain Bouddha historique.

Car, selon la cosmologie bouddhique, une période de régénérescence extrême suivra le Kalpa actuel du Bouddha Shakya Mouni, durant laquelle l’espérance de vie humaine ne dépassera que dix ans au maximum. Afin de remplacer cette ère négative par celle du Maitreya, de nombreux événements auspicieux sont organisés. Par exemple, une course entre cavaliers vers la statue de Maitreya symbolise la rencontre du monde humain et de celui des animaux avec le prochain Bouddha.

Ngawang DAKPA
Professeur à l’INALCO

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17 janvier 2015 6 17 /01 /janvier /2015 12:58
GR 402 Janvier 2015

Spécial Tibet

ÉDITO 

« Allez-y en 2015 ! » proclamions-nous le mois dernier en titre de couverture de notre numéro qui vous incitait ainsi à vous rendre sans plus attendre sur des sites majeurs du patrimoine mondial avant qu’ils ne soient défigurés par un tourisme irrespectueux, des rénovations à l’emporte-pièce ou des délabrements définitifs. « C’est maintenant ou jamais ! » serions-nous tentés d’écrire pour ce numéro consacré au Tibet, terre sauvage et mythique s’il en est auprès des générations et des générations de voyageurs. À coup sûr, la première d’entre elles, Alexandra David-Néel, ne s’en remettrait pas, frappée qu’elle serait des évolutions en cours. Inlassablement, et de façon pernicieuse car elle avance à pas masqués, la Chine poursuit vaille que vaille le processus de colonisation en cours depuis 1959. Contrôle de la religion via des « comités de gestion démocratique » qui encadrent la vie des monastères et tentative pour influencer le processus de réincarnation du dalaï-lama( (le 14ème, Tenzing Gyatso, ne sera pas éternel), répression des opposants qui conduisent certains d’entre eux à opter pour des solutions aussi dramatiques que radicales (133 cas d’auto-immolations depuis 2009) et sédentarisation des nomades que l’on installe dans des baraquements qui ressemblent à s’y méprendre à nos tristes cités de transit des années 1950 témoignent de cette politique de fer, assumée par les dirigeants du Parti Communiste Chinois depuis la proclamation de la République Populaire en 1949. Naturellement, le régime ne communique guère sur ces questions et préfère mettre en avant ses incontestables résultats en matière de santé (l’espérance de vie est ainsi passée de 36 ans avant 1950 à 67 ans en 2007) ou économique (le PIB de la Région Autonome a bondi de cinq milliards de yuans en 1994 à 29 milliards en 2006). Problème : en dépit des statistiques officielles qui sont contestées par la plupart des observateurs, la population locale est de moins en moins tibétaine et de plus en plus chinoise. Les chantiers titanesques entrepris sur le haut-plateau emploient de préférence des travailleurs hans quand, dans les centres urbains, déferlent des hordes de touristes qui auront acheté un billet Pékin-Lhassa. C’est tout le paradoxe de la situation : ce fameux Tibet qui aura fait rêver des générations d’explorateurs occidentaux mais contre qui on aura envoyé les blindés de l'Armée Populaire suscite aujourd'hui l'intérêt des touristes chinois, bercés par une imagerie folklorisante, "shangrilesque" du haut plateau. Le Tibet est-il condamné à s'assimiler dans le nouvel Empire ? Et si les Chinois se réveillaient ?

Pierre Bigorgne, directeur de la rédaction


SOMMAIRE 

Spécial Tibet
La civilisation tibétaine est-elle condamnée, à la folklorisation ou, au pire, à la disparition ? Du Kham à l’Amdo via la Région Autonome, un grand voyage vers le « pays des neiges » qui témoigne de la résistance culturelle et des évolutions en cours.

> Jyekundo / Entre chörten et Néons 

Pour la première fois depuis six ans, le grand festival culturel des Khampas a pu se tenir. Retour à Gyêgu, entre espoir et chape de plomb.

 > Larung gar / Miracles dans le sichuan

Aux confins du Kham et de l’Amdo, l’université bouddhique de Larung Gar défie l’entendement.

 > Shangri-la / Sur la route du thé

Sur la trace des aventuriers du siècle dernier, une caravane forte de 40 chevaux et muletiers vous propose aujourd’hui de revivre la grande aventure des explorateurs.

 > Rebkong / Les fêtes du Lurol

Dans la province de l’Amdo, perdure une tradition animiste que le bouddhisme a intégrée et assimile à ses rites cérémoniels, évitant ainsi sa disparition.

 > Qinghai / sur la piste des Goloks

Un road-movie à la recherche de la tribu des Goloks, désarmée et pacifiée, mais encore libre et fière.

 > Labrang / Le nouvel an tibétain

Célébré avec un faste inégalé dans la région de l’Amdo, le nouvel an est la plus importante fête des Tibétains. Des rassemblements sous haute surveillance…

 > Û-tsang / La route des monastères

Symboles du bouddhisme mais aussi foyers de résistance, temples et monastères entretiennent l’esprit du Tibet.


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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 12:03
asies.hypotheses.org
La manifestation Charlie du 11 janvier 2015 en poème : « Nous sommes Charlie, Vive Charlie » ང་ཚོ་ཤཱག་ལི་ཤཱག་ལི་རྒྱལ་གྱུར་ཅིག de Naga Sangye Tandar ན་ག་སངས་རྒྱས་བསྟན་དར

Introduction par Françoise Robin.

A peine rentré de la manifestation Charlie du 11 janvier 2015, à laquelle il avait tenu à participer au nom de la liberté d’expression, Naga Sangye Tandar (ན་ག་སངས་རྒྱས་བསྟན་དར), Tibétain né en 1961 en Inde de parents réfugiés, a rédigé un poème versifié en tibétain, de format classique hendécasyllabique (onze pieds par vers). M. Naga, érudit formé dans la tradition bouddhique tout en étant demeuré laïc, exerce depuis de nombreuses années les fonctions d’éditeur au sein de la maison d’édition de la « Tibetan Library of Works and Archives » (Bibliothèque tibétaine d’ouvrages et d’archives), structure importante et connue de tous les spécialistes du Tibet et du bouddhisme tibétain. En effet, depuis l’année de sa fondation en 1970, elle abrite de précieux manuscrits et xylographes déposés par les dizaines de milliers de réfugiés tibétains qui ont quitté le Tibet à partir de 1959, en même temps que le Dalaï-Lama. Forte de ses cent dix mille titres, elle publie et republie de nombreux ouvrages et contribue ainsi à diffuser la littérature tibétaine dans le monde entier.

M. Naga a été invité en 2014-2015 comme répétiteur de tibétain à l’Inalco et est un témoin attentif des événements qui se déroulent en France. Dimanche, il a été particulièrement frappé par la foule, sa sérénité et ses idéaux. Il a opté, comme souvent on le fait dans le monde tibétain érudit, pour la forme poétique afin de commenter et célébrer ce moment historique auquel il a participé, et exprimer les sentiments qu’il a éprouvés ces derniers jours. Il a même forgé un néologisme pour « laïcité » à l’occasion, calqué à la fois sur la phonétique et sémantique de l’équivalent anglais « secularism » (gser ’khur ring lugs གསེར་འཁུར་རིང་ལུགས).

Nous sommes Charlie, vive Charlie
Naga (trad. Françoise Robin)

Merveille, merveille, quelle foule !
Est-elle tombée du pays des dieux d’en haut ?                                                                  
Ou bien de celui des nâga d’en bas ?
C’est la première grande foule dans ma vie.
Sais-tu ou non pourquoi elle s’assemble ?
Si tu l’ignores : voilà quelques jours de ça,
Des êtres ignobles et lâches s’en sont pris
A la liberté du célèbre journal Charlie
Ils ont fait preuve d’une réelle bestialité
D’une inhumaine stupidité
Se sont adonnés à de vils actes sanglants
Provoqué l’affliction et perturbé la paix
De millions de gens
Ce malheur propre à troubler l’esprit
A bouleversé la conscience générale
Invité à la solidarité ainsi qu’au deuil
A rassemblé spontanément pour frapper le tambour de la victoire
Ce moment historique
A une grande résonnance à tous les orients
Les émissaires de cinquante pays voisins
Sont venus pour hisser jusqu’aux cieux la valeur de l’événement
Le lieu c’est Paris, capitale de la France
Le moment c’est le dimanche 11 janvier
Les organisateurs, des associations diverses
Soutenus par l’Etat et le peuple
D’allure pacifique, sans vacarme, à l’unisson :
« Je suis Charlie » et « Vive Charlie »
Transports gratuits, considération mutuelle : merveille !
Plus d’un million de gens, mais pas un incident
Les coupables ont été certes poussés vers leur vie suivante
Mais pour apposer le ferme sceau du « Plus jamais ça »
Pour ne pas être indifférents
Par solidarité avec les proches et les survivants
La foule dépassant le million a délivré un message clair
« Je suis Charlie » est symbole de liberté
« Je suis Charlie » est l’amitié fraternelle
« Je suis Charlie » est l’égalité pour le peuple
« Je suis Charlie » est l’équanimité envers les religions
« Je suis Charlie » est le respect des non-croyants
« Je suis Charlie » est la laïcité
Que vive Charlie aux six caractéristiques

(Le 12 janvier 2015)

Texte original 

ང་ཚོ་ཤཱག་ལི་ཤཱག་ལི་རྒྱལ་གྱུར་ཅིག
ན་གས་ཕུལ།།

ཨེ་མ་ཨེ་མ་འདི་འདྲའི་མི་ཚོགས་ཆེ་བ་ལ།།
སྟེང་ཕྱོགས་ལྷ་ཡི་ཡུལ་ནས་བབས་སམ་ཡང་ན་ནི།།
འོག་ཕྱོགས་ཀླུ་ཡི་ཡུལ་ནས་བབས་སམ་ཅི་ལྟར་ཡང་།།
འདི་འདྲའི་ཚོགས་ཆེན་མཐོང་བ་བདག་ལ་དང་པོ་སྟེ།།
ཚོགས་དོན་ཁྱེད་ཀྱིས་ཤེས་སམ་ཡང་ན་མི་ཤེས་ལགས།།
མི་ཤེས་ཟེར་ན་མདང་ནུབ་ཉིན་འགའི་སྔོ་རོལ་དུ།།
ཤཱག་ལི་ཞེས་པའི་སྙན་གྲགས་ཅན་གྱི་གསར་འགོད་དེའི།།
རང་དབང་ལ་རྒོལ་བག་མེད་གཏི་ཐུག་སྐྱེས་བུ་འགས།།
མི་ཡི་སྤྱོད་ཚུལ་ཡོངས་ལས་བརྒལ་བའི་ཐབས་རྡུགས་ཀྱི།།
དུད་འགྲོའི་སྤྱོད་ཚུལ་དངོས་སུ་བསྟེན་ཏེ་ཁྲག་སྦྱོར་གྱི།།
བྱ་ངན་ལས་སུ་ཞུགས་ཏེ་སྐྱེས་བུ་ས་ཡ་བརྒལ་བ་ཡི།།
ཞི་བདེ་ཁྲག་ལྟར་དཀྲུགས་པའི་དོན་རྐྱེན་ཆེན་པོ་བྱུང་།།
མི་སེམས་རབ་ཏུ་དཀྲུགས་པའི་རྐྱེན་ངན་དེ་ཡིས་ནི།།
མང་ཚོགས་སེམས་རྩ་ཆེས་ཆེར་རབ་ཏུ་དཀྲུགས་པ་ལ།།
རྒོལ་དང་མྱ་ངན་ལྷན་ཅིག་གདུང་སེམས་མཉམ་སེམས་བསྐྱེད་ཕྱིར།།
མ་གྲོས་བསམ་པ་གཅིག་མཐུན་ཚོགས་ཀྱི་རྒྱལ་རྔ་བརྡུངས།།
འདི་ནི་མི་ཡི་ལོ་རྒྱུས་ནང་དུ་སྙན་པ་ཡི།།
ཕྱོགས་བཞི་མཚམས་བརྒྱད་ཀུན་ཏུ་ཆེས་ཆེར་གྲགས་གྱུར་པས།།
ཁྱིམ་མཚེས་རྒྱལ་ཁབ་བརྒྱ་ཕྲག་ཕྱེད་ཀྱི་འཐུས་མི་རྣམས།།
བྱོན་ཏེ་འདི་ཡི་རིན་ཐང་དགུང་དུ་འདེགས་པར་བརྩམས།།
གནས་ནི་ཕྷ་རན་སི་ཡི་རྒྱལ་ས་པེ་རི་སྟེ།།
དུས་ནི་རེས་གཟའ་ཉི་མ་དང་པོའི་བཅུ་གཅིག་སྟེ།།
གོ་སྒྲིག་མཛད་པོ་གཞུང་མིན་ཚོགས་པ་ཁག་ཅིག་སྟེ།།
རྒྱབ་སྐྱོར་མཛད་པོ་གཞུང་དང་མང་ཚོགས་གཉིས་ཀ་འོ།།
རྣམ་པ་ཞི་ལ་སྐད་ཅོར་མེད་ཅིང་སྒྲ་གཅིག་ཙམ།།
ང་ནི་ཤཱག་ལི་ཡིན་དང་ཤཱག་ལི་རྒྱལ་གྱུར་ཅིག
འགྲིམ་འགྲུལ་རིན་མེད་ཕན་ཚུན་མཛའ་བརྩེ་ངོ་མཚར་ཆེ།།
མི་ཚོགས་ས་ཡའི་གྲངས་ལས་འདས་ཀྱང་རྐྱེན་ངན་བྲལ།།
བྱེད་གཏེ་ཕྱི་མའི་ལྔ་ལམ་རིང་པོར་བསྐྲད་ཟིན་ཡང་།།
དེ་ཉིད་སླར་ཡང་མི་འབྱུང་སླད་དུ་ཕྱག་རྒྱ་ཡི།།
ཐམ་ག་བཙན་པོར་འདེབས་ཕྱིར་མ་གོ་མ་ཐོས་པ།།
མེད་དང་བཤུལ་ལུས་ནང་མིར་དུང་སེམས་མཉམ་བསྐྱེད་ཕྱིར།།
ས་ཡ་ལས་བརྒལ་འཛོམས་པས་བརྡ་ལོན་ལེགས་པར་འཕྲོད
ང་ཚོ་ཤཱག་ལི་ཤཱག་ལི་རྒྱལ་གྱུར་ཅིག
ཤཱག་ལི་ཟེར་ན་རང་དབང་མཚོན་རྟགས་རེད།།
ཤཱག་ལི་ཟེར་ན་སྤུན་ཟླའི་མཛའ་བརྩེ་རེད།།
ཤཱག་ལི་ཟེར་ན་དམངས་གཙོའི་འདྲ་མཉམ་རེད།།
ཤཱག་ལི་ཟེར་ན་དད་པར་བཏང་སྙོམས་རེད།།
ཤཱག་ལི་ཟེར་ན་སྐྱ་བོར་གུས་བརྩི་རེད།།
ཤཱག་ལི་ཟེར་ན་གསེར་འཁུར་རིང་ལུགས་རེད།།
རེད་དྲུག་འཛོམས་པའི་ཤཱག་ལི་རྒྱལ་གྱུར་ཅིག
ན་གས་ཕུལ།།

༡།༡༢།༢༠༡༥

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29 décembre 2014 1 29 /12 /décembre /2014 15:34

Poème écrit par Meu Soapa pour Tsepey Kyi (20 ans) qui s'est immolée le 22 décembre 2014

Depuis, Meu Soapa , étudiant ,a été arrêté pour avoir blogué et écrit pour les immolés......

 

 

“Martyr” 

                 ~ Meu Soepa, Amdo Ngaba

Who was she that ignited herself in the dark?

Energizing the Land of Snows with her [last drop of] blood!

Who was she that sacrificed herself in the flame?

Leaving behind her last solicitude on the Plateau!

Who was she – the messenger of the Tsanpos, the incarnation of the truth?

You have left

Your hopes for truth and justice,

Spreading throughout the Land of Snows!

You have left,

Bearing all the oppression and grief

You have left,

Amid the prayers of hundreds of thousands of Tibetans!

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22 décembre 2014 1 22 /12 /décembre /2014 17:24

Elle s'appelait Tsepey Kyi.

Elle avait 20 ans.

Elle s'est immolée  aujourd'hui dans le comté de Ngaba au Tibet oriental.

On compte aujourd'hui 141 immolations en protestation contre l'invasion chinoise au Tibet

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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 10:13

La Communauté Tibétaine-France

 

Le Tibet a endeuillé de nouveau aujourd'hui par le décès de monsieur Sangye Khar. Il avait 34 ans et il vient de s'immoler ce matin vers 9h heure locale dans la province tibétaine de l'Amdo.

Il serait l'originaire du village de Churi Thang dans la région de l'Amchok et il a laissé derrière lui deux filles. Son acte d'auto - immolation serait de nature de la revendication politique car ça s'est déroulé devant la préfecture de police de la région, qui incarne à ses yeux belle et bien les pouvoirs colonials chinois au Tibet.
Ce régime chinois ne se communique avec les Tibétains insoumis qu'à travers l'usage de la violence étatique par les forces en uniforme.

Nous sommes tellement triste que le niveau de la répression chinoise au Tibet, poussent les Tibétains à s'immoler par centaine pour se faire entendre par la Communauté Internationale mais nous sommes heurtés contre un mur de silence et de l'indifférence des pays puissants qui tiennent d'habitude un discours de l'universalité des droits de l'homme, de la liberté et celle de la démocratie.

L'état actuel de la situation dans les relations internationales, la Chine communiste est perçue comme un sponsors par les pays lourdement endettés et c'est la Chine qui achète les bons de trésor du fond public d'un certain nombre des pays. La politique de deux poids et deux mesures de l'organisation des Nations-Unis déçoit énormément les peuples opprimés à travers le monde et la Communauté Internationale fait un choix sélectif des victimes de la violation des droits fondamentaux dont les Tibétains ne font pas en parti.

Quelle hypocrisie ???

 

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16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 11:22

FRANCE TIBET

 

Date : 12/12

Le Leader du village exécuté


Dharamshala, 12 décembre 2014 : Les autorités chinoises du comté de Driru ont tué le leader du village tibétain d'Ushung connu localement comme un homme très respecté et quelqu'un qui a initié plusieurs chantiers sociaux dans le domaine de l'éducation, la promotion de la religion et la culture, l'unité et l'harmonie. L'incident a eu lieu le 9 décembre 2014.

D'après le TCHRD, Bachen Gyalwa a été tué le 21 novembre 2014 sous les ordres des autorités chinoises.

Bachen Gyalwa (appelé aussi Ngawang Monlam ) était un ancien moine du monastère de Gyashoe Pelkar, il a été arrêté avec plusieurs autres Tibétains dont Peka, Neymey, Droril et Tashi.

Ils sont ensuite été amené au centre de détention du comté de Driru sans qu'aucune information n'ait filtré jusqu'à ce jour à leur sujet.

Avant son exécution, Bachen Gyalwa avait été arrêté et remercié pour faire place à un nouveau chef de village choisi par le gouvernement. Ceci se passe dans un comté réputé "politiquement instable" selon Pékin car les Tibétains ici résistent depuis longtemps aux autorités chinoises en refusant de se montrer "loyaux".

D'après le TCHRD, Bachen a été exécuté en garde à vue sous le commandement du Comité du Parti de Driru.

Les autorités ont prévenu les Tibétains de ne pas communiquer l'information de la mort de Gyachen à l'extérieur du comté, sans quoi il sera pris des mesures punitives à l'encontre des Tibétains. Ces derniers ont été forcés de signer et poser leurs empreintes sur une déclaration promettant qu'ils resteront silencieux au sujet de l'exécution.


Le secrétaire régional du Parti a publié une ordonnance en 59 points mettant sévèrement en garde les Tibétains qui maniganceraient contre le gouvernement chinois. Les Tibétains de Driru ont la communauté internationale pour qu'elle envoie des équipes d'inspecteurs pour les libérer cette répression anticipative.
A ces menaces s'ajoutent des mesures répressives telles l'interdiction de voyager, des mesures auxquelles les Tibétains sont habitués, comme aussi le black-out des moyens de communication.

Bachen Gyalwa, en tant que chef de village avait fait construire une énorme salle communautaire où il invitait les lamas tibétains à donner leurs enseignements et à organiser des rituels ainsi que des danses.
Il avait également fait construire une école où les Tibétains diplômés pouvaient donner des leçons aux Tibétains illétrés, jeunes comme vieux. Il aida à la fondation d'un opéra tibétain, d'un institut de danse, fit construire des hôpitaux, des magasins et des routes pour relier les villages.

France Tibet
Source : Phayul, RFA, TCHRD

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Chinese authorities in Tibet’s restive Driru county were accused on Monday of murdering a popular Tibetan village chief while he was detained because of his efforts to promote Tibetan culture and the economic well-being and unity of the Tibetan people.

Bachen Gewa, the leader of Ushung village in Driru (in Chinese, Biru) county’s Gyashoe Yangshok township in the Tibet Autonomous Region’s Nagchu (Naqu) prefecture, was killed on Nov. 21 “on the orders of the local [ruling Chinese] Communist Party authorities,” the India-based Tibetan Centre for Human Rights and Democracy (TCHRD) said in a statement.

Gewa, also called Ngawang Monlam, had earlier been arrested and “removed from his post” to make way for a government-approved village head, TCHRD said, quoting a source with contacts in Driru, a county considered “politically unstable” by Beijing and where Tibetans have long resisted forced displays of loyalty to the Chinese authorities.

“[He] was then killed on the orders of the secretary of the Driru County Party Committee,” TCHRD said.

Gewa died while in police custody, TCHRD director Tsering Tsomo told RFA’s Tibetan Service in an interview on Monday.

“We believe that his death, which came while he was under the supervision of Chinese security personnel, represents a severe violation of the U.N. Declaration of Human Rights,” Tsomo said.

Details on the exact circumstances of Gewa’s death were not immediately available, but Gewa “had posed a formidable challenge to the Chinese government’s ongoing ‘stability maintenance’ measures that have been implemented since late 2011,” TCHRD said in a statement.

'Courageous, patriotic'

“[Bachen Gewa] was a courageous and patriotic Tibetan leader who served the village with utmost dedication for many years,” TCHRD said, quoting a source.

“At the village he built a huge community hall, where he invited Tibetan lamas to give religious teachings and organized prayer ceremonies and cultural performances,” the source said.

“He [also] built a school, where he invited educated Tibetans to teach illiterate Tibetans, including the young and elderly. He helped found Tibetan opera and dance institutes [and] built hospitals, shops and roads in the locality.”

Local authorities have warned Gyashoe Yangshok township residents not to discuss Gewa’s death, or to spread news of other recent detentions and arrests, with anyone outside the area, TCHRD said.

“The authorities forcibly took signatures of local Tibetans, making them promise not to reveal any information about the incidents to the outside world. They have [also] imposed other measures of control, including travel restrictions in the area.”

Tibetans in Driru have long resisted forced displays of loyalty to Beijing, which has imposed tight restrictions in the area, including widespread detentions and a clampdown on communications.

In September 2013, Beijing began a campaign to force Tibetans to fly the Chinese national flag from their homes, sources say.

The campaign intensified in early October 2013 when villagers refused to fly the flags, throwing them instead into a river and prompting a deadly security crackdown in which Chinese police fired into unarmed crowds.

Sporadic demonstrations challenging Chinese rule have continued in Tibetan-populated areas of China since widespread protests swept the region in 2008, with 133 Tibetans to date setting themselves ablaze to oppose Beijing’s rule and call for the return of exiled spiritual leader the Dalai Lama.

Reported by Yangdon Demo for RFA’s Tibetan Service. Translated by Karma Dorjee. Written in English by Richard Finney.

                                                      _______________________________________________


Village leader killed in Driru, 107 nuns expelled in Phenbo



Phayul[Friday, December 12, 2014 11:51]


DHARAMSHALA, December 12: The Chinese authorities in Driru County have killed a Tibetan village leader who was known by the locals as a man who is well respected and someone who has pioneered several social works in the field of youth education, promotion of religion and culture, unity and harmony. The incident took place on Dec. 9, 2014.

Bachen Gyalwa or Ngawang Monlam was a former monk of Gyashoe Pelkar monastery, was arrested along with several other Tibetans including Peka, Neymey, Droril and Tashi.

The arrestees were taken to Driru County detention center and there is no information about them as of now.

Local sources say that the Chinese have killed Gyachen because they wanted his removal from the post and even issued orders to remove him from the post which the Chinese want to be filled by a Chinese replacement.

The authorities warned the Tibetans against leaking the news of Gyachen’s death to the outside world failing which the authorities would take punitive measures against the Tibetans. The Tibetans were forced to sign and give thumb impressions on an agreement accepting to remain mute about the killing.

A Chinese regional party secretary has issued a 59 point rulebook issuing stern warning against the Tibetans who plot against the Chinese government. The Tibetans in Driru have urged the world community to send investigating teams to save them from the impending repression.

Meanwhile, 107 nuns of a nunnery in Phenbo, near Lhasa, in August this year. The nuns have distributed pamphlets seeking help in their hours of despair. “We have been forced to leave our quarters where we worship and study. We have nowhere to go. Please save us,” the nuns wrote.

On August 12, the Chinese authorities bulldozed the quarters of Shar Bhumpa Monastery in Phenbo. Several nuns have reportedly collapsed seeing the mowing down of their residences. A few nuns have also been reportedly missing.

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22 novembre 2014 6 22 /11 /novembre /2014 16:52
Les conséquences de l'installation des « groupes de travail des monastères » dans le monastère de Jhapa,
Par Woeser



20/11/2014, 22:16
High Peak Pure Earth 



Le monastère de Jhapa



High Peaks Pure Earth a traduit en anglais l'article de Woeser écrit le 22 Avril 2014 pour Radio Free Asia puis publié sur son blog on 5 Mai 2014.
L'article de Woeser une vue de l'intérieure de la situation des monastères de la Région Autonome du Tibet et tout particulièrement dans la préfecture de Chamdo, un sujet qu'elle avait déjà abordé en Septembre 2013.
Woeser dresse le contexte qui mènera à l'arrestation des moines du Chamdo, pour plus de détails sur l'arrestation de Khenpo Karma Tsewang, cf son article écrit en début de cette année.

Le monastère de Jhapa fait parti de la commune de Mianda, comté de Chamdo, dans la Région Autonome du Tibet. Ce principal monastère Kagyu du Kham possède une histoire longue de plus de 500 ans.
D'après les habitants du voisinage, le groupe de travail, composé d'un officier de police et de cinq cadres, s'est installé dans le monastère de Jhapa fin 2011. Sur ces six personnes, deux étaient Chinois et quatre Tibétains. Toutefois nous ne savons pas aujourd'hui si la composition de ce groupe de travail est la même. Par le passé, le monastère pouvait héberger jusque 110 moines, mais un an après l'arrivée du groupe de travail, ils n'étaient plus que 33. Tous les autres avaient été renvoyés et forcés à devenir des fermiers.
A son habitude, le groupe de travail ne donne pas plus de trois jours pour quitter le monastère. Si les moines doivent se rendre à Chamdo pour des questions administratives, s'ils sont malades ou s'ils ont besoin de voir un médecin, ils n'auront au mieux que 15 jours à condition d'obtenir une autorisation officielle de la préfecture. S'ils ne reviennent pas dans le délai imparti, leur comportement sera interprété comme de la rébellion face au gouvernement et ils seront renvoyés. Il a été rapporté en 2012 qu'aucun moine du comté de Chamdo n'a été autorisé à se rendre à Lhassa. En 2013 seulement quatre moines ont obtenu une permission pour s'y rendre.
Si quelqu'un veut se rendre d'un village ou d'un monastère à autre, à son arrivé il devra se présenter au groupe de travail local et se faire enregistrer. Si quelqu'un manque à cette obligation et se fait prendre, il ne sera pas seulement expulsé mais il également puni.

JamyangYeshe
Jamyang Yeshe

Drubgyu
Drubgyu

Le 10 mars 2012, deux moines du monastère de Jhapa, Jamyang Yeshe et Drubgyu ont été arrêtés car ils avaient été suspectés d'avoir coller en ville des tracts « Nous ne célébrons pas le Nouvel An Tibétain » avant la-dite célébration puis, lors du Nouvel An Tibétain, ils ont été suspectés de prier pour les auto-immolés.

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Thoega Rinpoche , décédé par refus des autorités à lui prodiguer des soins médicaux

En ce temps-là, le responsable du comté de Chamdo (métis sino-tibétain, aujourd'hui en charge du département du tourisme de Chamdo) était aussi responsable des groupes de travail et a autorisé personnellement l'arrestation de Jamyang Yeshe et de Drubgyu et a menacé de nombreuses fois les moines de fermer leurs monastères. Le responsable de l'agglomération de Karma, Chonpel Dorje, persécuteur du monastère de Karma, a été envoyé à Chamdo pour aider son collègue. L'abbé du monastère de Jhapa, Boeyag Tulku (connu aussi sous le nom de Thoega Rinpoche), 65 ans, s'inquiéta tant qu'il tomba malade et du demander à de nombreuses reprises une permission pour se rendre à Lhassa ou dans une région chinoise afin de voir un docteur. Il a essuyé les refus répétés du haut fonctionnaire local cité plus haut qui ne dénia l'autoriser à se rendre à Chengdu que lorsque son état de santé état s'était gravement détérioré. L'abbé était malheureusement déjà en phase terminale de cancer et ne survécut que trois jours à l'hôpital.

Le 6 Mars 2013, le groupe de travail du monastère de Jhapa, avec le groupe de travail de Mianda, organisèrent conjointement « une éducation légale » dans le monastère et le village. Une éducation qui se révéla être surtout l'occasion pour les habitants et les moines de se déclarer « contre le séparatisme ». Il leur a même été demandé de laisser leurs empreintes et de signer un document stipulant que si quelqu'un s'immole par le feu, sa famille sera arrêtée ou uniquement punie si elle travaille pour le gouvernement. Si quelqu'un s'immole par le feu dans le village, les aides de l'état seront annulées et tous les villageois arrêtés. Si l'auto-immolation arrive dans un monastère, celui-ci sera fermé. Si un moine organise une cérémonie bouddhiste en mémoire de l'auto-immolé, il sera accusé de meurtre. 

KhenpoKhedup
Khenpo Khedup
Jamyang Yeshe et Drubgyu ont été emprisonnés dans l'établissement carcéral de Chamdo et n'ont pas eu le droit de recevoir de visites. Grâce aux efforts des avocats Tang Tianhao, Liang Xiaojun et Wang Quanzhang, spécialisés dans les Droits de l'Homme, ils ont pu être libérés en Juin 2013.

Plus récemment, en avril 2014, Khenpo Khedup, du monastère de Jhapa s'est fait arrêté. Son arrestation serait en relation avec la persécution du monastère de Karma qui dure depuis octobre 2011. Mais elle pourrait tout aussi bien être en relation avec l'arrestation du 7 décembre 2013 de Khenpo Karma Tsewang. Dans un cas ou l'autre, cela reste un autre exemple de la persécution continuelle de l'élite tibétaine par les autorités locales.

22 avril 2014
Woeser

Traduction France Tibet


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Livres Editions GAT CONCEPT

 

NOUVEAUTÉ 

 

Les livres des Editions GAT CONCEPT sont en vente auprès de notre association.

Pour toute commande nous laisser un mail via le  formulaire contact  du blog.  

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Campagne de Parrainage de communes du Tibet

CAMPAGNE  PARRAINAGE DE COMMUNES DU TIBET :

  http://www.parrainages-villes-tibet.org/

 

Pour télécharger le dossier :

 

http://www.parrainages-villes-tibet.org/le-dossier-parrainages/

 

 

CAMPAGNE DE PARRAINAGE DE COMMUNES DU TIBET
PAR DES MUNICIPALITÉS EUROPEENNES

 

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ASSOCIATIONFRANCE-TIBET

Campagne« Parrainage de communes du Tibet »

13 le débucher 28260 ANET

Tél.06.75.66.24.51.

pascal.daut@live.fr

http://www.tibet.fr/pdf/Parrainage%20de%20communes%20du%20Tibet%20doc0.pdf

    

Liste des communes actualisée 

Campagne de “Parrainage de Communes du Tibet”
Objectif: Préserver le riche Héritage Culturel des Tibétains.

 

 

1-Salles Sur Garonne(31390) - Jean-Louis Halioua / Lhatse

2-Beckerich - Luxembourg- Camille Gira / Gyama 

3-Crest (26400)- Hervé Mariton / Lithang

4-Brouckerque(59630)- Jean-Pierre Decool / Siling

5-Bray-Dunes(59123)- Claude Marteel / Kardze 

6-Coudekerque-Branche(59210)- David Bailleul / Dhartsedo

7-Sisteron(04200) – Daniel Spagnou / Nyingtri 

8-Dieffenthal(67650) - Charles Andrea/ Jaqung

9-Pezens(11170)- Jean-Pierre Botsen / Dingri

10-Lugagnan(65100) - Jacques Garrot / Lhokha

11-Bourgtheroulde Infreville(27520) - Bruno Questel / Samye

12-Saint Laurent du Var(06700) - Henri Revel /Taktser

13-Divonne-Les-Bains(01220) - Etienne Blanc / Kyirong

14-L'Argentière-la-Bessée(05120) - JoëlGiraud/ Shethongmon

15-Lamothe-Goas(32500)- Alain Scudellaro / TsangLukner Shakar

16-St Genés Champanelle(63122) - Roger Gardes / Dromo

17-Festes et St André(11300) - Daniel Bord / Tadruk

18-Paris XI(75011) – Patrick Bloche / Lhassa

19–Manduel(30129) - Marie-Louise Sabatier/  Gyantse

20- Créon (33670) - Jean-Marie Darmian / Ruthok

21- Valouse (26110) - Patrick Liévaux / ShagRongpo

22- Plouray (56770) - Michel Morvant / Tsari 

23– Lans-en-Vercors (38250) - Jean-Paul Gouttenoire /Jomda

24– La Chapelle-Saint-Ursin (18570) - Yvon Beuchon/Sangchu-Labrang

25-Soulom(65260) - Xavier Macias / Chongye

26- Saint-Thomas-en-Royans (26190) – Christian Follut/ Jol

27-Merville(59660) - Jacques Parent /Dzogang

28- Mourenx (64150) - DavidHabib/ Tsona

29– Lavaur (81500) -BernardCarayon / Shigatse

30– Izeure (21110) -Catherine Lanterne /Yubeng

31-Artiguelouve(64230) -  Éline Gosset / Nyethang

32- Digne-Les-Bains(04000) - SergeGloaguen/Kumbum

33- Lavelanet-de-Comminges(31220) - Évelyne Delavergne / Narthang

34- Le Vigan (30120) - Eric Doulcier / Dergé

35– Bourbourg(59630)- FrancisBassemon / Shalu

36- Gensac-sur-Garonne(31310)- Henri Devic / Gadong

37- Bax(31310) - Philippe Bedel/ Rong

38- Carbonne(31390) - Guy Hellé/ Nagartse

39–Epinac(71360)- Jean-François Nicolas / Sakya

40– Amfreville-La-Mi-Voie(76920) – Luc Von Lennep / Phari

41- Le Cannet-des-Maures(83340) - Jean-Luc Longour / Gyatsa

42– Latrape(31310) - Jean-Louis Séguela / Riwoche

43– Sciez (74140) -Jean-LucBidal / Gyalthang

44– Widehem(62630) - Pierre Lequien / Taklung

45– Nieppe(59850) -MichelVandevoorde / Tsongdu(Nyalam)

46– Montbéliard(25200) - JacquesHélias / Kharta

47– Marzens(81500) -DidierJeanjean / Nagchu

48– Vitrolles(13127) - LoïcGachon / Tsethang-YumbuLakhang

49- Labastide-Saint-Georges(81500) - Jacques Juan / KhymZhi Shang

50– Bouchemaine(49080) - Anne-Sophie Hocquet de Lajartre / TashiDorje – Jhado/ Lac Namso

51–Ussel (46240)-Jean-Paul David / Rumbu

52-Sembrancher(1933) – Suisse- Bernard Giovanola / Rongbuk

53– Beurizot(21350) - Hugues Baudvin /Yerpa

54–Mailholas(31310)- Gérard Carrère / Dorjeling

55– Briançon(05100)- GérardFromm /Pelyul

56– Hondschoote(59122) - Hervé Saison / Markham

57– Aiguefonde(81200) – Vincent Garel / Nyemo

58– Vers sur Selle (80480)- Thierry Demoury / Dechen

59-Bennwihr (68690) – Richard Fuchs /Chamdo

60-– St Valéry sur Somme(80230)- Stéphane Haussoulier / Sera

61-Corby- Angleterre-JeanAddison / Rigul

62– Billere (64140)- Jean-Yves lalanne / Surmang

63-Marcq en Yvelines (78770)- Pierre Souin/ Drigung

 
De nombreuses autres Municipalités ont aussi été contactées par les Membres des Groupes Tibet du Parlement(189 députés) et du Sénat(67 sénateurs) et par la plupart des Membres des Groupes de Soutien au Tibet… Suite à cette mobilisation, nous espérons de nombreuses autres Municipalités !

 58 Associations Internationales de Soutien auTibet ont déjà adhéré à cette campagne;
Passeport Tibétain(Essert-90), Montagne du Bonheur(Paris-75), Briançon-05 Urgence-Tibet, France-Tibet
National, Collectif Tibet-Dunkerque(59), Maison des Himalayas(Gonnehem-62), France-Tibet-Île de la
réunion(974), Association Provence-Himalaya(Vitrolles-13), Nos Amis de l’Himalaya(Bordeaux-33), France-
Tibet / Nord-Pas de Calais(Lille-59), Aide et Espoir pour le Monde Tibétain(Amiens-80), SOS Tibet(Lyon-69),
Culture en Exil(Nantes-44), Lotus Himalaya(Maubeuge-59), Corse-Tibet(Porto Vecchio-20), Liberté au
Tibet(Sélestat-67), Objectif Tibet(Sciez-74), France-Tibet Maine/Anjou(Angers-49), Alliance Tibet-
Chine(Paris-75), Lions des Neiges(Lyon-69), Tibet-Languedoc(Nîmes-30), Drôme Ardèche – Tibet(Valence-
26), Jamtse Thundel(Gras-07), Tibet, Vallée de La dröme(Crest-07), ART (Aide aux Réfugiés
Tibétains)(Grenoble-38), Association des Elus Verts Pour le Tibet(Paris-75), Espoir pour le Tibet(Vannes-56),
Don et Action pour le Tibet(Yvry Sur Seine-94), Collectif Action-Tibet-vérité(Marzens-81), Institut Vajra
Yogini(Marzens-81)- Autodétermination Tibet(Rabat les Trois Seigneurs-09), Association Falun
Gong(Bordeaux-33), Rencontres Tibétaines(Toulouse-31), Matchik Labdreun(Marseille-13), Tibet-
Normandie(Rouen-76), APACT(Pau-64), Tutti Frutti International(Villeneuve d’Ascq-59), France-Tibet-Isère,
Association Amitié Suisse-Tibet(AAST), Gesellschaft Schweizerisch-Tibetische- (Suisse), Tibetet Support
Association - (Hongrie), Tibetan Programme of the Other Space Foundation - (Pologne), Casa del Tibet -
(Espagne), Svensk Tibet Komitten - (Suède), Tibet Support Group-Ireland., Les Amis du Tibet – Luxembourg,
Friends of Tibet India(Delhi), La Casa Del Tibet di Votigno di Canossa(Italy), Tibet Initiative Deutschland
e.v.(Germany), PTC – Pro Tibet Culture(Chili), Tibet Patria Libre(Uruguay), Casa Tibet Mexico(Mexico),
Ganasamannay, Kolkata(India), Costa Rica-Tibet(Costa-Rica), fundacion Tashi delek(spain), Kasakhstan-
Tibet(Kasakhstan), Panama-Tibet(Panama), Tibet-Thaïland(Thailand)


NB :Le travail engagé par notre ami Francis se poursuit : c'est Pascal Dautancourt qui se chargera désormais du suivi des demandes et propositions des communes.
N' hésitez pas à solliciter vos élus en ce sens... et à entrer en contact avec Pascal:

ASSOCIATION FRANCE-TIBET 
Campagne « Parrainage de communes du Tibet » 
13 le débucher 28260 ANET
Tél.             06.75.66.24.51      .
Pascal.dautancourt@gmail.com

 

 

La campagne de parrainage continue. N'hésitez pas à solliciter votre Maire et à nous contacter si besoin. 

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Qui sommes nous

Association pour la défense des Droits du Peuple Tibétain

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On ne se sert jamais plus d'un drapeau

que quand un peuple est opprimé

Lhamo Tso à Briançon

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