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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 15:44

assemblee-nationale.fr

 

 

 

N° 4433

_____

ASSEMBLÉE NATIONALE

CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958

TREIZIÈME LÉGISLATURE

Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 6 mars 2012.

PROPOSITION DE RÉSOLUTION

sur le respect de la liberté d’expression au Tibet,

présentée par Mesdames et Messieurs

Lionnel LUCA, Patrick BLOCHE, Philippe FOLLIOT, Henri PLAGNOL, Jean-Louis BIANCO, Jean-Marc ROUBAUD, Françoise HOSTALIER, Jean-Christophe LAGARDE, Patrick LABAUNE, Didier GONZALES, Olivier JARDÉ, Thierry LAZARO, Michel PIRON, Joël GIRAUD, Isabelle VASSEUR, Daniel SPAGNOU, Michel TERROT, Paul DURIEU, Dino CINIERI, Jacques REMILLER, Philippe VITEL, Christian KERT, Catherine QUÉRÉ, Christian VANNESTE, Jean-Luc REITZER, Guénhaël HUET, Jean LAUNAY, Armand JUNG, Étienne MOURRUT, François LONCLE, Patrice VERCHÈRE, Jean-Michel FERRAND, Dominique TIAN, Loïc BOUVARD, Marie-Hélène THORAVAL, Valérie BOYER, Martine LIGNIÈRES-CASSOU, Jean-Sébastien VIALATTE, Chantal ROBIN-RODRIGO, Étienne BLANC, David HABIB et Jean-Louis IDIART,

députés.

EXPOSÉ DES MOTIFS

Mesdames, Messieurs,

Cette proposition de résolution vise à porter à la connaissance de nos concitoyens des faits particulièrement inquiétants survenus au Tibet ces derniers mois, afin qu’ils mesurent la réalité de la situation actuelle des Tibétains et la réaction qui s’impose.

Depuis le 16 mars 2011, 16 personnes se sont immolées au Tibet en signe de protestation contre les politiques répressives menées par la République populaire de Chine. 11 d’entre eux sont décédés. Selon plusieurs témoins, certains ont été brutalisés et battus par la police quand ils tentaient d’éteindre les flammes.

Ainsi, Phuntsog, âgé de 20 ans, et Tsewang Norbu, âgé de 29 ans, sont décédés après s’être immolés, respectivement les 16 mars et 15 août 2011. Lobsang Kelsang, et Lobsang Kunchok, tous deux âgés de 18 ans, se sont immolés sur le marché du comté d’Aba-Ngaba, province chinoise du Sichuan, le 26 septembre. Leur état de santé demeure incertain.

Kelsang Wangchuk, Kayang, Choepel, Norbu Damdrul, Tenzin Wangmo et Dawa Tsering, se sont auto-immolés respectivement le 3, 7, 15, 17 et 25 octobre 2011. Excepté Kelsang Wangchun et Dawa Tsering, tous les autres son décédés.

Le 17 octobre 2011, une nonne du couvent de Mame Dechen Choekor de Ngaba, Tenzin Wangmo, âgée de 20 ans, est décédée. Elle est la première femme à avoir montré son indignation en s’immolant.

Le 1er décembre 2011, Tenzin Phuntsog, un moine du monastère du Karma, dans la localité du Chamdo, a été le premier à s’immoler dans la Région Autonome du Tibet (TAR). Il est décédé.

Depuis le début de l’année 2012, on compte 4 cas d’auto-immolations : Tenny et Tsultrim se sont immolés le 6 janvier en Ngaba (Sichuan), Sonam Wangyal, une personnalité religieuse respectée, s’est immolé dans la localité de Golog. Il est le premier cas dans la province chinoise du Qinghai. Enfin, le 14 janvier 2012, Lobsang Jamyang, un laïc, s’est immolé et a été passé à tabac par la police chinoise à Ngaba (Sichuan). La population locale a protesté et les forces de sécurité ont tiré sur la foule, blessant deux personnes. La situation reste à ce jour très tendue dans cette région.

En mars 2011, à la suite du premier incident impliquant une immolation, des forces armées chinoises ont pris position autour du monastère de Kirti et l’ont privé de nourriture et d’eau pendant plusieurs jours. Plus de 300 moines ont été arrêtés et sont actuellement détenus dans des lieux non rendus publics, pour être soumis à plusieurs semaines « d’endoctrinement politique ». Sur 2 600 moines membres de la communauté, seuls 600 sont encore sur place.

L’auto-immolation, condamnée par le Dalaï-Lama ainsi que par l’Administration Centrale Tibétaine, au nom de leur attachement au principe de non-violence, peut être considérée comme une forme de protestation et l’expression du désespoir croissant des jeunes Tibétains, en particulier de la communauté monastique de Kirti.

Quelles qu’en soient les motivations personnelles, ces actes doivent être replacés dans le contexte plus large de la répression religieuse et politique exercée dans la région par les autorités chinoises, répression qui s’est intensifiée depuis 2008.

Ces derniers mois, les autorités chinoises ont renforcé la sécurité au Tibet, en particulier dans la zone du monastère de Kirti (dans la province du Sichuan). Des policiers patrouillent autour du monastère et nul ne peut y accéder. Les médias étrangers se sont vus interdire l’accès aux régions du Tibet en proie aux troubles, et la télévision chinoise n’a pas relayé ces actions de protestation. Il est interdit aux Tibétains de s’exprimer publiquement à ce sujet, sous peine d’emprisonnement.

Pourtant, comme l’a réaffirmé le Dalaï-Lama en mars 2011, lors de son transfert de pouvoir politique et administratif à l’Administration tibétaine, les Tibétains n’ont aucune velléité séparatiste et prônent la non-violence.

Le Mémorandum sur l’autonomie réelle pour le peuple tibétain de Janvier 2010 énonce clairement que les Tibétains restent « fermement engagés à ne pas réclamer la séparation ou l’indépendance ». Ils veulent « trouver une solution au problème tibétain à travers une véritable autonomie, ce qui est compatible avec le principe d’autonomie prévu par la Constitution de la République populaire de Chine ».

Les Tibétains ont une histoire, une culture et une spiritualité riches, qui fondent leur spécificité et leur identité commune, et qu’ils souhaitent préserver. Les autorités chinoises ont d’ailleurs reconnu la nationalité tibétaine comme l’une des 55 nationalités minoritaires qui composent la République populaire de Chine. Par ailleurs, la Constitution chinoise garantit les principes de liberté d’expression et de religion aux minorités culturelles.

Le patrimoine culturel et religieux tibétain est une richesse pour l’humanité. Cette richesse est aujourd’hui en danger, comme sont en danger les hommes qui la défendent.

L’unique revendication des Tibétains porte sur le respect de leurs droits fondamentaux en tant que minorité reconnue au sein la République populaire de Chine.

Il est donc aujourd’hui urgent que la France intervienne auprès du gouvernement chinois pour que cesse la politique répressive envers la minorité tibétaine, plus particulièrement à l’égard des moines et nonnes, et réaffirme son soutien aux Tibétains, au nom du respect des droits de l’homme et de la liberté d’expression qui sont au fondement de sa politique étrangère.

Nous appelons solennellement l’envoi d’une mission européenne d’observation dans la région du monastère de Kirti et la reprise du dialogue entre les représentants du gouvernement chinois et les envoyés du Dalaï-Lama afin de promouvoir l’autonomie du Tibet au sein de la République populaire de Chine.

Tel est le sens de la proposition de résolution que nous vous proposons d’adopter.

 

PROPOSITION DE RÉSOLUTION

Article unique

L’Assemblée nationale,

Vu l’article 34-1 de la Constitution ;

Vu l’article 136 du Règlement ;

Vue la Déclaration universelle des droits de l’homme ;

Considérant que le respect des droits de l’homme et de la liberté d’expression sont des valeurs universelles ;

Considérant que les mesures de sécurité mises en place par le gouvernement chinois au Tibet, particulièrement dans la préfecture du comté d’Aba-Ngawa de la province du Sichuan, limitent la liberté d’expression, d’association et de religion des Tibétains, en contradiction avec les principes posés par la Constitution de la République populaire de Chine ;

1. Se déclare profondément préoccupée par les nouvelles qui font état de 17 cas d’immolations au Tibet depuis 2009, dont la majorité concernent des moines et nonnes de la zone du monastère de Kirti, dans la province chinoise du Sichuan ;

2. Condamne la répression menée par les autorités chinoises à l’encontre des monastères tibétains et les appelle à lever les restrictions et les mesures de sécurité imposées aux monastères ainsi qu’aux communautés de laïcs de la préfecture du comté d’Aba-Ngawa ;

3. Demande au gouvernement de la République populaire de Chine de faire toute la lumière sur la situation de plusieurs centaines de moines du monastère de Kirti emprisonnés en avril 2011, insiste pour qu’ils aient droit à un procès équitable et souhaite que des observateurs indépendants soient autorisés à rendre visite aux moines en détention ;

4. Demande l’envoi d’une mission d’observation européenne dans la région du monastère de Kirti ;

5. Réaffirme le droit des Tibétains à la liberté de conscience, conformément à l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme et à l’article 36 de la Constitution de la République populaire de Chine et condamne les mesures menaçant la langue, la culture, la religion, le patrimoine et l’environnement du Tibet, prises par les autorités chinoises en violation de ces dispositions ;

6. Souhaite que la France et l’Union Européenne appellent de leurs vœux la reprise du dialogue entre les autorités chinoises et les émissaires du Dalaï-Lama en vue d’établir un véritable statut d’autonomie pour le Tibet au sein de la République populaire de Chine et nomment à ce titre un Coordinateur Spécial Européen pour les Affaires Tibétaines.


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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 15:07

Map TsampaRevolution 20120317 EN

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 09:58

Communiqué par Francis Longavesne

50 ème Parrainage réussi! Les Monastères de TASHI DORJE et de JHADO / Lac Nam Tso sont parrainés par Bouchemaine(49)

Vendredi 16 mars 2012 2h40

Chers amis du Tibet,

Ca y est, la 50ème municipalité à parrainer une Commune du Tibet vient de délibérer positivement en faveur du parrainage de 2 monastères se situant sur le bord du Lac Nam Tso. Le Monastère de Jhado se trouve non loin de celui de Tashi Dorje sur le bord de ce lac salé, le plus haut du Tibet. Jhado Rinpoche, chef du Monastère de Jhado, est un très grand Lama, Abbé du Monastère du D.L. et aussi l'une des sommités de l'école Gélugpa. Il est aussi considéré comme l’un des envoyés spéciaux du Dalaï Lama. Par ricoché, au travers de ce parrainage, Bouchemaine aura à « cœur » de s’intéresser aussi au devenir du plus haut lac du Tibet.
Bouchemaine - La commune de Bouchemaine est née en 1792 de la réunion de deux paroisses bien différentes : celle de Saint-Aubin de Pruniers et de Saint-Symphorien de Bouchemaine. Son nom vient du fait que la ville ressemble à une bouche vue d'hélicoptère et qu’elle est située à la confluence de la Maine qui se jette dans la Loire.

En fait si l’on considère que Bouchemaine ressemble à une bouche vue d'hélicoptère, TASHI DORJE (ou Tashi Dor) et le Monastère de JHADO avec le Lac Namso, vus d'hélicoptère ressemblent à ...un cœur! (Voir dessin au bas du dossier de Jhado)

De l'eau, une bouche, un cœur, voilà encore un parrainage prometteur.
Ce dernier week-End a vu, avec les Commémorations du 10 mars, près de 700 Municipalités Françaises hisser le drapeau Tibétain et 1200 rien qu’en Allemagne !

A Paris XIème, le 9 mars, avec le soutien du Député-maire, Mr Bloche, près de 400 personnes sont venues écouter le Vénérable Professeur Samdhong Rinpoché. Le 13 mars, la Campagne de Parrainage lui fut présentée au Sénat, lors d’une conférence de Presse particulièrement réussie avec notamment la présence du Directeur de la Tibet House de New York, Robert Thurman, venu voir comment fonctionnait cette Campagne et l’importer, nous l’a-t-il confirmé, aux Etats Unis d’Amérique !
Avec ce 50ème Parrainage, il est inutile de vous dire que cette Campagne continue son petit bonhomme de chemin et de façon régulière. Alors n'hésitez plus!
Bonne Campagne de Parrainage de Communes du Tibet!

Pour France-Tibet
F.L.

www.tibet.fr

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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 13:26

La Chine a approuvé la révision de son Code pénal qui accorde de larges pouvoirs à la police lors de la détention de journalistes et de ceux qui discutent de questions nationales sensibles, sans charges portées contre eux, qui peuvent être mis en détention secrète pendant un maximum de six mois.
Le 8 mars 2012, les membres du Congrès national du peuple ont adopté un amendement à la loi de procédure pénale qui permet aux suspects considérés comme une menace à la sécurité nationale d’être détenus dans des lieux inconnus, ont rapporté les médias.
Selon la nouvelle loi, la police est tenue d’informer les familles des suspects de leur détention, mais elle n’a pas à dire ni où ni pourquoi les suspects sont détenus, ont rapporté les médias.

Selon des recherches du Committee to Protect Journalists (CPJ) basé à New York, il est habituellement conseillé aux familles des détenus de ne pas parler à la presse étrangère.
Les médias d’État chinois ont salué la loi comme un progrès pour les droits de l’homme, mais des recherches du CPJ montrent que la loi tente de codifier la pratique déjà existante d’arrêter ceux qui discutent des questions sensibles et de les maintenir dans le secret. Les disparitions ont été particulièrement fréquentes en 2011 dans le cadre du renforcement de la sécurité après les appels en ligne pour une réforme politique.

"Le Parti communiste chinois a un long passé d’utilisation des lois afin d’emprisonner des journalistes antiétatiques indépendants" a déclaré Bob Dietz, coordinateur du CPJ pour l’Asie. "Mais cette loi va même plus loin, légitimant les détentions secrètes, sans obligation de rendre des comptes".
Les recherches du CPJ montrent que les policiers et les procureurs font souvent fi de la procédure lors de l’arrestation des journalistes, en particulier dans les régions où il existe des tensions ethniques. Les familles des journalistes tibétains et ouïgours sont souvent complètement ignorantes de la localisation des journalistes pendant la durée de leur procès, de la peine infligée, et même après, de leur libération anticipée.
Au moins 27 journalistes étaient dans les prisons chinoises lorsque le CPJ a mené son recensement annuel le 1er décembre 2011. Plus de la moitié étaient issus de groupes minoritaires [1].

D’anciens détenus politiques ont été frappés par la promulgation d’une loi par le Parlement de la Chine permettant la détention au secret de certains types de suspects de droit commun, y compris ceux qui sont accusés de crimes formulés en termes vagues d’atteinte à la "sécurité nationale", et de terrorisme.

L’Assemblée nationale populaire (NPC) chinoise a adopté la version modifiée de sa loi de procédure pénale, avec le soutien de 92 pour cent des 2 872 délégués présents à la séance de clôture.

Elle permettra de mettre en "résidence surveillée" pour un maximum de six mois des personnes soupçonnées d’activités terroristes et de crimes contre la "sécurité nationale", termes qui sont souvent utilisés pour faire taire les dissidents, accusations qui sont parfois formulées à l’encontre d’opposants pacifiques à la domination chinoise dans le Xinjiang.

Dans de tels cas, la police n’aura aucune obligation d’informer la famille d’une personne détenue de son sort si elle décide qu’informer les parents pourrait "entraver les enquêtes".

Basée à Pékin, Hu Jia, qui lui-même a été détenu 41 jours en résidence surveillée secrète par la police de la sécurité d’État, dit que la loi a effectivement légalisé les "disparitions" de militants des droits politiques et humains.
"Cette loi est effectivement une loi antiterroriste, parce que cela crée effectivement une atmosphère de peur" a dit M. Hu. "Il est évident que toute personne qui critique le gouvernement chinois peut être arrêtée à tout moment et sans aucune obligation d’informer ses proches pendant une durée de six mois".
"Ce serait déjà assez effrayant si on pouvait nous enfermer pendant trois jours" a-t-il dit. "Ce serait assez long pour forcer quelqu’un à signer une preuve qu’il a fait quelque chose de mal".

Basé à Pékin, l’avocat des droits Jiang Tianyong, détenu dans un lieu inconnu pendant 60 jours l’an dernier dans le cadre d’une répression contre les militants provoquée par le printemps arabe, a déclaré que la loi modifiée a été adoptée en dépit de l’opposition forte d’avocats et experts en droit chinois.
"Ces détentions ne se feraient pas dans un centre de détention, mais dans un endroit secret" a dit Jiang. "Cela signifie que les personnes « disparues » n’ont absolument aucune protection de leurs droits, et elles peuvent être détenues pendant un maximum de six mois".
"Franchement, je trouve cela terrifiant", a déclaré Jiang, qui a été soumis à cinq jours de privation de sommeil et d’humiliations au cours de sa dernière "disparition" en février.

Ye Du, militant sur Internet basé à Guangzhou, dit que la loi modifiée pourrait avoir un effet terrible sur la dissidence politique en Chine.
"Il y a même une clause permettant les disparitions forcées". "De plus, des dispositions sont données aux autorités pour utiliser des méthodes technologiques afin de gérer la surveillance des appels téléphoniques et la messagerie électronique".
"Nous allons tous maintenant être encore plus vulnérables face au phénomène de la disparition", a- t-il dit.

L’année dernière a vu une forte augmentation de l’utilisation de la détention arbitraire et de la torture par les autorités chinoises contre les militants des droits, selon l’organisation Chinese Human Rights Defenders (CHRD) basée à Hong Kong.

Le groupe a indiqué dans son rapport annuel, le 10 Mars, qu’il avait documenté le cas de 3 833 personnes détenues arbitrairement pour leur travail dans la défense des droits humains et 159 cas de torture au cours de ces détentions en 2011.
Des groupes de défense des droits de l’homme et des avocats en Chine et à l’étranger se sont prononcés contre les amendements, et une clause étendant la détention secrète à tous les suspects de droit commun a été retirée avant le vote.
Selon Wang Cheng, avocat basé à Hangzhou, la loi contrevient aux obligations de la Chine en vertu des Conventions internationales relatives aux droits de l’homme, et elle est contradictoire avec la constitution chinoise [2].

"Maintenant, les policiers peuvent prétexter les exigences de l’enquête comme excuse pour ne pas informer les familles (des détenus)", a dit Wang. "C’est totalement fou".
"La loi devrait prendre la protection des citoyens comme point de départ". "Cette clause aurait dû être retirée elle aussi", a-t-il dit.

Sophie Richardson, directrice pour la Chine à Human Rights Watch, organisation basée à New York, a déclaré dans un communiqué sur le site Web du groupe que l’objectif déclaré du gouvernement d’améliorer le processus était minée par cette clause.
"Ces dispositions représentent un danger clair pour les détracteurs du gouvernement et les militants des droits humains, et sont en violation flagrante des obligations internationales de la Chine", a déclaré Sophie Richardson.
Cependant, les médias d’État ont salué la nouvelle législation modifiée comme un pas en avant pour la protection des droits de l’homme.

Dans un article intitulé "Une loi pour garantir les droits de l’homme", le China Daily a rapporté que les clauses "controversées" permettant la détention secrète de suspects avaient été enlevées en réponse aux craintes du public de violations par les fonctionnaires du pouvoir.
Cependant, il n’y est fait aucune mention de l’utilisation de l’appellation "atteinte à la sûreté nationale", qui est fréquemment utilisée par le Parti communiste chinois pour emprisonner ses opposants, y compris le Prix Nobel de la Paix, Liu Xiaobo, qui purge une peine d’emprisonnement de 11 ans pour "incitation à la subversion contre le pouvoir de l’État".

Le militant pour les droits Chen Xi, à Guizhou, Chen Wei au Sichuan, Li Tie à Wuhan et Zhu Yufu à Hangzhou, ont tous eu ces dernières semaines des peines d’emprisonnement allant jusqu’à sept ans, pour "incitation à la subversion du pouvoir de l’État" dans le sillage d’une campagne nationale contre les militants ayant appelé en ligne à une "révolution du Jasmin".

Sources : Committee to Protect Journalists, et Radio Free Asia, 14 mars 2012.

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[1] Parmi eux figurent les Tibétains :
Dhondup Wangchen
Kunchok Tsephel
• Kunga Tsayang
Tashi Rabten
• Dokru Tsultrim
Buddha
Jangtse Donkho
Kalsang Jinpa
• Jolep Dawa
• Choepa Lugyal
Tous sont soutenus par les actions Tibet Lib et Tibet Post.

[2] La Constitution chinoise stipule en effet :
Article 37 : La liberté individuelle des citoyens de la République populaire de Chine est inviolable.
Aucun citoyen ne peut être arrêté sans l’approbation ou la décision d’un parquet populaire, ou sans la décision d’une cour populaire de justice ; toute arrestation est effectuée par les organes de la Sécurité publique.
Sont interdits toute incarcération illégale ou tout autre moyen illégal privant de ou entravant la liberté individuelle des citoyens, et toute fouille corporelle illégale.

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 23:26
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mercredi 14 mars 2012 par Monique Dorizon , Rédaction

Un certain nombre de monastères tibétains du Comté de Diru, dans la Préfecture de Nagchu [1], ont été contraints de remettre l’ensemble de l’administration et de la gestion des monastères à des groupes de cadres envoyés par le gouvernement chinois.

Vers la fin du mois de février 2012, des "équipes de travail" formées d’au moins cinq personnes chacune, se sont rendues aux monastères de Taklung et de Choelung et ont organisé des réunions. Lors de ces réunions, les fonctionnaires ont décidé de transférer tous les droits et l’autorité du monastère au gouvernement chinois.
Les "équipes de travail" ont également répertorié les biens des monastères, y compris toutes les antiquités et ordonné aux responsables du monastère de ne faire aucune transaction sans l’approbation officielle.
Ces monastères ont été construits avec des fonds privés et gérés par les moines locaux [2]. Beaucoup de moines plus âgés avaient récolté de l’argent pour le renouveau de ces monastères.
Les "équipes de travail" ont également organisé des séances de "rééducation patriotique" provoquant la réaction hardie de quelques moines demandant aux fonctionnaires si la reconnaissance publique du gouvernement d’accorder la liberté religieuse était en contradiction avec les séances de "rééducation patriotique" [3].
En ayant assez des cours de "rééducation patriotique" et de questionnements constants quant à savoir si eux-mêmes ou quelqu’un de leurs connaissances avaient des liens avec les Tibétains vivant en exil ou s’il y avait des anciens moines de ces monastères qui, maintenant, vivaient en Inde, les moines ont décidé volontairement de quitter le monastère après la mainmise forcée sur leurs monastères par le gouvernement chinois.

Au bureau gouvernemental du Canton dans le village de Markhug, les fonctionnaires de "l’équipe de travail" ont adopté un décret donnant un mois aux moines pour prendre conscience de leurs erreurs et retourner dans leurs monastères à défaut de quoi les fonctionnaires seraient amenés à utiliser d’autres méthodes.
Ce texte a été rédigé après les demandes verbales collectives faites par les Tibétains locaux ayant défilé au bureau du canton et exhorté les "équipes de travail" stationnées là-bas de laisser revenir les moines afin d’éviter la fermeture éventuelle des monastères. Les Tibétains ont dit qu’ils craignaient qu’il n’y ait plus de moines pour procéder aux rites et rituels religieux importants pour la pratique de leur foi. Beaucoup craignaient que, sans les moines, les morts ne puissent pas être incinérés avec les rites et les rituels nécessaires.

Les monastères tels que ceux de Bekar, Drong-na, Rabten [4], et Roggyen ont dû être fermés après que les moines ont organisé un boycott collectif laissant les monastères vides. Dans ces monastères, des représentants du gouvernement ont tenu de nombreuses séances de "rééducation" et tenté de faire hisser des drapeaux nationaux chinois.
Pendant ce temps, les responsables locaux ont ordonné aux chefs des "Comités de quartier" de surveiller les allées et venues dans chaque quartier, dans le Comté. En vertu de cet ordre, aucune famille ne peut abriter des moines ayant quitté leur monastère en signe de protestation. Et si une famille obtient des informations sur de tels moines, elle est tenue d’en informer les fonctionnaires.

Soegyam, un Tibétain chef du village de Layok, Comté de Diru, a été congédié après avoir refusé d’exécuter l’ordre de forcer les moines à retourner dans leur monastère, selon des sources.
Soegyam a dit aux fonctionnaires que les moines ne veulent pas vivre dans la souffrance et la surveillance constante.

Selon les informations reçues par le Centre Tibétain pour les Droits de l’Homme et la Démocratie (TCHRD), au moins 13 fonctionnaires au Tibet ont été licenciés depuis décembre 2011 pour ne pas avoir appliqué les nouvelles directives de sécurité au Tibet. Le 1er décembre 2011, le gouvernement de la "Région Autonome du Tibet" a publié un règlement comportant 18 points donnant des directives pour le traitement et la gestion de ces cadres qui ne parviennent pas à maintenir la "stabilité" au Tibet. L’essentiel de cette réglementation stipule que les cadres ne parvenant pas à appliquer strictement les consignes de sécurité devront faire face à la rétrogradation immédiate suivie d’une poursuite et d’un éventuel châtiment.

Lors d’une réunion dans le village de Layok, les Tibétains locaux ont contesté à nouveau les fonctionnaires de "l’équipe de travail" se plaignant de l’absence de moines pour mener à bien les rituels religieux suite à la fermeture des monastères de la région. Les fonctionnaires à leur tour ont demandé aux Tibétains de leur céder l’argent rituel afin qu’ils puissent, eux les fonctionnaires, accomplir les rites.
Plus tard, suite à la réunion qui a vu des échanges animés entre les Tibétains et les fonctionnaires, un groupe de Tibétains s’est approché du bureau du Canton et a laissé un cadavre avec 3 000 yuans (362 € environs) de sorte que les fonctionnaires puissent observer les rituels de la mort.
Il n’y a pas d’informations sur la situation actuelle dans la zone puisque les lignes téléphoniques ne fonctionnent pas.

Sources : Tibetan Centre for human Rights and Democracy, 12 mars 2012.

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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 10:45

 

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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 09:21
 Traduction 
TIBET-INFO.NET
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Kalon Tripa Dr Lobsang Sangay addressing the commemoration of the 53rd anniversary of the Tibetan National Uprising Day in Dharamsala, India, on 10 March 2012/Photo by Namgyal Tsewang/Tibetonline TV

samedi 10 mars 2012 par Rédaction

Aujourd’hui, à l’occasion du 53ème anniversaire de la journée nationale du soulèvement tibétain et du quatrième anniversaire des manifestations de masse de 2008 au Tibet, je rends hommage au courage des tous les gens qui ont tant sacrifié pour le Tibet. Malgré cinquante-trois années d’occupation par la République Populaire de Chine (RPC), l’esprit et l’identité tibétains demeurent intacts au Tibet.
Je profite de cette occasion pour rendre hommage à Sa Sainteté le Dalaï Lama pour sa vision, ses qualités de dirigeant et sa bienveillance. Je souhaite également exprimer mon respect et ma gratitude les plus profonds à nos aînés qui ont alimenté l’expansion et le dynamisme de notre mouvement par leur contribution et leurs efforts incessants tout au long de ces cinquante dernières années.

Il y a un an, lorsque Sa Sainteté le Dalaï Lama a annoncé qu’elle passait ses pouvoirs politiques à un dirigeant démocratiquement élu, les Tibétains ont appréhendé la chose et lui ont demandé de revenir sur sa décision. Aujourd’hui, le monde entier reconnaît et applaudit la décision visionnaire et magnanime de Sa Sainteté. Les Tibétains effectuent une transition douce et juste avec les élections multi-candidats du Parlement et du Kalon Tripa de 2011, incluant la participation des Tibétains de la diaspora et en exil dans plus de quarante pays.
Les bénédictions spirituelles, la légitimité, l’autorité et la continuité politiques qui m’ont été confiées par Sa Sainteté le Dalaï Lama m’honorent profondément.
Au cours de sa déclaration lors de ma cérémonie d’investiture, le 8 août 2011, Sa Sainteté a dit : "Quand j’étais jeune, un vieux régent, Takdrag Rinpoche, m’a remis le sikyong (le pouvoir politique) et aujourd’hui, c’est moi qui remets le sikyong au jeune Lobsang Sangay. Ce faisant, j’accomplis un acte que je souhaitais depuis longtemps".

De même, la solidarité et l’appui que les Tibétains du Tibet m’ont témoignés au cours de ces élections et depuis que j’assume mes fonctions politiques m’ont énormément ému. Je ne cesse de faire des rencontres bouleversantes avec des centaines de Tibétains du Tibet qui me comblent généreusement de leurs bénédictions et de leur soutien.
Fort de la passation historique de pouvoirs de la part de Sa Sainteté, investi par le mandat populaire et soutenu par la solidarité des Tibétains du Tibet, je peux affirmer avec fierté et conviction que l’Administration Centrale Tibétaine représente légitimement et donne voix aux six millions de Tibétains.
La vision de Pékin qu’un changement générationnel de direction politique affaiblisse le mouvement tibétain pour la liberté ne s’est pas matérialisé et ne se matérialisera pas. La résilience de l’esprit tibétain et la génération montante de Tibétains instruits va engendrer une dynamique et nourrir le mouvement jusqu’à ce que la liberté soit recouvrée au Tibet.

Si les Tibétains jouissaient réellement de la liberté et de l’égalité, comme le prétend le gouvernement chinois, alors ce dernier devrait autoriser la tenue d’élections démocratiques, transparentes, libres et justes au Tibet. Au cours des cinquante-trois années d’occupation chinoise, aucun Tibétain n’a jamais tenu le poste de secrétaire du parti dans la soi-disant Région Autonome du Tibet (RAT). Les Chinois détiennent la plupart des postes de décision dans toutes les branches du gouvernement et représentent plus de cinquante pour cent des employés dans le secteur public.
Soixante-dix pour cent des entreprises du secteur privé sont la propriété ou relèvent de la gestion de Chinois. Quarante pour cent des Tibétains bacheliers ou diplômés d’universités sont au chômage.

La question du Tibet dépasse largement les droits et le bien-être des six millions de Tibétains. Elle touche la planète entière. L’unicité de la culture tibétaine, forte de sa langue, de sa spiritualité et de son histoire, doit être protégée. Le plateau tibétain est le "troisième pôle mondial" du fait qu’il abrite les plus grandes étendues glaciaires après les deux pôles. Les glaciers tibétains, sources de dix fleuves majeurs, affectent la vie de plus de 1,5 milliard de personnes. Des ressources naturelles à hauteur de plusieurs milliards de dollars sont exploitées annuellement pour alimenter l’économie chinoise.
L’abattage qui a lieu depuis des décennies a réduit de moitié les forêts immaculées du Tibet. La gestion et le rôle traditionnel de gardiens de ce bien commun planétaire dévolu au peuple tibétain doit clairement préoccuper le monde entier.

Lorsque la Chine a envahi le Tibet en 1949, elle a promis de créer un "paradis socialiste". En réalité, les Tibétains sont traités comme des citoyens de seconde classe. Quand des Tibétains se rassemblent pacifiquement et réclament leurs droits fondamentaux, tels que décrits par la Constitution chinoise, on les arrête, on leur tire dessus et on les tue, comme cela s’est produit lors des manifestations pacifiques des 23 et 24 janvier, quand les Chinois célébraient leur nouvel an. Les cadres du Parti communiste de la RAT ont reçu l’ordre de se préparer à une "guerre" contre les manifestants tibétains.

En opposition totale, à Wukan (province de Guangdong), les manifestations chinoises ont duré des semaines, leurs revendications ont été entendues puisque l’un des dirigeants des manifestations a été nommé nouveau secrétaire du parti dans ce village et les autorités provinciales ont même soutenu la tenue d’élections locales libres.

Au Tibet, intellectuels, artistes et dirigeants sont arbitrairement arrêtés et emprisonnés. Revenant d’Inde, des milliers de pèlerins sont emprisonnés ou disparaissent. On oblige les Tibétains, parmi lesquels des moines et des nonnes, à porter des accusations contre le Dalaï Lama et à suivre des formations de rééducation patriotique. L’accès aux zones tibétaines est interdit aux media étrangers et internationaux.
Un intellectuel chinois a récemment observé qu’il y a "plus de Chinois que de Tibétains, plus de policiers que de moines, plus de caméras de surveillance que de fenêtres" à Lhassa, la capitale tibétaine. Toute la région vit sous une loi martiale non déclarée.

La Chine a construit de nombreux aérodromes au Tibet, y stationne beaucoup de divisions de l’Armée Populaire de Chine, a commencé à étendre son réseau ferroviaire jusqu’aux frontières des pays voisins et a envoyé des milliers de forces paramilitaires dans les zones tibétaines. Le Tibet est devenu l’un des endroits les plus militarisées de cette région.

Aujourd’hui, grèves de la faim, manifestations et même rassemblements pacifiques ne peuvent plus avoir lieu au Tibet. Les Tibétains en sont donc réduits à des actions extrêmes, telles que celle des 26 Tibétains qui se sont immolés depuis 2009. Sa Sainteté le Dalaï Lama et l’ACT (Administration Centrale Tibétaine) ont toujours dissuadé des actes aussi drastiques. Toutefois, malgré nos appels, les Tibétains continuent de s’immoler ; on déplore déjà 14 cas pour 2012. La faute en revient sans équivoque aux dirigeants intransigeants à Pékin ; et donc, la solution aussi. Les immolations marquent un rejet radical des promesses creuses du soi-disant "paradis socialiste".

La lutte tibétaine n’est pas dirigée contre le peuple chinois, ni contre la Chine en tant que nation, mais contre les politiques du gouvernement de la RPC. La Chine doit reconnaître la gravité des problèmes au Tibet et comprendre que ceux-ci ne peuvent être résolus par la violence.
Pour résoudre la tragédie qui a lieu au Tibet, j’appelle Pékin à accepter la politique de la Voie Médiane, qui appelle une véritable autonomie pour les Tibétains, dans le cadre de la Constitution chinoise et telle que proposée dans le mémorandum de 2008 et la note de 2010. Hong Kong et Macao ont obtenu un tel degré d’autonomie. Malgré le refus de Taïwan, la Chine a offert un haut degré d’autonomie en vue d’une réunification. Pourquoi les Tibétains ne se voient-ils toujours pas proposer une autonomie réelle, comme le stipule la Constitution chinoise ?

Nous espérons que les prochains dirigeants chinois vont initier un changement véritable et qu’ils auront la sagesse d’admettre que la politique dure du gouvernement au Tibet n’a que trop duré et a échoué. Nous avons choisi de suivre une voie qui soit profitable à nos deux peuples malgré le fait que le statut historique du Tibet ait été l’indépendance et que selon le droit international, les Tibétains jouissent du droit à l’auto-détermination. Les citoyens et les intellectuels chinois sympathisants doivent faire l’effort de découvrir la vérité et de comprendre pourquoi les Tibétains manifestent et s’immolent. Le dialogue et une résolution pacifique à la question du Tibet sont dans l’intérêt de la Chine, des Chinois et des Tibétains.
Nous sommes prêts à envoyer des émissaires reprendre le processus de dialogue bien que les émissaires chinois, membres du Département du Travail du Front Uni, aient récemment dépensé beaucoup d’énergie à voyager à travers le monde et à proférer des accusations scandaleuses contre Sa Sainteté le Dalaï Lama et l’ACT dirigée par le Kalon Tripa. Ils n’ont ainsi fait qu’internationaliser davantage le problème tibétain.

L’une des raisons clefs pour la création des Nations-Unies était l’application des Droits de l’Homme.
Je presse les Nations-Unies d’atteindre cet objectif et de s’attaquer à la crise au Tibet, en nommant un rapporteur spécial et en envoyant ce dernier au Tibet.
La communauté internationale et les médias doivent envoyer une délégation pour enquêter au Tibet et pour soulever le voile de la censure et de la campagne de désinformation. Reporters Sans Frontières déclare que "même Pyongyang (Corée du Nord) a une présence médiatique internationale alors que ce n’est pas le cas à Lhassa".
J’appelle les officiels et les États membres de l’ASEAN et de l’ASACR à inscrire la question tibétaine dans leurs ordres du jour, vu l’importance géopolitique et environnementale du Tibet, qui affecte la vie de milliards d’Asiatiques. Une Chine capable de trouver une solution au problème tibétain deviendra un voisin plus pacifique et contribuera davantage à l’harmonie et à la stabilité de la région.

Chers concitoyens tibétains, le moment est venu de montrer votre solidarité et votre soutien envers nos frères et sœurs au Tibet. Nous devons faire de l’éducation la première des priorités, de sorte que les Tibétains instruits et sensibilisés accomplissent une direction politique dynamique et soutiennent le mouvement tibétain jusqu’à ce que le Tibet recouvre sa liberté. Le Kashag souhaite que mantras et prières soient psalmodiés tous les mercredis pour ceux qui ont sacrifié leur vie à la cause tibétaine. Les Tibétains les plus jeunes doivent embrasser et célébrer la fierté de notre héritage et de notre identité en portant le costume tibétain, en parlant et en mangeant tibétain chaque mercredi.

Faisons de 2012 une année de pression en faveur du Tibet. J’appelle tous les Tibétains et leurs amis à contacter leurs représentants élus au niveau étatique et national dans leurs pays respectifs, en cette nouvelle année tibétaine.
Invitez-les et informez-les sur la situation du Tibet et sur les efforts déployés par Sa Sainteté le Dalaï Lama et par l’ACT. Provoquez le débat sur le Tibet et faites pression pour que des législations de soutien au Tibet et aux Tibétains soient adoptées. Initiez des activités mettant en lumière la démocratie tibétaine et la visibilité des Tibétains, de leur politique et de l’ACT.

Le quatorzième Kashag va faire tout son possible pour atteindre nos objectifs les plus ambitieux et s’efforcer de préparer le peuple et les institutions tibétains au XXIème siècle, sous la tutelle de l’unité, de l’innovation et de l’autonomie.

Encore une fois, le Kashag appelle tous les Tibétains et leurs amis à participer aux diverses actions de solidarité pour s’assurer que ces actions aient lieu pacifiquement, dans le respect des lois locales et dans la dignité. N’oubliez pas que la non-violence et la démocratie sont deux de nos principes constants.

Le peuple tibétain et le Kashag actuel s’estiment extrêmement honorés de bénéficier de la présence et de la sagesse continues de Sa Sainteté, le XIVème Dalaï Lama. Le Kashag étend son soutien absolu à la déclaration historique du 24 septembre 2011 de Sa Sainteté au sujet de sa réincarnation. Nous croyons que seule Sa Sainteté a le droit de déterminer sa réincarnation et que le gouvernement communiste de la Chine n’a absolument aucun mot à dire, ni aucun rôle à jouer sur ce sujet.

Je profite de cette occasion pour remercier tous les gouvernements, notamment ceux des Etats-Unis, d’Europe et d’Asie, les organisations, les groupes de soutien au Tibet et les particuliers qui soutiennent le peuple tibétain.
Votre soutien est très grandement apprécié. J’appelle aussi nos amis de longue date et nos nouveaux amis à revigorer les groupes de soutien au Tibet à travers le monde.
Votre soutien en cette période critique nous est plus précieux que jamais. Le Kashag souhaite également reconnaître la pleine coopération du Chitue Lhentsok et anticipe un partenariat productif au service du Tibet et des Tibétains.

Je me réjouis par ailleurs d’exprimer l’incessante reconnaissance la plus profonde des Tibétains au gouvernement et au peuple indiens pour leur générosité, leur hospitalité et leur gentillesse ces cinq dernières décennies. Mon appréciation a décuplé depuis que je suis devenu le chef politique des Tibétains. Hardik Shukriya !

Pour finir, nous souhaitons dire à nos chers frères et sœurs du Tibet qu’ils sont dans nos cœurs et nos prières chaque jour. Nous resterons à vos côtés jusqu’à ce que la liberté ait été restaurée pour les Tibétains et que Sa Sainteté le Dalaï Lama puisse rentrer au Tibet. Je prie pour la longévité de Sa Sainteté le Dalaï Lama. Que nos buts si ardemment désirés de liberté et de retour à notre Terre des Neiges se réalisent enfin très vite !

Dharamsala, le 10 mars 2012

http://www.tibet-info.net/www/Declaration-du-Kalon-Tripa-Dr.html

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 Statement of Kalon Tripa Dr. Lobsang Sangay (Political Head of the Tibetan People) on the 53rd Anniversary of the Tibetan National Uprising Day Today, on the 53rd anniversary of the Tibetan National Uprising Day and the fourth anniversary of the 2008 mass protests in Tibet, I offer tribute to the brave people who have sacrificed so much for Tibet. Despite fifty-three years of occupation by the People’s Republic of China (PRC), the Tibetan spirit and identity inside Tibet remains unbroken. On this occasion, I pay homage to His Holiness the Dalai Lama for his vision, leadership and benevolence. I also pay my deepest respect and gratitude to our elders for their contribution and tireless effort that have sustained our movement’s growth and dynamism over the past fifty years. One year ago, when His Holiness the Dalai Lama announced the transfer of his political power to a democratically elected leader, Tibetans were apprehensive and implored him to reconsider. Today, the world recognizes and applauds His Holiness’ vision and magnanimous decision. Tibetans are making a smooth transition with the free, fair and multi-candidate 2011 parliamentary and Kalon Tripa elections that involved exile and diaspora Tibetans in over forty countries. I am deeply honored by the spiritual blessings, legitimacy, political authority and continuity bestowed upon me by His Holiness the Dalai Lama. In his statement at my inauguration ceremony on August 8th, 2011, His Holiness said “when I was young, an elderly regent Takdrag Rinpoche handed over Sikyong (political leadership) to me, and today I am handing over Sikyong to young Lobsang Sangay…in doing this, I have fulfilled my long-cherished goal.” I am also enormously moved by the solidarity and endorsements from Tibetans inside Tibet during the elections and since assuming my political post. I have had many deeply moving encounters with hundreds of Tibetans from Tibet as they generously offered their blessings and support. Blessed by the historic transfer of political power from His Holiness, empowered by the mandate received from the people, and buoyed by the support and solidarity from Tibetans inside Tibet, I can say with pride and conviction that the Central Tibetan Administration legitimately represents and speaks for all six million Tibetans. Beijing’s view that a generational change in leadership may weaken the Tibetan freedom movement has not and will never materialize. The resiliency of the Tibetan spirit combined with a coming generation of educated Tibetans will provide dynamic leadership and sustain the movement till freedom is restored in Tibet. If the Chinese government’s claim that Tibetans enjoy freedom and equality are true, then it should allow democratic, transparent, free and fair elections in Tibet. In the fifty-three years of Chinese occupation, no Tibetan has ever held the Party Secretary post of the so- called Tibet Autonomous Region (TAR). Chinese hold majority of the decision-making positions in all branches of the government and constitute more than fifty percent of the public sector workforce. Seventy percent of the private sector enterprises are owned or operated by Chinese. Forty percent of Tibetan high school and college graduates are unemployed. The Tibet issue concerns far more than the rights and welfare of six million Tibetans. It impacts the entire planet. The unique Tibetan culture, with its rich language, spirituality and history must be protected. 
The Tibetan plateau is the ‘world’s third pole’ as it contains the largest ice fields outside the two poles. Tibetan glaciers, the source of ten major rivers, affect the lives of more than 1.5 billion people. Billions of dollars worth of mineral resources are exploited annually to fuel China’s economy. Decades of logging have reduced Tibet’s pristine forest cover by half. Clearly, the management of this global common, and the Tibetan people’s traditional role as its stewards, ought to be a planetary concern. When China invaded Tibet in 1949, it promised to usher in a ‘socialist paradise.’ In actuality Tibetans are treated as second-class citizens. When Tibetans gather peacefully and demand basic rights as outlined in the Chinese constitution, they are arrested, fired upon and killed as in the January 23-24th peaceful protests when Chinese were celebrating their new year. The Communist Party cadre members in the TAR have been ordered to prepare for a “war” against the Tibetan protestors. In stark contrast, in Wukan (Guangdong Province), protests by Chinese people lasted weeks, their grievances were addressed, one of the protest leaders was appointed in a leadership position for the village, and provincial authorities even supported free village elections. Intellectuals, artists and leaders in Tibet are being arbitrarily arrested and imprisoned. Thousands of pilgrims recently returning from India have been detained and many have disappeared. Tibetans, including monks and nuns, are forced to denounce the Dalai Lama and attend patriotic re-education classes. Foreigners and international media are barred from Tibetan areas. A Chinese scholar recently observed there are “more Chinese than Tibetans, more police than monks, more surveillance cameras than windows” in Lhasa, the capital city of Tibet. The entire region is under undeclared martial law. China has built many airfields in Tibet, stationed many more divisions of the PLA, begun expanding the railway line to the borders of neighboring countries, and dispatched thousands of paramilitary forces into Tibetan areas. Tibet has become one of the most militarized areas in the region. Today, there is no space for any conventional protests such as hunger strikes, demonstrations and even peaceful gatherings in Tibet. Tibetans are therefore taking extreme actions such as the one by 26 Tibetans who have committed self-immolations since 2009. His Holiness the Dalai Lama and the CTA have always discouraged such drastic actions. However, despite our pleas, Tibetans continue to self-immolate with 14 cases already in 2012. Fault lies squarely with the hardline leaders in Beijing, so does the solution. The self-immolations are an emphatic rejection of the empty promises of the so-called ‘socialist paradise.’ The Tibetan struggle is not against the Chinese people or China as a nation. It is against the PRC government’s policies. China must acknowledge the depth of the problems in Tibet and understand they cannot be solved through violence. To address the tragedy in Tibet, I call on Beijing to accept our Middle Way Policy, which seeks genuine autonomy for Tibetans within the framework of the Chinese constitution and as proposed in the Memorandum and Note of 2008 and 2010 respectively. Hong Kong and Macao have been granted high degree of autonomy. Despite resistance from Taiwan, China has offered Taiwan more autonomy. Why are Tibetans still not granted genuine autonomy as stipulated in the Chinese constitution? We hope that China’s upcoming leaders will initiate genuine change, and that they find the wisdom to admit the government’s long- standing hardline policy in Tibet has failed. We have chosen to move down a mutually beneficial path even though Tibet historically enjoyed independent status and Tibetans have the right to self-determination according to international law. Concerned Chinese citizens and intellectuals should make an effort to seek the truth and understand why Tibetans are protesting and self-immolating. Dialogue and a peaceful resolution to the Tibet issue are in the best interest of China, the Chinese people and Tibetans. We stand ready to send envoys to resume the dialogue process even though the Chinese envoy belonging to the United Front Work Department has of late invested far more energy traveling around the world and making outrageous attacks on His Holiness the Dalai Lama and the CTA led by the Kalon Tripa. In the process they have actually further internationalized the Tibet issue. A key reason for creating the United Nations was the pursuit of human rights. I urge the UN to live up to its objective and address the crisis in Tibet by appointing a Special Rapporteur and visiting Tibet. The international community and media must send a fact-finding delegation into Tibet to remove the veil of censorship and disinformation campaign. “Even Pyongyang (North Korea) has an international media presence, which is not the case in Lhasa,” says Reporters Without Borders. I appeal to the officials and member states of ASEAN and SAARC to include the Tibet issue in your agenda given Tibet’s geopolitical and environmental significance affecting billions of Asians. A China that is able to address the Tibet issue will make it a more peaceful neighbor and contribute to harmony and stability in the region. To my fellow Tibetans, now is the time to show solidarity and support with our brothers and sisters in Tibet. We must give education top priority so that educated and community-minded Tibetans will provide dynamic leadership and sustain the Tibetan movement till freedom is restored in Tibet. The Kashag would like to request that mantras and prayers be recited every Wednesday for those who have sacrificed their lives for the Tibetan cause. Younger Tibetans should embrace and celebrate our proud heritage and identity by wearing, speaking and eating Tibetan every Wednesday. Let us make 2012 a Tibet Lobby Year. In this Tibetan New Year, I call upon all Tibetans and friends to reach out to elected representatives at the state and national levels in your countries. Invite and educate them about Tibet and the efforts of His Holiness the Dalai Lama and the CTA. Generate debate about Tibet and get legislations passed in support of Tibet and the Tibetan people. Initiate activities that raise the profile of Tibetan democracy and visibility of Tibetan political leadership and the CTA. The fourteenth Kashag will make maximum efforts to realize our larger goal, as well as take steps to prepare the Tibetan people and institutions for the 21st century under the guiding principles of unity, innovation and self-reliance. The Kashag again urges all Tibetans and friends participating in various solidarity activities to ensure that the activities are undertaken peacefully, in accordance with local laws, and with dignity. Please remember non- violence and democracy are two of our constant principles. The Tibetan people and current Kashag are extremely blessed to have the continuing presence and wisdom of His Holiness the great 14th Dalai Lama. The Kashag extends absolute support to the historic statement issued on September 24, 2011 by His Holiness concerning his reincarnation. We believe His Holiness alone has the right to determine his reincarnation, and that the communist government of China has absolutely no say or role in this matter. I would like to take this occasion to thank all governments, especially the governments of United States, Europe and Asia, organizations, Tibet Support Groups, and individuals who have supported the Tibetan people. Your support is greatly appreciated. I also call on our old and new friends alike to reinvigorate the Tibet Support Groups around the world. We need you more than ever at this critical time. The Kashag would also like to acknowledge the full cooperation of the Chitue Lhentsok and looks forward to a productive partnership in serving Tibet and Tibetan people. I am also happy to express the Tibetan people’s deepest and continued gratitude to the government and people of India for their generous hospitality and kindness over the past five decades. My appreciation has grown tremendously since becoming the political head of the Tibetan people. Hardik Shukriya! Lastly, to our dear brothers and sisters in Tibet, we would like to say that you are in our hearts and prayers every day. We will walk side by side with you till freedom is restored for Tibetans and His Holiness the Dalai Lama returns to Tibet. I pray for the long life of His Holiness the Dalai Lama. May our long cherished goal of freedom and reuniting in the Land of Snows be realized soon! March 10, 2012 Dharamsala
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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 20:03
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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 09:50

 

Demande aux Tibétains de cesser les auto-immolations : Nous devons préserver la vie malgré la terrible oppression

Traduction de “吁请藏人再勿自焚:压迫再大也要留住生命” par Tsering Woeser, 7 mars 2012

7 mars 2012

 Les nouvelles des auto-immolations de Tibétains nous parviennent les unes après les autres, jusqu’à atteindre le nombre de 26, nous laissant chaque fois désemparés.

La seizième auto-immolation fut celle de Sobha Rinpoché de Golok de la région d’Amdo, dont voici les derniers mots : « Tout comme le Bouddha qui a nourri le tigre avec sa vie, mes autres compatriotes tibétains se sont sacrifiés pareils à moi : pour la vérité et la liberté, ils ont donné leur vie pour la justice. »

Voilà une dévotion rare en ce monde! Assez pour exercer sur le peuple tibétain une influence durable et profonde : nous nous en souviendrons toujours.

 

L’auto-immolation exprime la volonté des Tibétains. 26 auto-immolations l’ont déjà pleinement exprimée. Mais notre but ultime n’est pas l’expression de la volonté, mais de faire de cette volonté une réalité.

Il n’y a que la vie qui puisse changer cette volonté en réalité. Si nous continuons à nous auto-immoler, alors chaque vie deviendra une perte irréparable.

Par conséquent, nous demandons qu’à partir de maintenant cessent les auto-immolations. Chaque Tibétain doit chérir la vie, et continuer résolument à vivre. Sous cette oppression redoublée, chacune de nos vies est importante, chacune doit être conservée. L’auto-immolation elle-même ne peut pas changer notre réalité, et les gens qui nous haïssent nous maudissent en privé : « le feu est la seule chose qu’ils méritent ». Changer la réalité, c’est s’appuyer sur nos vies pour lutter et perdurer. C’est en vivant que nous créons les gouttes d’eau qui se changeront en un océan d’efforts. C’est s’appuyer sur les millions de Tibétains qui sont encore vivants pour transmettre l’âme et le sang de notre peuple.

Nous faisons appel aux moines, aux aînés, aux intellectuels et au peuple de la terre du Tibet, nous vous demandons de protéger vos coreligionnaires, vos fidèles, vos villageois et vos parents, pour éviter que d’autres cas d’auto-immolation se reproduisent.

Nous demandons instamment aux organisations liées aux Tibet de se mettre en mouvement immédiatement et de faire de leur priorité les efforts visant à contenir l’expansion et l’accélération de l’actuelle vague d’auto-immolations.

Nous croyons : l’avenir des Tibétains n’est possible qu’en s’appuyant sur les Tibétains eux-mêmes!

Om Ma Ni Pe Me Hung!

Tsering Woeser(écrivain, Pékin)

Arjia Lobsang Tupten (Arjia Rinpoche,États-Unis)

Gade Tsering (poète, Amdo)

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 16:25

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Livres Editions GAT CONCEPT

 

NOUVEAUTÉ 

 

Les livres des Editions GAT CONCEPT sont en vente auprès de notre association.

Pour toute commande nous laisser un mail via le  formulaire contact  du blog.  

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Spiti-cover.jpg

Spiti.BACK.jpg

 

 

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Campagne de Parrainage de communes du Tibet

CAMPAGNE  PARRAINAGE DE COMMUNES DU TIBET :

  http://www.parrainages-villes-tibet.org/

 

Pour télécharger le dossier :

 

http://www.parrainages-villes-tibet.org/le-dossier-parrainages/

 

 

CAMPAGNE DE PARRAINAGE DE COMMUNES DU TIBET
PAR DES MUNICIPALITÉS EUROPEENNES

 

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ASSOCIATIONFRANCE-TIBET

Campagne« Parrainage de communes du Tibet »

13 le débucher 28260 ANET

Tél.06.75.66.24.51.

pascal.daut@live.fr

http://www.tibet.fr/pdf/Parrainage%20de%20communes%20du%20Tibet%20doc0.pdf

    

Liste des communes actualisée 

Campagne de “Parrainage de Communes du Tibet”
Objectif: Préserver le riche Héritage Culturel des Tibétains.

 

 

1-Salles Sur Garonne(31390) - Jean-Louis Halioua / Lhatse

2-Beckerich - Luxembourg- Camille Gira / Gyama 

3-Crest (26400)- Hervé Mariton / Lithang

4-Brouckerque(59630)- Jean-Pierre Decool / Siling

5-Bray-Dunes(59123)- Claude Marteel / Kardze 

6-Coudekerque-Branche(59210)- David Bailleul / Dhartsedo

7-Sisteron(04200) – Daniel Spagnou / Nyingtri 

8-Dieffenthal(67650) - Charles Andrea/ Jaqung

9-Pezens(11170)- Jean-Pierre Botsen / Dingri

10-Lugagnan(65100) - Jacques Garrot / Lhokha

11-Bourgtheroulde Infreville(27520) - Bruno Questel / Samye

12-Saint Laurent du Var(06700) - Henri Revel /Taktser

13-Divonne-Les-Bains(01220) - Etienne Blanc / Kyirong

14-L'Argentière-la-Bessée(05120) - JoëlGiraud/ Shethongmon

15-Lamothe-Goas(32500)- Alain Scudellaro / TsangLukner Shakar

16-St Genés Champanelle(63122) - Roger Gardes / Dromo

17-Festes et St André(11300) - Daniel Bord / Tadruk

18-Paris XI(75011) – Patrick Bloche / Lhassa

19–Manduel(30129) - Marie-Louise Sabatier/  Gyantse

20- Créon (33670) - Jean-Marie Darmian / Ruthok

21- Valouse (26110) - Patrick Liévaux / ShagRongpo

22- Plouray (56770) - Michel Morvant / Tsari 

23– Lans-en-Vercors (38250) - Jean-Paul Gouttenoire /Jomda

24– La Chapelle-Saint-Ursin (18570) - Yvon Beuchon/Sangchu-Labrang

25-Soulom(65260) - Xavier Macias / Chongye

26- Saint-Thomas-en-Royans (26190) – Christian Follut/ Jol

27-Merville(59660) - Jacques Parent /Dzogang

28- Mourenx (64150) - DavidHabib/ Tsona

29– Lavaur (81500) -BernardCarayon / Shigatse

30– Izeure (21110) -Catherine Lanterne /Yubeng

31-Artiguelouve(64230) -  Éline Gosset / Nyethang

32- Digne-Les-Bains(04000) - SergeGloaguen/Kumbum

33- Lavelanet-de-Comminges(31220) - Évelyne Delavergne / Narthang

34- Le Vigan (30120) - Eric Doulcier / Dergé

35– Bourbourg(59630)- FrancisBassemon / Shalu

36- Gensac-sur-Garonne(31310)- Henri Devic / Gadong

37- Bax(31310) - Philippe Bedel/ Rong

38- Carbonne(31390) - Guy Hellé/ Nagartse

39–Epinac(71360)- Jean-François Nicolas / Sakya

40– Amfreville-La-Mi-Voie(76920) – Luc Von Lennep / Phari

41- Le Cannet-des-Maures(83340) - Jean-Luc Longour / Gyatsa

42– Latrape(31310) - Jean-Louis Séguela / Riwoche

43– Sciez (74140) -Jean-LucBidal / Gyalthang

44– Widehem(62630) - Pierre Lequien / Taklung

45– Nieppe(59850) -MichelVandevoorde / Tsongdu(Nyalam)

46– Montbéliard(25200) - JacquesHélias / Kharta

47– Marzens(81500) -DidierJeanjean / Nagchu

48– Vitrolles(13127) - LoïcGachon / Tsethang-YumbuLakhang

49- Labastide-Saint-Georges(81500) - Jacques Juan / KhymZhi Shang

50– Bouchemaine(49080) - Anne-Sophie Hocquet de Lajartre / TashiDorje – Jhado/ Lac Namso

51–Ussel (46240)-Jean-Paul David / Rumbu

52-Sembrancher(1933) – Suisse- Bernard Giovanola / Rongbuk

53– Beurizot(21350) - Hugues Baudvin /Yerpa

54–Mailholas(31310)- Gérard Carrère / Dorjeling

55– Briançon(05100)- GérardFromm /Pelyul

56– Hondschoote(59122) - Hervé Saison / Markham

57– Aiguefonde(81200) – Vincent Garel / Nyemo

58– Vers sur Selle (80480)- Thierry Demoury / Dechen

59-Bennwihr (68690) – Richard Fuchs /Chamdo

60-– St Valéry sur Somme(80230)- Stéphane Haussoulier / Sera

61-Corby- Angleterre-JeanAddison / Rigul

62– Billere (64140)- Jean-Yves lalanne / Surmang

63-Marcq en Yvelines (78770)- Pierre Souin/ Drigung

 
De nombreuses autres Municipalités ont aussi été contactées par les Membres des Groupes Tibet du Parlement(189 députés) et du Sénat(67 sénateurs) et par la plupart des Membres des Groupes de Soutien au Tibet… Suite à cette mobilisation, nous espérons de nombreuses autres Municipalités !

 58 Associations Internationales de Soutien auTibet ont déjà adhéré à cette campagne;
Passeport Tibétain(Essert-90), Montagne du Bonheur(Paris-75), Briançon-05 Urgence-Tibet, France-Tibet
National, Collectif Tibet-Dunkerque(59), Maison des Himalayas(Gonnehem-62), France-Tibet-Île de la
réunion(974), Association Provence-Himalaya(Vitrolles-13), Nos Amis de l’Himalaya(Bordeaux-33), France-
Tibet / Nord-Pas de Calais(Lille-59), Aide et Espoir pour le Monde Tibétain(Amiens-80), SOS Tibet(Lyon-69),
Culture en Exil(Nantes-44), Lotus Himalaya(Maubeuge-59), Corse-Tibet(Porto Vecchio-20), Liberté au
Tibet(Sélestat-67), Objectif Tibet(Sciez-74), France-Tibet Maine/Anjou(Angers-49), Alliance Tibet-
Chine(Paris-75), Lions des Neiges(Lyon-69), Tibet-Languedoc(Nîmes-30), Drôme Ardèche – Tibet(Valence-
26), Jamtse Thundel(Gras-07), Tibet, Vallée de La dröme(Crest-07), ART (Aide aux Réfugiés
Tibétains)(Grenoble-38), Association des Elus Verts Pour le Tibet(Paris-75), Espoir pour le Tibet(Vannes-56),
Don et Action pour le Tibet(Yvry Sur Seine-94), Collectif Action-Tibet-vérité(Marzens-81), Institut Vajra
Yogini(Marzens-81)- Autodétermination Tibet(Rabat les Trois Seigneurs-09), Association Falun
Gong(Bordeaux-33), Rencontres Tibétaines(Toulouse-31), Matchik Labdreun(Marseille-13), Tibet-
Normandie(Rouen-76), APACT(Pau-64), Tutti Frutti International(Villeneuve d’Ascq-59), France-Tibet-Isère,
Association Amitié Suisse-Tibet(AAST), Gesellschaft Schweizerisch-Tibetische- (Suisse), Tibetet Support
Association - (Hongrie), Tibetan Programme of the Other Space Foundation - (Pologne), Casa del Tibet -
(Espagne), Svensk Tibet Komitten - (Suède), Tibet Support Group-Ireland., Les Amis du Tibet – Luxembourg,
Friends of Tibet India(Delhi), La Casa Del Tibet di Votigno di Canossa(Italy), Tibet Initiative Deutschland
e.v.(Germany), PTC – Pro Tibet Culture(Chili), Tibet Patria Libre(Uruguay), Casa Tibet Mexico(Mexico),
Ganasamannay, Kolkata(India), Costa Rica-Tibet(Costa-Rica), fundacion Tashi delek(spain), Kasakhstan-
Tibet(Kasakhstan), Panama-Tibet(Panama), Tibet-Thaïland(Thailand)


NB :Le travail engagé par notre ami Francis se poursuit : c'est Pascal Dautancourt qui se chargera désormais du suivi des demandes et propositions des communes.
N' hésitez pas à solliciter vos élus en ce sens... et à entrer en contact avec Pascal:

ASSOCIATION FRANCE-TIBET 
Campagne « Parrainage de communes du Tibet » 
13 le débucher 28260 ANET
Tél.             06.75.66.24.51      .
Pascal.dautancourt@gmail.com

 

 

La campagne de parrainage continue. N'hésitez pas à solliciter votre Maire et à nous contacter si besoin. 

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