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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 23:18

LCI

Les autorités chinoises ont promis d'empêcher les troubles au Xinjiang de s'étendre après les émeutes sanglantes d'Urumqi, qui ont fait au moins 156 morts, selon le dernier bilan. Et elles ont déployé dans les rues de la capitale de cette région majoritairement musulmane un impressionnant dispositif policier, après avoir déjà arrêté plus de 1400 personnes. Certains quartiers ont été mis sous loi martiale "pour le maintien de l'ordre public", selon les termes d'une porte-parole du gouvernement régional. Et sur la grande place de la ville, la place du Peuple, toujours interdite au public, des centaines de policiers anti-émeutes ont pris position, avec boucliers, casques et matraques. Sans parvenir pour autant à dissuader des manifestants de braver une nouvelle fois le pouvoir ce mardi.

Au moins 200 personnes sont ainsi descendues dans les rues, en présence de journalistes ; au sein du défilé, beaucoup de femmes demandant des comptes sur la disparition de leurs proches, et dénonçant des arrestations arbitraires après les rafles massives qui ont suivi les troubles : "ils ont emmené tous les jeunes, tous ceux dans les vingt ans. Nous voulons qu'ils reviennent", a lancé l'un d'eux. La manifestation a duré presque une heure, dans un face à face tendu avec les forces de l'ordre, avant que la police ne réussisse à disperser la foule pacifiquement, tandis que les journalistes étaient reconduits à leurs hôtels. Un peu plus tard, ce sont quelques centaines d'habitants de l'ethnie Han, majoritaire en Chine et visée par les émeutes du week-end, qui sont descendus à leur tour dans les rues armés de bâtons avant d'être dispersés par la police à grand renfort de gaz lacrymogènes.

Tension larvée dans toute la région

Dimanche soir, les Han ont été visés par des manifestants qui ont mis à sac des commerces, battu des gens et incendié des véhicules lors de la pire flambée de violence depuis des décennies dans cette région autonome du nord-ouest de la Chine, aux fortes tensions ethniques. Pékin a accusé les Ouïghours en exil, notamment le Congrès mondial ouïghour de la dissidente en exil Rebiya Kadeer, d'avoir fomenté les violences. Mais les exilés ouïghours ont affirmé que les événements avaient dégénéré après que les forces de l'ordre chinoises eurent tiré sur des manifestants pacifiques. 

Avec plus de 8 millions de membres, les Ouïghours forment la plus importante communauté ethnique au Xinjiang, où les minorités se plaignent du joug de Pékin et de la politique de sinisation. Les autorités, qui affirment depuis des années faire face au Xinjiang à une menace terroriste et séparatiste soutenue de l'étranger, ont promis de ne pas baisser la garde et de "prendre les mesures les plus fortes (...) pour préserver la stabilité régionale".

La tension est également vive dans d'autres villes et districts de cette vaste région désertique et montagneuse. Selon l'agence Chine Nouvelle, "la police a des indications selon lesquelles des gens cherchent à organiser de nouveaux troubles" à Kashgar, dans l'extrême ouest du Xinjiang, à Aksu, une ville sur la route Urumqi-Kashgar, ainsi que dans une préfecture kazakhe, Yili, à l'ouest d'Urumqi. Les autorités ont d'ailleurs dispersé lundi soir 200 personnes qui voulaient se rassembler à la mosquée de Kashgar, selon l'agence. Dans cette oasis sur l'ancienne route de la soie, les activités ont tourné au ralenti lundi et la police a érigé des barrages sur les routes menant de l'aéroport à la ville.

D'après agence

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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 23:16

20 minutes.fr

Les policiers chinois ont débarqué chez Bagdro, dans son village tibétain, près de Lhassa, un matin de 1988. Ils l'ont enchaîné nu à un arbre et l'ont frappé. « Tu veux que le Tibet soit indépendant ? Tu ne peux aller nulle part. Ici, c'est le monde des Chinois. » Puis ils l'ont jeté en prison. Bagdro y a retrouvé d'autres moines qui, comme lui, exigeaient de « libérer le Tibet », comme le clame le pin's qu'il porte en ce matin de juin à Paris. « J'avais peur, c'était la première fois que j'allais en prison », se souvient-il. Celle de Gutsa, près de Lhassa, est réputée pour la violence des traitements infligés aux détenus. Pendant sept mois, Bagdro reçoit électrochocs, coups et brûlures de cigarettes sur le visage. Epuisé, il finit par signer le papier qu'on lui présente, sur lequel il est écrit que « le Tibet fait partie de la Chine ». Il est ensuite envoyé dans une autre prison, « pire encore ». Il y restera quatre ans, avant d'être libéré grâce à la mobilisation internationale.

A 38 ans, Bagdro, aujourd'hui réfugié à Dharamsala (Inde), fait aujourd'hui le tour du monde pour témoigner. Il a été entendu par la Haute Cour de justice espagnole, qui instruit une plainte déposée en 2005 par le Comité de soutien au Tibet pour « crimes contre l'humanité » à l'encontre du peuple tibétain.

Très actif dans la défense de la cause tibétaine, Bagdro ignorait pourtant jusqu'au nom du dalaï-lama lorsqu'il était enfant. Jamais le mot « Tibet » n'avait été prononcé dans l'école chinoise de son village, dépourvu d'eau et d'électricité. Jamais il ne l'avait entendu non plus dans la bouche de ses parents, agriculteurs, qui redoutaient d'être arrêtés. Ce n'est qu'une fois devenu moine, à 16 ans, qu'il a découvert l'histoire de son peuple. « Les touristes commençaient à venir dans la région. Un couple m'a donné le livre du dalaï-lama. Ça a été un choc. » Il écrit alors une lettre pour la libération du Tibet qu'il distribue dans le village. « J'étais prêt à sacrifier ma vie », dit-il.

Parmi ceux qui l'ont aidé à sortir de prison, Danielle Mitterrand occupe une place de choix. A tel point que lors de la Coupe du monde de football en 1998, Bagdro prie chaque jour au temple pour l'équipe de France. « Mme Mitterrand m'avait sauvé la vie, donc la France devait gagner ! » Ses prières sont exaucées. Mais onze ans plus tard, la déception se lit sur son visage. En 2009, Paris n'a pas officiellement reçu le dalaï-lama, Nicolas Sarkozy s'est rendu aux JO de Pékin, contrairement à ce qu'il avait d'abord annoncé, et les contrats avec la Chine se sont multipliés. « Le chef de l'Etat a changé très vite ! », remarque Bagdro, qui guette un nouveau revirement du « président du pays des droits de l'homme ». W

Faustine Vincent

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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 23:14

TRIBUNE DES DROITS HUMAINS

Pierre Haski/Rue89 - Urumqi, la capitale du Xinjiang dans le nord-ouest de la Chine, a connu dimanche une journée sanglante : 156 morts et plus de 800 blessés, lors de la répression violente d'une manifestation de Ouïgours protestant contre des violences éthniques à l'autre bout du pays, dans une usine du Guangdong.

Le Xinjiang est peu présent dans l'actualité, bien moins que le Tibet : c'est pourtant un enjeu déterminant pour la Chine et le test de la capacité de ses dirigeants à gérer la diversité ethnique dans l'ensemble du pays. Grand comme trois fois la France, riche en pétrole et en gaz, le Xinjiang est situé, comme le Tibet, aux marches de l'empire chinois, et a un peuplement différent de la majorité Han qui constitue le socle de la Chine. Située aux confins de l'Asie centrale, cette province, aussi appelée Turkestan oriental à certains moments de son histoire, est au coeur de la route de la soie, la grande voie de commerce et de circulation du premier millénaire, et, à ce titre, objet de convoitises.

La route de la soie, convoitée et disputée

Lorsque les touristes venus du reste de la Chine arrivent à Kashgar, la ville la plus à l'ouest du Xinjiang, ils vont systématiquement visiter le mémorial de Ban Chao (32-102), « maréchal » de la dynastie des Han, qui conquit la région en l'an 94 de notre ère. Une manière de se renforcer dans l'idée qu'ils sont ici chez eux depuis près de deux millénaires, malgré un environnement qui peut leur sembler bien loin de leur monde de Pékin et Shanghaï…

L'histoire est évidemment un peu plus compliquée et, depuis l'an 94, la route de la soie a vu défiler conquérants et marchands, prophètes et soldats à un rythme accéléré. Ce qui est assuré, c'est que la Chine, impériale ou communiste, a toujours voulu faire main basse sur cette région stratégique, qui détient les principales réserves de pétrole et de gaz de la Chine, et lui donne un accès à l'Asie centrale ex-soviétique, au Pakistan ou à l'Afghanistan. Comme pour le Tibet, lorsque le pouvoir central chinois était faible, la région reprenait le large vis-à-vis de ces ambitions chinoises. Le Xinjiang fut solidement arrimé à l'empire chinois sous le règne conquérant de l'empereur Qianlong , qui marqua l'apogée des Qing, mais il lui échappa lorsque l'empire se délita.

Comme le Tibet, le Turkestan oriental était indépendant lorsque la guerre civile chinoise faisait rage dans la première moitié du XXe siècle, jusqu'à ce que les troupes de Mao Zedong fassent leur entrée à Pékin, en 1949. Pékin n'exerçait plus aucune autorité sur le grand ouest, où avait été proclamée une république démocratique du Turkestan oriental. Dans la confusion de cette époque, alors que s'affrontaient dans cette région des courants nationalistes, des islamistes, des prochinois et des prosoviétiques, la victoire de Mao mit fin à l'incertitude. Le Grand Timonier fit ce qu'il fallait pour reprendre le contrôle du Tibet comme du Xinjiang.

Mao fit venir à Pékin pour des négociations les dirigeants nationalistes qui tentaient de préserver leur république indépendante. Accident ou traquenard ? Toujours est-il que leur avion s'écrasa le 27 août 1947, et l'ensemble du leadership nationaliste ouïgour fut décimé. Trois mois plus tard, les troupes de l'armée populaire de libération (APL) chinoise faisaient leur entrée dans la capitale, Urumqi.

Objectif peuplement

Depuis 1949, le Xinjiang est fermement entre les mains du pouvoir central pékinois, malgré son appellation officielle de République autonome. Dès 1950, une politique d'émigration massive de Hans de l'est de la Chine fut lancée, et un corps militaire, le Bingtuan, fut créé pour allier les tâches de défense à celles de mise en valeur et de peuplement du Xinjiang. Un demi-million de soldats-paysans furent ainsi acheminés vers le Xinjiang au cours des cinq premières années de la République populaire. Ce corps existe encore et assure l'ossature du peuplement de la région, face à une Asie centrale devenue périlleuse. Cette politique a surtout pris son essor avec la construction, dans les années 90, de la voie de chemin de fer Urumqi-Kashgar, reliée au réseau ferré chinois. Aujourd'hui, sur ce train, se croisent quotidiennement des militaires en permission, des Ouïgours en voyage et de nouveaux immigrants venus de l'est de la Chine, balluchon sur l'épaule, en route vers ces nouvelles terres de conquête de l'Ouest.

C'est évidemment la principale source de tension entre une population locale qui se voit progressivement marginaliser, démographiquement, économiquement et politiquement. Officiellement, les Ouïgours et les autres « nationalités » du Xinjiang (Kazakhs, Kirghizes, etc.) sont toujours majoritaires, mais les Han, le groupe dominant en Chine, constituent plus de 40% des quelque 20 millions d'habitants du Xinjiang. Cette installation fait coexister deux sociétés aux valeurs contradictoires. Ainsi, à Kashgar, la ville nouvelle chinoise a été bâtie en tournant le dos au bazar ouïgour qui tombe en ruine. Entre les deux, une sculpture géante de Mao, l'une des rares construites après sa mort où que ce soit en Chine… Dans le quartier Han, on vit exactement comme dans l'est de la Chine, loin de l'islam de plus en plus rigoriste qui devient le refuge croissant des Ouïgours marginalisés. Car la question nationale et identitaire ouïgour se double de plus en plus d'un combat religieux comme dans l'ensemble de cette zone d'Asie centrale instable et agitée.

Quelques centaines de mètres seulement séparent les lieux des deux photos ci-dessous. La première est en marge d'un défile de mode pour robes de mariées côté Han, la seconde est dans le bazar Ouïgour de la ville, beaucoup plus conservateur. Les deux mondes se croisent, s'ignorent, et parfois s'affrontent.

Urumqi, où se sont déroulées les sanglantes émeutes de dimanche, présente la situation paradoxale d'être la seule ville du Xinjiang où les Han sont majoritaires. Là aussi, un sérieux contraste entre le quartier Han et le quartier Ouïgour ; d'un côté le business chinois, de l'autre le bazar et les vendeurs dans la rue. Entre les deux, là aussi, la méfiance, l'incompréhension, l'hostilité, les préjugés.

Ces émeutes posent le problème de la réalité de la coexistence ethnique au sein de l'ensemble chinois. Derrière la façade de l'unité entre les 56 nationalités recensées en Chine, et de l'« harmonie » officielle, la réalité est plus prosaïque, plus coloniale, un mot qui fait hurler à Pékin. Au Tibet l'an dernier, au Xinjiang cette année, les mêmes causes produisent les mêmes effets.

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 00:14

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 00:09


LE POINT

Publié le 06/07/2009 à 22:53 Reuters

Des émeutes, que Pékin impute à des séparatistes musulmans en exil, ont fait 156 morts dans le Xinjiang, région du nord-ouest de la Chine peuplée pour moitié d'Ouïghours, communauté turcophone et sunnite, selon le bilan officiel communiqué lundi.

Les violences, dont le précédent bilan avancé par le chef local du Parti communiste, faisait état de 140 morts, ont éclaté lorsque plusieurs centaines de personnes sont descendues dans les rues d'Urumqi, chef lieu de la province autonome.

Des véhicules ont été saccagés ou incendiés et des heurts ont opposé manifestants et forces de l'ordre qui ont procédé à plusieurs centaines d'arrestations, rapporte l'agence officielle Chine nouvelle.

Vingt mille policiers, militaires et pompiers ont été mis à contribution pour ramener le calme, ce qui n'a visiblement pas empêché l'agitation de se propager.

Deux cents personnes qui "essayaient de se rassembler" à la mosquée Id Kah, dans le centre de Kashgar, ont ainsi été dispersées dimanche soir, poursuit l'agence officielle.

La police, ajoute-t-elle, dispose de preuves attestant que des "troubles" ont été fomentés à Aksu et dans la province de Yili Kazakh, zone frontalière qui a déjà été le théâtre d'affrontements ethniques à la fin des années 90.

Le bilan des tués ne fait pas de distinctions ethniques, mais les Hans seraient plus nombreux parmi les victimes, ce qui évoque une explosion de colère à l'égard de l'ethnie majoritaire en Chine et dominante sur plan économique au Xinjiang.

"C'était comme une zone de guerre ici, avec beaucoup de cadavres de l'ethnie Han étendus sur la route", a déclaré le directeur adjoint de la Sûreté d'Urumqi, cité par Chine nouvelle.

Lundi soir, le calme semblait revenu dans la ville, où les forces de l'ordre sont présentes en nombre depuis de longues années.

Les Etats-Unis ont invité lundi toutes les parties à la retenue. "Nous sommes profondément préoccupés par les informations faisant état de nombreux morts et blessés après les violences d'Urumqi, dans l'ouest de la Chine. Les informations ont jusqu'ici été imprécises quant aux circonstances de ces décès et de ces blessures, il serait donc prématuré de commenter ou de spéculer davantage", a déclaré Robert Gibbs, porte-parole de la Maison blanche.

DES VIOLENCES "PRÉMÉDITÉES ET ORGANISÉES"

Outre les 156 morts, chine nouvelle fait état de 816 blessés et précise que l'hôpital du peuple, principale structure médicale d'Urumqi, a admis 291 personnes dont 17 sont ensuite décédées.

Parmi les victimes, 233 étaient des Hans, la nationalité majoritaire en Chine, 39 des Ouïghours et les autres appartenaient à d'autres minorités ethniques.

Les émeutes ont débuté après une manifestation contre la réponse du pouvoir chinois à des heurts entre des membres de l'ethnie Han et des ouvriers ouïghours, fin juin dans l'extrême sud-est de la Chine. Deux membres de l'ethnie ouïghoure avaient été tués à Shaoguan, ville du Guangdong.

Un haut responsable du gouvernement chinois a imputé ces troubles aux forces extrémistes de l'étranger, laissant entendre que les autorités allaient sévir dans cette région sous haute tension.

"Il s'agit de violences criminelles qui étaient préméditées et organisées", a dit ce responsable cité par Chine nouvelle.

"Après l'incident (de Shaoguan), les trois forces de l'étranger se sont évertuées à faire monter tout ça et ont saisi cette occasion pour nous attaquer, appelant à des manifestations dans les rues", a déclaré Nuer Baikeli, gouverneur du Xinjiang, dans un discours télévisé.

L'expression "trois forces" se rapporte à des groupes que le gouvernement accuse de velléités séparatistes, d'actions militantes et d'extrémisme religieux.

Les organisations ouïghoures en exil ont nié l'existence d'un complot présumé et disent que les émeutes sont le fruit de la colère grandissante envers les politiques gouvernementales et la domination de l'ethnie Han dans le secteur économique.

"Ils nous accusent afin de détourner l'attention des Ouïghours de la discrimination et de l'oppression qui ont provoqué cette manifestation", a déclaré Dilxat Raxit, porte-parole du Congrès ouïghour mondial exilé en Suède.

"Ça a commencé comme une assemblée pacifique. Il y avait des milliers de gens qui criaient pour la fin des discriminations ethniques (...) Ils n'en peuvent plus de souffrir en silence", a-t-il ajouté.

Les accusations de complot à l'encontre des mouvements indépendantistes en exil font écho à celles lancées l'année dernière, lors des émeutes au Tibet imputées par Pékin à "la clique du dalaï-lama".

Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a appelé à un respect du droit de manifestation. "Il s'agit d'un principe de base de la démocratie. Je renouvelle mon appel en ce sens à tous les pays du monde", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à Genève.

Avec Benjamin Kim et Yu Le, version française Nicole Dupont, Henri-Pierre André, Grégory Blachier et Jean-Philippe Lefief

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 00:02
6 juillet 09

Amnesty International exige des autorités chinoises qu’elles ouvrent une enquête transparente et indépendante sur les morts survenues dans la province du Xinjiang et qu’elles traduisent les responsables en justice. Les personnes arrêtées simplement pour avoir fait usage de leur droit à la liberté de rassemblement et d’opinion doivent être immédiatement relâchées.

Selon certaines informations, plusieurs centaines de personnes ont été arrêtées dans la province du Xinjiang et près de 140 personnes auraient été tuées lors de manifestations.

« Les autorités chinoises doivent assumer la responsabilité de ces morts et de ces arrestations. Toutes les personnes arrêtées uniquement pour avoir fait usage de leur droit à la liberté de rassemblement et d’opinion doivent être immédiatement relâchées », a déclaré Christine Heller, coordinatrice du travail sur la Chine à la Section suisse d’Amnesty International. « Amnesty International exige des autorités chinoises qu’elles ouvrent immédiatement une enquête transparente et, qu’en cas d’inculpations, elles garantissent des procès équitables, conformes aux normes internationales. La peine de mort ne doit en aucun cas être appliquée. »

Depuis les années 1990, les Ouïghours de Chine sont régulièrement la cible de violations massives et systématiques des droits humains, comme le montre le briefing ci-joint, intitulé « L’identité ethnique ouïghoure menacée en Chine » (avril 2009).

PDF - 562.8 ko
Un rapport d’AI sur les Ouïghours en Chine

Les arrestations arbitraires, les mauvais traitements, la disparition forcée d’activistes ouïghours sont monnaie courante. La liberté de religion de la population ouïghoure, en majorité musulmane, et ses droits sociaux et culturels sont sévèrement restreints.

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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 23:52


LE POINT

Publié le 06/07/2009 à 16:18 

ÉMEUTES AU XINJIANG

AFP

Plusieurs pays ainsi que les Nations unies ont appelé "à la retenue" et au respect des droits démocratiques après des émeutes en Chine qui ont fait au moins 140 morts dimanche au Xinjiang, province à majorité musulmane du nord-ouest.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé tous les pays au respect des droits démocratiques, tandis que le président italien Giorgio Napolitano qui recevait son homologue chinois Hu Jintao soulignait son attachement aux droits de l'homme et que le gouvernement britannique demandait à Pékin et aux émeutiers de faire preuve de "retenue".

"Tous les différends, qu'ils soient à l'intérieur (d'un pays) ou au niveau international, doivent se résoudre pacifiquement par le dialogue", a déclaré M. Ban depuis Genève, en réponse à une question sur les émeutes.

"Les gouvernements concernés doivent aussi agir avec la plus extrême prudence, prendre les mesures nécessaires pour protéger la vie et la sécurité de la population (ainsi que) la liberté d'expression, de réunion, la liberté d'information", a-t-il ajouté. "Ce sont là les principes de base de la démocratie et c'est ce à quoi j'exhorte à nouveau tous les pays du monde", a-t-il conclu.

Présentant ses condoléances à "tout le peuple chinois, avec en premier lieu le peuple de la province autonome Ouïghour du Xinjiang", la Turquie s'est dite "convaincue que la Chine prendra les mesures nécessaires pour empêcher la répétition d'incidents similaires", selon un communiqué officiel.

Ankara a souvent dit soutenir la souveraineté chinoise et rejeter tout séparatisme turcophone. "Nous attendons que justice soit faite lorsque les responsables des événements seront trouvés", a souligné le ministère des Affaires étrangères dans le communiqué.

Les violences ont éclaté au Xinjiang alors que le président chinois Hu entamait une visite officielle en Italie, précédant sa participation à un sommet du G8 dans la péninsule.

"Le développement et le progrès économique et social qui sont en train d'être réalisés en Chine posent de nouvelles exigences en matière des droits de l'homme", a déclaré M. Napolitano, à l'issue de son entrevue avec M. Hu.

La question du respect des droits de l'homme est "un sujet que l'Italie a toujours affronté et entend affronter dans le respect maximum des arguments chinois, de l'intégrité et de l'autonomie décisionnelle de la Chine et de ses institutions", a-t-il ajouté.

Ce à quoi M. Hu a répondu: "L'amitié entre les peuples chinois et italien est enracinée dans la tradition et elle se base sur l'égalité, le respect mutuel et la confiance réciproque."

De son côté, la Grande-Bretagne s'est dite "préoccupée" par les "informations sur les violences et le bilan des pertes humaines", selon le porte-parole du Premier ministre britannique Gordon Brown. "Nous appelons chaque camp à la retenue et, si possible, à ce que les problèmes soient réglés par le dialogue", a-t-il ajouté.

Des émeutes ethniques ont éclaté dimanche à Urumqi, capitale régionale du Xinjiang, dans l'extrême nord-ouest chinois, faisant au moins 140 morts et plus de 800 blessés, selon les autorités locales.

Le Xinjiang, peuplé notamment de 8,3 millions de Ouïghours, des musulmans turcophones, est régulièrement la proie de troubles séparatistes.

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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 23:48

L'EXPRESS

Par Olivier Tesquet, publié le 06/07/2009 16:55 - mis à jour le 06/07/2009 17:00

 

Depuis dimanche, des troubles ethniques agitent violemment la province chinoise du Xinjiang, d'abord à Urumqi et ce lundi à Kachgar. Décryptage des émeutes avec Jean-Paul Domenach, directeur de recherche au CERI et auteur de La Chine m'inquiète.

Ces émeutes ont-elles un précédent?

Le Xinjiang est une véritable colonie. Ce n'est pas pour rien que son nom signifie "la nouvelle frontière". Tout au long d'une histoire très complexe, les empereurs chinois ont cherché à maîtriser cette province. Depuis la naissance de la République populaire de Chine en 1949, les troubles n'ont jamais cessé.

Il existe une véritable détestation entre les Hans et les Ouïghours. Jusqu'à la fin des années 80, les troupes chinoises n'hésitaient pas à riposter au canon où à arroser des foules entières au jet d'eau par -10°C. Et depuis les attentats du 11 septembre, le gouvernement y mène une répression sauvage sous le pavillon de la lutte contre le terrorisme.

Peut-on dresser un parallèle avec les troubles qui ont secoué le Tibet en 2008?

La situation est similaire dans le sens où il s'agit d'une insurrection au retentissement extérieur. Là où le Tibet avait une résonance au sein de la communauté internationale, le Xinjiang [province à majorité musulmane, ndlr] trouve son écho dans le monde musulman. Comme à Lhassa, les émeutes d'Urumqi ont une allure ethnique, et la répression y est sauvage.

Et quelles sont les différences?

Selon les premières informations dont nous disposons, le mouvement au Xinjiang semble plus spontané qu'organisé.

Les Ouïghours sont des bagarreurs

Ensuite, les Ouïghours sont une ethnie extrêmement vigoureuse, solidement organisée en tribus. Ce sont des bagarreurs. Mais surtout, contrairement aux Tibétains, dont l'organisation ressemble plus au Nom de la Rose, ils possèdent des élites, notamment économiques. Cela rend le contexte beaucoup plus dangereux pour le pouvoir central.

Justement, quelle position risque d'adopter le régime?

Je suis intimement persuadé que les dirigeants du Parti trouvent leur compte dans cette agitation. Avec un communisme en perte de vitesse, le nationalisme est un argument fédérateur. Ainsi, ils n'auront aucun mal à justifier la fermeture des frontières, le blackout médiatique et la sauvagerie à bureaux fermés qui attend la communauté ouïghoure.

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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 23:40

LE TEMPS. CH

Chine 16:13
Catherine Frammery
La répression hier d’une manifestation à Urumqi, capitale du Xinjian, a officiellement fait 140 morts et des centaines de blessés. Plus de 800 Ouïghours ont été arrêtés. Entretien avec le chercheur Jean-Philippe Béja.

Couvre-feu, patrouilles de police, blocage des sites web et des réseaux de portables: la situation reste très tendue ce lundi à Urumqi, la capitale du Xinjiang, où des manifestations hier ont dégénéré en bain de sang, avec la mort de 140 personnes selon un bilan officiel. Le Xinjiang est cette province située à la frontière ouest de la Chine, proche de l’Asie centrale, et peuplée de Ouïghours, une forte minorité musulmane et turcophone. Les émeutes d’hier sont les plus graves depuis des décennies. Décryptage de la situation avec Jean-Philippe Béja, directeur de recherches au Centre d’études français sur la Chine contemporaine de Hong Kong.

Le Temps: Quelle est l’origine de ces violences?

Jean-Philippe Béja: Il s’agit apparemment d’une manifestation, pacifiqueau début si on en juge par les images diffusées sur Youtube, qui a dégénéré. Cette manifestation voulait dénoncer la mort de deux ouvriers ouïghours, tués lors d’une autre grande manifestation dans le sud de la Chine après avoir été accusés de viol. Des milliers de personnes se sont donc rassemblées et les forces de l’ordre sont intervenues.

– Comment expliquer la brutalité de cette répression, et la diffusion de ces images ?

– C’est une énorme répression. Que les autorités chinoises annoncent un chiffre de 140 morts est un signe qu’ils ont voulu frapper fort, à la veille du 60e anniversaire de la création de la République populaire (le 1er octobre). Elles rejouent un peu le scénario tibétain de 2008, les images des violences de Lhassa avaient été montrées pour que l’opinion publique se range du côté du pouvoir. Ici de façon similaire on montre la brutalité des Ouïghours pour obtenir le soutien des Chinois. L’ampleur de cette répression est aussi destinée à faire peur aux Ouïghours, ce chiffre montre que les forces de l’ordre n’ont pas fait de détail, les centaines d’arrestations montrent aussi que toutes les personnalités ouïghours, tous ceux suspectés d’avoir pu jouer un rôle ont dû être arrêtés. Les Chinois ont frappé très fort.

– Pékin accuse l’étranger d’être derrière les troubles, et notamment le Congrès ouïghour dont la présidente vit en exil aux Etats-Unis

– La communauté ouïghour n’est pas organisée comme le sont les Tibétains. La seule personnalité connue est effectivement Rebiya Kadeer, réfugiée aux Etats-Unis, mais à l’étranger les Ouïghours appartiennent à de nombreuses associations, en Turquie, en Allemagne, il y a aussi quelques organisations islamiques comme l’ETIM, Mouvement islamique du Turkestan oriental. Il est intéressant de remarquer que Pékin accuse Rebiya Kadeer, sans prendre de gants donc avec les Américains, alors qu’en accusant les islamistes, on n’est généralement pas mal vu des Occidentaux… En réalité il n’y a pas besoin d’orchestrer des violences de l’extérieur, les tensions sont déjà très fortes.

– Comment sont les relations entre Hans et Ouïghours actuellement?

– Elles sont très tendues, et ce n’est pas nouveau. Dans les années 1980 il y avait eu des améliorations, ainsi Rebiya Kadeer, l’héroïne ouïghoure, la femme d’affaires qui avait réussi, a été élue au parlement; mais il y a eu un raidissement très fort depuis le milieu des années 1990, quand les Chinois ont estimé que l’intégration des Ouïghours était un échec. Rebiya Kadeer a été emprisonnée puis expulsée. Depuis 1995 les Ouïghours sont en butte à des tracasseries, ils ont du mal à manifester en public leur spécificités culturelles, leur identité, il y a un fort contrôle sur les mosquées. Ils sont aussi économiquement discriminés, les Hans ont davantage profité de l’essor économique, beaucoup de Hans viennent parfois comme simples travailleurs saisonniers, aujourd’hui il y a plus de Hans que d’Ouïghours à Urumqi (la capitale). Dans les campagnes l’appauvrissement est objectif, ainsi les champs de coton qui appartiennent aux militaires utilisent-ils l’eau des oasis au détriment des Ouïghours ruraux. Il existe un très fort ressentiment. Mais il n’y a pas de mouvement organisé, politique.


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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 16:30

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Livres Editions GAT CONCEPT

 

NOUVEAUTÉ 

 

Les livres des Editions GAT CONCEPT sont en vente auprès de notre association.

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Campagne de Parrainage de communes du Tibet

CAMPAGNE  PARRAINAGE DE COMMUNES DU TIBET :

  http://www.parrainages-villes-tibet.org/

 

Pour télécharger le dossier :

 

http://www.parrainages-villes-tibet.org/le-dossier-parrainages/

 

 

CAMPAGNE DE PARRAINAGE DE COMMUNES DU TIBET
PAR DES MUNICIPALITÉS EUROPEENNES

 

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ASSOCIATIONFRANCE-TIBET

Campagne« Parrainage de communes du Tibet »

13 le débucher 28260 ANET

Tél.06.75.66.24.51.

pascal.daut@live.fr

http://www.tibet.fr/pdf/Parrainage%20de%20communes%20du%20Tibet%20doc0.pdf

    

Liste des communes actualisée 

Campagne de “Parrainage de Communes du Tibet”
Objectif: Préserver le riche Héritage Culturel des Tibétains.

 

 

1-Salles Sur Garonne(31390) - Jean-Louis Halioua / Lhatse

2-Beckerich - Luxembourg- Camille Gira / Gyama 

3-Crest (26400)- Hervé Mariton / Lithang

4-Brouckerque(59630)- Jean-Pierre Decool / Siling

5-Bray-Dunes(59123)- Claude Marteel / Kardze 

6-Coudekerque-Branche(59210)- David Bailleul / Dhartsedo

7-Sisteron(04200) – Daniel Spagnou / Nyingtri 

8-Dieffenthal(67650) - Charles Andrea/ Jaqung

9-Pezens(11170)- Jean-Pierre Botsen / Dingri

10-Lugagnan(65100) - Jacques Garrot / Lhokha

11-Bourgtheroulde Infreville(27520) - Bruno Questel / Samye

12-Saint Laurent du Var(06700) - Henri Revel /Taktser

13-Divonne-Les-Bains(01220) - Etienne Blanc / Kyirong

14-L'Argentière-la-Bessée(05120) - JoëlGiraud/ Shethongmon

15-Lamothe-Goas(32500)- Alain Scudellaro / TsangLukner Shakar

16-St Genés Champanelle(63122) - Roger Gardes / Dromo

17-Festes et St André(11300) - Daniel Bord / Tadruk

18-Paris XI(75011) – Patrick Bloche / Lhassa

19–Manduel(30129) - Marie-Louise Sabatier/  Gyantse

20- Créon (33670) - Jean-Marie Darmian / Ruthok

21- Valouse (26110) - Patrick Liévaux / ShagRongpo

22- Plouray (56770) - Michel Morvant / Tsari 

23– Lans-en-Vercors (38250) - Jean-Paul Gouttenoire /Jomda

24– La Chapelle-Saint-Ursin (18570) - Yvon Beuchon/Sangchu-Labrang

25-Soulom(65260) - Xavier Macias / Chongye

26- Saint-Thomas-en-Royans (26190) – Christian Follut/ Jol

27-Merville(59660) - Jacques Parent /Dzogang

28- Mourenx (64150) - DavidHabib/ Tsona

29– Lavaur (81500) -BernardCarayon / Shigatse

30– Izeure (21110) -Catherine Lanterne /Yubeng

31-Artiguelouve(64230) -  Éline Gosset / Nyethang

32- Digne-Les-Bains(04000) - SergeGloaguen/Kumbum

33- Lavelanet-de-Comminges(31220) - Évelyne Delavergne / Narthang

34- Le Vigan (30120) - Eric Doulcier / Dergé

35– Bourbourg(59630)- FrancisBassemon / Shalu

36- Gensac-sur-Garonne(31310)- Henri Devic / Gadong

37- Bax(31310) - Philippe Bedel/ Rong

38- Carbonne(31390) - Guy Hellé/ Nagartse

39–Epinac(71360)- Jean-François Nicolas / Sakya

40– Amfreville-La-Mi-Voie(76920) – Luc Von Lennep / Phari

41- Le Cannet-des-Maures(83340) - Jean-Luc Longour / Gyatsa

42– Latrape(31310) - Jean-Louis Séguela / Riwoche

43– Sciez (74140) -Jean-LucBidal / Gyalthang

44– Widehem(62630) - Pierre Lequien / Taklung

45– Nieppe(59850) -MichelVandevoorde / Tsongdu(Nyalam)

46– Montbéliard(25200) - JacquesHélias / Kharta

47– Marzens(81500) -DidierJeanjean / Nagchu

48– Vitrolles(13127) - LoïcGachon / Tsethang-YumbuLakhang

49- Labastide-Saint-Georges(81500) - Jacques Juan / KhymZhi Shang

50– Bouchemaine(49080) - Anne-Sophie Hocquet de Lajartre / TashiDorje – Jhado/ Lac Namso

51–Ussel (46240)-Jean-Paul David / Rumbu

52-Sembrancher(1933) – Suisse- Bernard Giovanola / Rongbuk

53– Beurizot(21350) - Hugues Baudvin /Yerpa

54–Mailholas(31310)- Gérard Carrère / Dorjeling

55– Briançon(05100)- GérardFromm /Pelyul

56– Hondschoote(59122) - Hervé Saison / Markham

57– Aiguefonde(81200) – Vincent Garel / Nyemo

58– Vers sur Selle (80480)- Thierry Demoury / Dechen

59-Bennwihr (68690) – Richard Fuchs /Chamdo

60-– St Valéry sur Somme(80230)- Stéphane Haussoulier / Sera

61-Corby- Angleterre-JeanAddison / Rigul

62– Billere (64140)- Jean-Yves lalanne / Surmang

63-Marcq en Yvelines (78770)- Pierre Souin/ Drigung

 
De nombreuses autres Municipalités ont aussi été contactées par les Membres des Groupes Tibet du Parlement(189 députés) et du Sénat(67 sénateurs) et par la plupart des Membres des Groupes de Soutien au Tibet… Suite à cette mobilisation, nous espérons de nombreuses autres Municipalités !

 58 Associations Internationales de Soutien auTibet ont déjà adhéré à cette campagne;
Passeport Tibétain(Essert-90), Montagne du Bonheur(Paris-75), Briançon-05 Urgence-Tibet, France-Tibet
National, Collectif Tibet-Dunkerque(59), Maison des Himalayas(Gonnehem-62), France-Tibet-Île de la
réunion(974), Association Provence-Himalaya(Vitrolles-13), Nos Amis de l’Himalaya(Bordeaux-33), France-
Tibet / Nord-Pas de Calais(Lille-59), Aide et Espoir pour le Monde Tibétain(Amiens-80), SOS Tibet(Lyon-69),
Culture en Exil(Nantes-44), Lotus Himalaya(Maubeuge-59), Corse-Tibet(Porto Vecchio-20), Liberté au
Tibet(Sélestat-67), Objectif Tibet(Sciez-74), France-Tibet Maine/Anjou(Angers-49), Alliance Tibet-
Chine(Paris-75), Lions des Neiges(Lyon-69), Tibet-Languedoc(Nîmes-30), Drôme Ardèche – Tibet(Valence-
26), Jamtse Thundel(Gras-07), Tibet, Vallée de La dröme(Crest-07), ART (Aide aux Réfugiés
Tibétains)(Grenoble-38), Association des Elus Verts Pour le Tibet(Paris-75), Espoir pour le Tibet(Vannes-56),
Don et Action pour le Tibet(Yvry Sur Seine-94), Collectif Action-Tibet-vérité(Marzens-81), Institut Vajra
Yogini(Marzens-81)- Autodétermination Tibet(Rabat les Trois Seigneurs-09), Association Falun
Gong(Bordeaux-33), Rencontres Tibétaines(Toulouse-31), Matchik Labdreun(Marseille-13), Tibet-
Normandie(Rouen-76), APACT(Pau-64), Tutti Frutti International(Villeneuve d’Ascq-59), France-Tibet-Isère,
Association Amitié Suisse-Tibet(AAST), Gesellschaft Schweizerisch-Tibetische- (Suisse), Tibetet Support
Association - (Hongrie), Tibetan Programme of the Other Space Foundation - (Pologne), Casa del Tibet -
(Espagne), Svensk Tibet Komitten - (Suède), Tibet Support Group-Ireland., Les Amis du Tibet – Luxembourg,
Friends of Tibet India(Delhi), La Casa Del Tibet di Votigno di Canossa(Italy), Tibet Initiative Deutschland
e.v.(Germany), PTC – Pro Tibet Culture(Chili), Tibet Patria Libre(Uruguay), Casa Tibet Mexico(Mexico),
Ganasamannay, Kolkata(India), Costa Rica-Tibet(Costa-Rica), fundacion Tashi delek(spain), Kasakhstan-
Tibet(Kasakhstan), Panama-Tibet(Panama), Tibet-Thaïland(Thailand)


NB :Le travail engagé par notre ami Francis se poursuit : c'est Pascal Dautancourt qui se chargera désormais du suivi des demandes et propositions des communes.
N' hésitez pas à solliciter vos élus en ce sens... et à entrer en contact avec Pascal:

ASSOCIATION FRANCE-TIBET 
Campagne « Parrainage de communes du Tibet » 
13 le débucher 28260 ANET
Tél.             06.75.66.24.51      .
Pascal.dautancourt@gmail.com

 

 

La campagne de parrainage continue. N'hésitez pas à solliciter votre Maire et à nous contacter si besoin. 

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