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3 avril 2009 5 03 /04 /avril /2009 12:00

L'Association Briançon Urgence Tibet participera au Derby de la Meije le vendredi 3 avril, avec stand d'informations et drapeaux du Tibet pour apporter l'information lors de cet événement sportif qui attire plus de 900 coureurs et des milliers de spectateurs .


LE TIBET ET LE DERBY

Depuis maintenant 8 ans, l'Association du Derby de La Meije, par l'intermédiaire de son ex-présidente, Nanouche Crémieu, se mobilise auprès d'associations caritatives qui soutiennent la culture Tibétaine. Il s'agit de tendre un pont entre les Alpes et l'Himalaya, deux cultures de « haute montagne », pas si éloignées.

Pourquoi?

Parce que dans leur message, leur philosophie, il est primordial de garder une attitude bienveillante envers les êtres et la nature, pratiquer amour et compassion.

Parce qu'au-delà d'une simple course et d'un moment festif, le « Derby de La Meije » est aussi une Association qui se mobilise pour aider et soutenir le peuple de culture Tibétaine. Le mot d'ordre est : "Solidaires pas Solitaires".

Les projets menés depuis 2000

Nous avons principalement soutenu des associations et projets qui aident les Tibétains et leur culture à demeurer vivants :

*

Contribution à un monastère en Pays sherpa.
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Contribution à une nonnerie à Lingshed, petit village du Zanskar.
*

Soutien financier pour des opérations de la cataracte chez les populations nomades des plateaux ouest du Tibet.
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Dons à des populations nomades afin qu'elles puissent effectuer un pèlerinage.
*

Contribution aux études de médecine traditionnelle au Ladakh et au Tibet de l'Ouest.
*

Contribution à la formation d'infirmiers et de sage-femmes.
*

Contribution aux études des jeunes de la rue à Lhassa pour l'enseignement du chinois et de la mécanique.
*

Contribution pour la construction d'une école dans une vallée du Ladakh.
* Achat de meubles pour une école au Tibet ou l'on étudie le Tibetain.
* Achat de lits pour un hébergement d'étudiants du Zanskar à Leh (Ladakh).

L'Association du Derby de la Meije fait chaque année des dons. Pour cette 21ième édition, 10% des bénéfices des bars du Derby seront attribuées aux actions pour le Tibet. Pour cette édition, les actions caritatives concernées seront :

* Amélioration de l'hébergement d'étudiants du Zanskar à Leh (Ladakh).
* Mise en place de la culture d'un légume excellent pour son apport en vitamine, dans la région du Tibet central.

Le mot de Nanouche CREMIEU pour 2009


« Soutien à la culture Tibétaine qui nous responsabilise aux conditions de notre avenir et porte un message d'ouverture du coeur à chaque instant de la vie ! Un plus à la solidarité évidente entre "peuples de montagne". Joie et bonheur. »






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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 18:05

FRANCE INFO

La rencontre du président français Nicolas Sarkozy et de son homologue chinois Hu Jintao, en marge du G20 de Londres, constitue le premier pas de la normalisation des relations entre Paris et Pékin. Mais la question tibétaine continue d'empoisonner les rapports franco-chinois.


Les retrouvailles entre les deux dirigeants, qui ne s'étaient pas croisés depuis le G20 de Washington en novembre, se sont déroulées en terrain chinois, dans l'hôtel londonien qui accueille la délégation de Pékin. Les deux délégations sont restées très discrètes sur cette reprise de contact. Côté français, l'Elysée s'est sobrement réjoui "de la reprise d'une relation de confiance", alors que le numéro un chinois, cité par l'agence Chine nouvelle, a souhaité en début d'entretien l'avènement d'une "nouvelle phase dans les relations sino-françaises".

Problème : la Chine a estimé que l'accord conclu avec la France pour mettre fin à la brouille sur le Tibet interdisait aux responsables français de rencontrer le dalaï lama car cela constituerait pour Pékin une ingérence dans ses affaires intérieures.

2 interviews audio

A Londres, Julie Bloch-Lainé  (1'01")

Mathieu Ricard , Représentant du Dalai Lama en France répond à Mireille lemaresquier  (1'51")

L'Elysée n'a pas voulu entrer dans le détail, répondant seulement qu'"il faut se référer au communiqué et seulement au communiqué" publié mercredi par le ministère français des Affaires étrangères. Ce document stipule que, "dans le respect du principe de non-ingérence, la France récuse tout soutien à l'indépendance du Tibet sous quelque forme que ce soit".

Depuis que Nicolas Sarkozy a succédé il y a un an et demi à Jacques Chirac, partenaire politique indéfectible et admirateur de la culture de la Chine, les relations franco-chinoises sont soumises à un incessant mouvement de yo-yo. La Chine avait suspendu la plupart de ses contacts avec Paris et annulé un sommet important avec l'Union européenne en représailles à la rencontre entre Nicolas Sarkozy et le dalaï lama en décembre dernier. Les liens commerciaux entre la France et la Chine ont également souffert du récent coup de froid entre Paris et Pékin. Des missions chinoises d'achat et d'investissement envoyées en Europe ont ainsi fait l'impasse sur la France.

Caroline Caldier, avec agences




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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 15:59

Date : 01/04
Une écrivain chinoise dénonce le livre blanc de Beijing sur la culture tibétaine

Phayul[Mardi 3 mars 2009, 00:09]

Il se passe au Tibet chinois des choses plus graves encore qu'un génocide culturel, affirme une écrivain chinoise vivant au Canada, qui a déjà travaillé au Tibet, comme éditrice d'un magazine chinois.

Article de Phurbu Thinley

Dharamsala, 3 mars : Il y a beaucoup plus qu'un génocide culturel aujourd'hui au Tibet. Ce que la Chine fait là-bas cause des dommages grandissants et irréparables à l'environnement fragile du Tibet qui conditionne le mode de vie unique des Tibétains, selon une écrivain chinoise Han vivant au Canada.

"Le gouvernement chinois n'a pas fait que détruire des milliers de monastères bouddhistes centenaires et interférer avec les pratiques religieuses; il commet maintenant des destructions grandissantes sur le fragile eco-système tibétain, mettant ainsi en danger l'organisation même de la façon de vivre traditionnelle et culturelle du peuple tibétain," a dit Zhu Rui, qui a travaillé pendant quelques temps au Tibet en tant qu'éditrice d'un magazine de langue chinoise pour le gouvernement de Beijing.
Des milliers de tribus de nomades tibétains sont déjà contraintes de s'installer dans des maisons de sédentaires dans le cadre d'un programme financé par l'Etat visant à promouvoir les ambitions et les intérêts de la Chine", dit-elle.

Les actions irresponsables de la Chine au Tibet sont silencieuses mais usent fortement les valeurs culturelles riches du peuple tibétain", ajoute Zhu.

Zhu a tenu une conférence de presse samedi [28 février] lors de laquelle elle a fait la promotion d'un livre appelé : "Réponse au Livre Blanc."

Le 25 septembre 2008, des mois après que des troubles massifs aient éclatés au Tibet, la Chine a publié un Livre Blanc sur " La Protection et le Développement de la Culture Tibétaine ". La Chine a affirmé que le Livre Blanc était publié pour "informer le monde de ses efforts pour favoriser la protection et le développement de la culture tibétaine" et pour réfuter "les accusations de génocide culturel au Tibet."

Le leader tibétain en exil, le Dalai Lama, a récemment exprimé ses fortes inquiétudes concernant un génocide culturel ayant lieu dans son pays natal himalayen.

Le Livre Blanc, selon un rapport de l'agence de presse de l'état chinois Xinhua, a qualifié cette accusation de "génocide culturel" au Tibet de mensonge "fabriqué de toutes pièces par le 14ème Dalai Lama et toute sa clique", et a dénoncé la "nature trompeuse de l'autonomie culturelle qu'ils revendiquent".

"Le 14ème Dalai Lama et sa clique ont fui à l'étranger voilà un demi-siècle, et ils n'ont jamais fait aucun effort ou contribution pour la protection et le développement de la culture tibétaine," dit le Livre Blanc.

Publié par l'Association Tibétaine des Femmes (TWA), le livre de Zhu est écrit en langue chinoise et se divise en deux parties. Tandis que la première partie, selon le TWA, aborde la préservation de la culture tibétaine, l'établissement de la démocratie, le développement de son système d'éducation, la renaissance de la médecine tibétaine, l'architecture tibétaine et les arts [ ainsi protégés ]dans la communauté tibétaine en exil, la deuxième partie concerne la contribution du Tibet à la société, comprenant ses textes classiques et leurs commentaires.

"La réponse de Zhu au livre Blanc est essentiellement une modeste dédicace à Sa Sainteté le Dalai Lama et à tous les Tibétains en souffrance" dit le docteur B. Tsering, la présidente de l'association des femmes, installée à Dharamsala.

"L'auteur espère qu'en écrivant ces choses-là, les peuples de toutes nationalités, et particulièrement les chinois (Han) comprendront la contribution de Sa Sainteté le Dalai Lama à la fois à la culture tibétaine et au Monde en général," ajoute Tsering.

Décrivant le livre comme un travail de recherche de terrain sans précédent de la part d'un écrivain chinois, la TWA espère qu'il pourra devenir une "référence pour les regrets du peuple chinois envers la nation tibétaine".
Tsering fait remarquer que le livre contient les descriptions détaillées des miracles réalisés en exil par Sa Sainteté le Dalai Lama.

Zhu Rui est née en Chine du nord-est et est maintenant installée au Canada. Avant cela, elle a vécu et travaillé au Tibet de 1998 à 2001. Pendant ces années, elle a travaillé comme éditrice au magazine officiel chinois "Littérature tibétaine".
Au Tibet, Zhu a aussi travaillé en collaboration avec l'éminente écrivain activiste Woeser, qui est maintenant exilée à Beijing, après que les autorités aient jugé que ses travaux contenaient des références amicales au Dalai Lama.

Dans son article récent, Zhu, qui avait qualifié le Dalai Lama "d'écorcheur de peau humaine, de démon qui arrache la chair des os humains", a dit que son attitude envers le peuple tibétain et le Dalai Lama a changé après qu'elle soit tombée sur une opportunité d'aller au Tibet et qu'elle y ait découvert une image d'apparence sereine et pacifique du Dalai Lama.

A l'occasion de sa venue à Dharamsala pour travailler sur son dernier livre, Zhu a dit qu'elle avait été incroyablement impressionnée en observant les efforts énormes du Dalai Lama pour préserver et développer les valeurs culturelles tibétaines tout en introduisant avec succès la démocratie, y compris la liberté des médias dans la Communauté tibétaine en exil.

La Communauté en exil n'a pas fait que développer des centres d'éducation, de culture et des monastères pour préserver son identité culturelle mise en péril dans leur terre natale, mais promeut aussi ses valeurs autour du monde, dit Zhu.

Selon elle, la communauté internationale est inspirée par la contribution du Dalai Lama et du peuple tibétain au monde pour la promotion des valeurs humaines. "Les nombreux honneurs et récompenses internationaux conférés au Dalai lama en sont la preuve irréfutable", dit Zhu.

De tels progrès sont complètement contraires aux accusations que la Chine porte contre le Dalai Lama et ses collaborateurs dans son Livre Blanc, a dit Zhu à la conférence de presse.

Lorsqu'elle a lu pour la première fois le Livre Blanc l'an dernier, Zhu a dit qu'elle a ressenti du soulagement et pensait que la Chine avait enfin réalisé la nécessité de préserver et de promouvoir sérieusement la culture tibétaine.
Mais en regardant le Livre Blanc dans le détail, elle a jugé que le document n'était rien de plus qu'un travail médiocre de propagande du gouvernement chinois pour réaliser ses propres motivations, comme d'habitude.
Ainsi, dit-elle, elle avait voulu donner une réponse fondée et prompte au Livre Blanc. Cette mission l'a conduite en Inde. Pendant une période, Zhu a confié qu'elle avait travaillé de façon intensive avec de nombreux Tibétains exilés éminents ou ordinaires ainsi qu'avec des Tibétains récemment arrivés en Inde après avoir fui le Tibet.

Zhu précise que sa "Réponse au Livre Blanc" est le résultat de son expérience de jeunesse d'avoir travailler au Tibet pour le gouvernement chinois, accompagné des réponses correspondantes qu'elle a reçues des exilés tibétains qu'elle a interviewés.

Zhu dit aujourd'hui qu'elle reste fermement convaincue quand elle disait "ce que la Chine fait au Tibet est bien pire que les sévères accusations et diffamations qu'elle a montées contre le Dalai Lama et les Tibétains exilés dans son livre Blanc."

Elle ajoute que son livre est une tentative pour informer ses compatriotes chinois, qui, dit-elle, restent pour beaucoup ignorants des vérités sur le Tibet.

En faisait cela, Zhu dit qu'elle ne se sent pas touchée par les nombreuses attaques personnelles de la part de bloggeurs chinois qui la traitent souvent de "traître".

"Beaucoup de ces bloggeurs sont soit en train de suivre sans réfléchir la ligne directrice officielle du Parti Communiste tandis que les autres ne sont pas conscients des enjeux réels au Tibet." dit Zhu.

Pendant ce temps, Zhu espère que les Tibétains conserveront intacte leur identité culturelle et continueront encore à renforcer les façons de la préserver et faire toujours des avancées dans le domaine de l'éducation. Cela, sent-elle,portera ses fruits aux Tibétains dans leur lutte pour la liberté dans le long-terme.

"Et tout ce que je peux faire est d'écrire de plus en plus pour aider les Chinois à apprendre et à mieux connaître la situation au Tibet ainsi que ses traditions culturelles riches et respectables," a dit Zhu.

Après les agitations de mars 2008 au Tibet, Zhu a publié beaucoup d'articles sur Internet, dont, entre autres : "Pourquoi les Tibétains veulent manifester", "L'armée, les mitrailleuses et les balles ne contrôleront pas le coeur des Tibétains", "Inviter le Dalai Lama", "Lettre aux Chinois", "Espoir du Tibet" et "Espoir pour une opportunité saisie par celui au pouvoir".

Traduction France-Tibet G/F mars 2009
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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 14:52

LE MONDE | 02.04.09 | 14h02  •  Mis à jour le 02.04.09 | 14h06

Après bientôt un an de relations orageuses entre la Chine et la France autour de la question du Tibet, le G20 et l'urgence de la crise économique ont opportunément permis à Hu Jintao et Nicolas Sarkozy de se rencontrer, mercredi soir 1er avril, en marge du sommet : "Notre rencontre aujourd'hui marque un nouveau point de départ pour les relations bilatérales, et j'espère que les deux côtés vont travailler ensemble pour lancer une nouvelle phase des relations franco-chinoises", a déclaré le président Hu à son homologue français.

Cette amorce de réconciliation n'était pas acquise, puisque M. Sarkozy ne faisait par partie des personnalités que le chef d'Etat chinois devait rencontrer à Londres. Plusieurs signes positifs étaient toutefois parvenus aux diplomates français, dans un contexte international il est vrai différent d'il y a quelques mois, lorsque malgré la crise financière, la Chine avait fait annuler au dernier moment le sommet Europe-Chine de Lyon, infligeant un camouflet cuisant à la France, qui présidait alors l'Union européenne.

Cette fois, l'heure est à la collaboration affichée : Nicolas Sarkozy cherche à laisser sa marque au G20, et les Chinois, qui s'y présentent en position de force, comptent bien en sortir renforcés politiquement sur la scène internationale : "Il y a beaucoup de convergence entre Français et Chinois au G20, les Chinois sont d'accord sur renforcement des règles, sur la régulation des hedge funds (fonds spéculatifs), sur les agences de notation. Il y a un problème temporaire sur la question des paradis fiscaux, mais c'est davantage une question de méthode que de principe", explique un proche du dossier côté français.

La France traverse depuis un an en Chine un boycottage politico-économique officieux : "Il y a eu deux périodes : au printemps dernier, l'impact fut sensible, avec le boycottage de Carrefour, toute une série de tensions avec des sociétés françaises, ainsi qu'un boycottage touristique, disait encore notre interlocuteur. Le risque économique était réel. Depuis décembre, on est dans un rapport de force politique et diplomatique, avec moins de retombées économiques. Les Français ont pâti toutefois d'un gel des contacts, il était quasiment impossible de rencontrer des ministres chinois pour les hommes politiques mais aussi les chefs d'entreprise. Cela signifiait un impact à terme si la mauvaise humeur chinoise s'était accentuée". La question du Tibet, suite au mouvement de protestation qui a secoué la Région autonome en mars 2008, est au coeur de la discorde franco-chinoise.

Dans le communiqué publié les deux pays, mercredi, la France "mesure pleinement l'importance et la sensibilité de la question du Tibet et réaffirme qu'elle s'en tient à la politique d'une seule Chine et à sa position selon laquelle le Tibet fait partie intégrante du territoire chinois, conformément à la décision prise par le général de Gaulle qui n'a pas changé et ne changera pas. Dans cet esprit et dans le respect du principe de non ingérence, la France récuse tout soutien à l'indépendance du Tibet sous quelle forme que ce soit". Une telle déclaration réitère les positions françaises officielles françaises même si jamais la France n'était allée aussi loin dans la récusation à "un soutien quel qu'il soit" de l'indépendance du Tibet, ouverte à interprétation.

Si Pékin s'en satisfait, c'est qu'il est prisonnier de la mise en scène permanente dont fait l'objet le Tibet vis-à-vis de l'opinion publique chinoise : le "dalaï-lama et sa clique" sont des "séparatistes", soutenus par les gouvernements étrangers. La question de l'autonomie (garantie en théorie par la Constitution chinoise mais non appliquée), ou les propositions du dalaï-lama transmises par écrit en novembre 2008 à Pékin, sous forme d'un mémorandum, lors des derrières rencontres entre émissaires des deux parties, sont escamotées dans les débats en Chine.

L'apparente reddition française intervient une semaine après que la journée d'émancipation du servage, décrétée pour la première fois cette année, le 28 mars, pour coïncider avec l'anniversaire sensible, de la fuite du dalaï-lama en Inde, a donné lieu à un déluge de propagande. Les Chinois ont pu voir le Panchen Lama (éduqué et élevé à Pékin, il est considéré par Dharamsala comme un usurpateur) louer la prospérité apportée par le Parti communiste.

Cette victoire factice pour la Chine se double d'une victoire bien réelle, Pékin ayant certainement réussi, grâce à la leçon donnée à la France, à "effrayer les singes en tuant un poulet" : à moins d'une action concertée, peu de gouvernements oseront désormais s'exposer à l'ire de Pékin.

Quant au Tibet, il est pour l'instant perdant : un an après les protestations de mars 2008, la Région autonome et les zones tibétaines des provinces voisines sont hors d'accès à la presse étrangère et soumis à une très lourde présence policière. Aucun des rouages de la société civile qui émerge en Chine, avec ses militants, ses avocats et ses journalistes, n'y est un tant soit peu actif. Le 25 février, le Nouvel An tibétain traditionnel a marqué le coup d'envoi de nouvelles protestations. Les cérémonies furent boycottées, et les actions collectives ou individuelles de résistance civile se multiplient depuis, selon les ONG tibétaines en exil. Le 30 mars, Tibetan Center for Human Rights and Democracy rapportait que Phuntsok, un moine du monastère de Drango, au Sichuan, avait été battu à mort par la police après avoir distribué des tracts appelant à ne pas planter de récoltes en signe de désobéissance.

Brice PedrolettiArticle paru dans l'édition du 03.04.09.
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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 14:17

(De Pékin) La presse chinoise a beau consacrer ses gros titres à la première rencontre entre le président Hu Jintao et son nouvel homologue américain Barack Obama, elle n'en éclipse pas pour autant l'autre événement diplomatique du moment : le retour sur les rails des relations franco chinoises.

Hu Jintao a rencontré Nicolas Sarkozy mercredi soir, quelques heures seulement après que leurs deux pays avaient publié un communiqué commun marquant la réconciliation après plusieurs mois de brouille. Hu Jintao a ensuite déclaré, selon l'agence Chine Nouvelle : 

« Notre rencontre aujourd'hui marque un nouveau départ dans les relations bilatérales, et j'espère que les deux parties vont travailler ensemble pour inaugurer une nouvelle phase dans les liens sino-français. »

Vu de Chine, il est évident que le réchauffement des relations bilatérales intervient parce que la France a cédé aux attentes de Pékin sur la question tibétaine.

Une leçon pour le gouvernement français

Pour Zhao Junjie, chercheur à l'Académie chinoise des sciences sociales, cité par le China Daily, Sarkozy est empêtré dans les problèmes intérieurs du fait du ralentissement économique et il a regardé du côté de l'international pour se sortir du marasme. Selon le chercheur, la France a besoin de la coopération chinoise en temps de crise.

« Donc la partie française avait besoin de sortir de l'impasse dans les relations bilatérales. »

D'autres soulignent encore plus clairement que M. Sarkozy a fait amende honorable et n'hésitent pas à avoir recours au champ lexical du maître et de l'élève puni. Feng Zhongping, directeur des études européennes à l'Institut chinois de relations internationales contemporaines, souligne qu'après ses récents revirements, la France a finalement réalisé que manquer de respect envers les intérêts fondamentaux de la Chine ne peut que nuire aux intérêts français. « Nous espérons que le gouvernement français en tire une leçon » a-t-il déclaré à la presse chinoise.

Dans son éditorial, le China Daily félicite les diplomates des deux parties pour avoir réussi à aboutir à un communiqué commun avant le début du G20. Le quotidien anglophone officiel souligne que les deux pays ont toujours été différents et ne partagent pas les mêmes valeurs, sans que cela les ait empêché par le passé d'avoir des relations amicales.

La France a longtemps été un des pays favoris des citoyens chinois grâce à la vision stratégique des dirigeants de l'époque, soulignent les journalistes, qui constatent que ce sentiment a disparu ces derniers temps.

La presse chinoise se félicite du fait que Nicolas Sarkozy se soit résolu à faire le geste que Pékin disait attendre de Paris, sans jamais avoir précisé lequel.

Pas simplement une question de rhétorique

Cependant, tout n'est pas réglé. Car si la Chine est heureuse que la France ait courbé l'échine sur le papier, elle attend encore de voir comment cela se traduira dans les faits. Le communiqué de la réconciliation reste assez vague pour que personne ne perde (trop) la face. Reste notamment à savoir comment la diplomatie française interprétera la phrase suivant à l'avenir : 

« Dans cet esprit et dans le respect du principe de non-ingérence, la France récuse tout soutien à l'indépendance du Tibet sous quelque forme que ce soit. »

Faut-il y voir un engagement à ce que les dirigeants politiques français ne rencontrent plus le dalaï lama ? Ou, au contraire, Paris se cachera-t-il à nouveau derrière le fait qu'elle considère le chef du gouvernement tibétain en exil comme une personnalité religieuse et non comme un responsable politique, comme elle avait tenté de l'expliquer à Pékin à l'automne dernier sans grand succès, pour rencontrer à nouveau le prix Nobel de la paix.

Dans le premier cas, la Chine sera satisfaite, mais Nicolas Sarkozy se mettra une nouvelle fois à dos une frange importante de l'opinion publique française, qui l'accusera d'avoir cédé aux pressions chinoises. Dans le second cas, la Chine considérera à nouveau que l'orientation diplomatique de la France est aussi stable qu'une girouette.

Le China Daily, journal à destination du lectorat anglophone et, notamment, des ambassades étrangères en Chine, reste sur sa faim : 

« Il y a encore beaucoup [d'éléments] qui demandent une clarification (…). Les deux parties ont promis d'enrichir leur partenariat stratégique global. Nous apprécions la volonté commune dont il est fait preuve ici. Cependant, il ne s'agit pas simplement d'une question de rhétorique. »

La Chine apprécie donc le geste qu'elle disait attendre et que la France vient de lui offrir sur un plateau, mais elle sera très attentive aux gestes suivants.

Sur les forums de discussion en ligne, ce sont les mêmes opinions qui dominent. « L'hostilité contre la Chine ne peut que nuire à l'intérêt de la France. Et Sarkozy le sait bien. » souligne un internaute, tandis qu'un autre relève : 

« Il faut être prudent vis-à-vis de Sarko qui change toujours d'opinion. »






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1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 14:17

NOUVELOBS  | 01.04.2009 | 12:54

La France promet de ne pas soutenir l'indépendance du Tibet sous "aucune forme", selon la diplomatie chinoise. Nicolas Sarkozy et Hu Jintao se rencontreront probablement jeudi en marge du G-20.

Nicolas Sarkozy rencontre le damai lama en Pologne, le 2 décembre 2008 (Sipa)

Nicolas Sarkozy rencontre le damai lama en Pologne, le 2 décembre 2008 (Sipa)


Le ministère chinois des Affaires étrangères a indiqué dans un communiqué, mercredi 1er avril, qu'un accord a été conclu avec la France, selon lequel Paris s'engage à ne pas soutenir l'indépendance du Tibet sous "aucune forme".
La France et la Chine ont conclu un accord pour rétablir des contacts au plus haut niveau, après plusieurs mois de fortes tensions au sujet du Tibet. Les présidents français Nicolas Sarkozy et chinois Hu Jintao s'entretiendront probablement jeudi en marge du sommet du G-20 à Londres, a précisé le porte-parole du gouvernement français.
Le dernier entretien entre les deux chefs d'Etat remonte à août 2008. Il s'était déroulé en marge de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Pékin.

"Principe de non-ingérence"

La Chine avait suspendu la plupart de ses contacts avec Paris et annulé un sommet important avec l'Union européenne, en représailles à la rencontre entre Nicolas Sarkozy et le dalaï lama, en décembre dernier. Pékin accuse le chef spirituel des bouddhistes tibétains de vouloir l'indépendance du Tibet, même s'il s'en défend.
Le Quai d'Orsay confirme la volonté de rapprochement de Pékin. "La France mesure pleinement l'importance et la sensibilité de la question du Tibet et réaffirme qu'elle s'en tient à la politique d'une seule Chine et à sa position selon laquelle le Tibet fait partie intégrante du territoire chinois, conformément à la décision prise par le général de Gaulle qui n'a pas changé et ne changera pas", assure Paris. "Dans cet esprit et dans le respect du principe de non-ingérence, la France récuse tout soutien à l'indépendance du Tibet sous quelque forme que ce soit." (avec AP)
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31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 14:47




le 31/3/2009 à 15h11  par Amanda Winguis
AUJOURD'HUI L'INDE

Le festival tibétain "Thank You India" s'est achevé hier à New Delhi. Pendant cinq jours, les Tibétains ont commémoré 50 ans d'exil en Inde et remercié leur pays d'accueil pour son hospitalité. Le dalai lama est même venu, hier, saluer son peuple.Les pelouses de l'India International Center (IIC), où avait lieu le festival Thank you India, étaient noires de monde, hier matin. Le visiteur non averti avait de quoi être surpris, à voir ces centaines de tibétains, assis derrière un cordon de sécurité, sous le soleil de plomb de 11h. Demandez à quelqu'un ce qu'ils attendaient et dix têtes se tournaient à la question tandis que votre interlocuteur, éberlué, répondait du ton de l'évidence : "Le dalai lama !"

Ouvert le 26 mars par le Premier ministre du gouvernement tibétain en exil, le festival Thank You India s'est en effet clôturé par une brève apparition du chef spirituel des Tibétains. Des centaines de personnes, en grande majorité jeunes et sur leur trente-et-un, étaient au rendez-vous pour l'apercevoir et pour apporter leur crédit au festival.

"Le but du festival est d'abord de rappeler aux gens que cela fait 50 ans que nous avons dû quitter notre pays et ensuite de remercier l'Inde pour son hospitalité", explique Dawa Dolma, membre de l'association Norbulingka qui fait découvrir l'artisanat tibétain à l'occasion de l'événement. "Nous voulons montrer que nous avons su faire perdurer notre culture en Inde, et que nous avons pu le faire parce qu'ici nous avons les mêmes facilités que les autres".

Dans ce but, l'ICC a accueilli conférences, expositions, projections de films et spectacles. Dans le jardin ont pris place des stands présentant l'artisanat tibétain : ici une femme œuvre sur un métier à tisser, là un homme sculpte une boîte de bois, là-bas on expose des peintures. Il était même possible de consulter un astrologue ou de déguster quelques momos, spécialité tibétaine.

"C'est un succès", confirme l'un des organisateurs. "Aujourd'hui il y a beaucoup de monde à cause de la venue du dalai lama, mais les autres jours, nous avons aussi eu pas mal de gens", ajoute-t-il. Parmi ces derniers, l'on comptait bien sûr des Indiens, qui avaient tout à découvrir d'un festival comme celui-ci, mais également des Tibétains en grand nombre.

"Il s'agit de familles avec leurs enfants ou de jeunes", raconte Dawa Dolma. "Ils sont nés en Inde, vont à l'école indienne et vivent dans un environnement indien. Nous voulons les ouvrir à autre chose". Désignant les produits d'artisanat tibétain, elle ajoute : "Ils connaissent l'art tibétain, ils ont déjà vu ces peintures, mais ils ne savent pas comment elles sont faites, avec quel pigment, avec quelle technique. Et ils sont curieux de ce genre de choses".

Comme pour confirmer ses dires, un peu plus loin, un groupe de jeunes au top de la mode se presse autour du métier à tisser, la fonction photo de leur téléphone momentanément délaissée. Les artistes eux-mêmes n'ont rien de septuagénaires ayant connu le Tibet. "Les artistes de notre organisation sont pour la plupart des jeunes", approuve Dawa Dolma. "Norbulingka promeut la culture et l'artisanat tibétain, mais c'est aussi une organisation qui aide les jeunes tibétains en les formant à un métier. Beaucoup viennent nous trouver pour apprendre, c'est vraiment très positif pour l'avenir."
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31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 14:32


LETEMPS.CH   
kelsang gyaltsen   mardi31 mars 2009

Frédéric Koller

Kelsang Gyaltsen fit partie du premier groupe d'enfants tibétains que la Croix-Rouge suisse accueillit à la demande du dalaï-lama au début des années 1960. C'est aujourd'hui l'un des deux négociateurs du gouvernement tibétain en exil avec les autorités chinoises. Mais le dialogue est au point mort. Récit d'un destin passant par le Kham, le Toggenburg, Zurich et Dharamsala

Kelsang Gyaltsen est gagné par un sentiment de détresse. Le Tibet, dit-il, est aujourd'hui «complètement coupé du monde», «sous le régime d'une loi martiale qui n'en porte pas le nom». «En fait, les Tibétains vivent les temps les plus durs depuis la Révolution culturelle.» Kelsang Gyaltsen est un des deux émissaires du dalaï-lama pour établir un dialogue avec la Chine. C'est aussi un Zurichois attaché à la Suisse, dont l'étonnant parcours se confond avec le drame des Tibétains en exil depuis la fuite du dalaï-lama vers l'Inde en 1959, il y a tout juste 50 ans.

Côté dialogue, c'est le point mort. Lors de la dernière réunion, en novembre dernier à Pékin, l'émissaire tibétain au passeport suisse a remis à ses hôtes chinois un plan détaillé pour une «réelle autonomie des territoires tibétains en accord avec la Constitution chinoise». Une proposition rejetée dans sa «totalité». «Les Chinois ont été très clairs: il n'y a pas de problème tibétain. Le dalaï-lama n'a pas le droit de parler au nom du peuple tibétain.» Un an après les émeutes ayant éclaté à Lhassa et dans divers territoires tibétains dont la répression se serait soldée par la mort de plus de 200 personnes selon le gouvernement tibétain en exil (19 de source chinoise), Kelsang Gyaltsen est face à un mur. «Nos propositions sont sur la table, la balle est dans le camp chinois.»

Alors que faire? «La communauté internationale doit s'impliquer dans le problème tibétain avant que celui-ci ne se transforme en une crise ouverte», explique Kelsang Gyaltsen. Une crise ouverte, ce serait de voir les jeunes Tibétains, frustrés par la politique chinoise d'assimilation, prendre les armes. Grâce à l'aura de son principal ambassadeur, le dalaï-lama, la cause tibétaine est certes populaire dans l'opinion publique internationale. Mais la pression des Etats sur Pékin pour relayer sa cause est très variable. La dernière fois qu'elle s'est réellement exercée, c'était juste avant les Jeux olympiques de Pékin, la Chine étant alors prête - pour assurer le succès de cet événement - à quelques concessions de forme. La flamme olympique une fois éteinte, la répression chinoise sur le Toit du monde s'est faite encore plus ferme. Début mars, le Parlement européen et le Congrès américain ont toutefois voté des résolutions appelant Pékin à reprendre le dialogue avec le dalaï-lama.

La violence armée? La dernière fois que les Tibétains y ont eu recours, cela s'est terminé par un bain de sang et des dizaines de milliers de victimes. C'était dans les années 1950. C'est aussi de cette époque que datent les premiers souvenirs de Kelsang Gyaltsen. «Ma mère m'a dit que je suis né douze jours avant le Nouvel An tibétain. Dans le calendrier occidental, cela correspond à février 1952.» Ses parents sont des paysans pauvres. Leur village, reculé, se situe près de Batang, dans le Tibet oriental (Kham). «C'est dans notre région qu'a démarré l'insurrection en 1956. La résistance face à l'armée chinoise a duré plus de deux ans.» Son père et son grand-père sont dans les rangs de la rébellion.

C'est en réaction aux «réformes démocratiques» de Pékin - dont la collectivisation des terres - en violation de l'«Accord en 17 points», datant de 1951, signé par le dalaï-lama et Mao Tsé-toung et qui promettait une large autonomie aux territoires tibétains après l'occupation militaire de 1950, que les hostilités reprennent. En 1958, Kelsang Gyaltsen et sa famille doivent fuir devant l'avancée de l'Armée populaire de libération (APL).

Alors qu'ils ne sont plus qu'à un jour de marche de Lhassa, ils apprennent que la ville est tombée aux mains des militaires chinois, provoquant la fuite du dalaï-lama. Ils prennent à leur tour le chemin de l'Inde. Le groupe doit franchir des rivières malgré les ponts détruits par les précédents fuyards. «C'était terrible, il fallait tresser des cordes avec des drapeaux de prière au-dessus des flots déchaînés. Une fois un homme est tombé à l'eau. On ne l'a plus revu. Les Tibétains ne savent pas nager.» Une autre fois, c'est un groupe de cavaliers chinois qui s'approche. Que faire: dégainer ou se faire passer pour des pèlerins? Finalement les cavaliers s'éloignent sans fouiller le groupe.

Cette fuite durera une année et quatre mois. En 1959, après avoir franchi un dernier col dans l'Himalaya, la famille arrive en Inde à la suite de milliers d'autres réfugiés. «Là, les gens étaient très pauvres, mais ils nous accueillaient avec des pots de thé.» Dans son camp de réfugiés, au Sikkim, Kelsang Gyaltsen entend pour la première fois le son d'une radio. «Je pensais qu'ils y avaient des petites personnes à l'intérieur qui faisaient les voix.» Plus tard, au Népal, il voit pour la première fois... un Chinois. «La plupart des Tibétains vivent à la campagne. Les Chinois n'y allaient jamais. Il n'y avait aucun contact.»


En 1963, son père l'envoie à Dharamsala, dans le nord de l'Inde, le nouveau siège du dalaï-lama. Le chef spirituel des Tibétains lance au même moment un appel international pour adopter des enfants tibétains. «Nous étions très pauvres, l'hygiène était mauvaise, beaucoup d'enfants mourraient.» La Croix-Rouge suisse répond à l'appel, sélectionne un premier groupe de 60 Tibétains, dont 10 enfants de Dharamsala. Kelsang est l'un d'eux. Se réjouit-il? «Non. Je n'avais aucune idée de la Suisse, où c'était, ce que c'était. Les officiels suisses étaient les premiers Européens que je voyais.»

Le groupe est accompagné par deux moines qui construiront par la suite un temple à Rikon (ZH). Les dix enfants atterrissent à Toggenburg (SG). Deux ans plus tard, ils seront dispersés dans des familles d'accueil. Kelsang Gyaltsen est placé à Zurich. Mais il reste en contact étroit avec la communauté tibétaine, les moines jouant le rôle de «beaux-pères». Il effectuera son école secondaire dans un établissement catholique près de Zoug, puis un apprentissage de commerce à Horgen chez Feller AG, une fabrique de commutateurs qui accueille un groupe d'exilés tibétains. «C'est à ce moment que j'ai pris conscience du problème tibétain. Avec d'autres, nous avons voulu faire quelque chose pour le Tibet.» En 1970, il crée la European Tibetan Youth Association, puis un magazine pour les jeunes tibétains, enfin il fonde la Swiss-Tibetan Friendship Association.


En 1973, de passage en Suisse, le dalaï-lama demande aux jeunes Tibétains de travailler pour le gouvernement en exil. Kelsang Gyaltsen est dans la salle. Sa voie est tracée. Mais avant, il doit gagner sa vie comme employé de banque. En 1979, il a les moyens de retourner en Inde, où il revoit pour la première fois ses parents, entre-temps divorcés. C'est à partir de 1983 qu'il collabore avec le dalaï-lama entre l'Inde et la Suisse. «Sur le plan financier, c'était un grand sacrifice, je gagnais un quart du salaire que j'avais à la banque. C'est toujours le cas!» Dans le même temps il se marie à une Tibétaine de Suisse, accueillie, elle, à l'âge de 9 mois par le village des enfants Pestalozzi.

Après avoir été durant quelques années le conseiller diplomatique du dalaï-lama en Inde, Kelsang Gyaltsen rentre en 1999 à Zurich, pour raison familiale, avec son nouveau titre d'«envoyé du dalaï-lama». Un premier dialogue avec Pékin entamé par le frère aîné du dalaï-lama est alors interrompu depuis six ans. Le chef spirituel tibétain veut reprendre le contact. Avec un collègue basé à Washington, Kelsang Gyaltsen entame un premier round de discussion en 2001. Il y en a eu huit à ce jour. Sans résultat concret. Etrange hasard, un des deux négociateurs du côté chinois, Sithar, un Tibétain, a également vécu quelques années à Zurich, où il s'occupait des visas à la section consulaire. Il était chargé des contacts avec la communauté tibétaine, forte d'environ 3500 personnes résidant surtout en Suisse alémanique.

Quelle est l'influence de la Suisse sur le sherpa du dalaï-lama? «Pour être honnête, je me considère comme un Tibétain moderne. Mon système de valeur est basé sur la culture bouddhiste et toute ma vie a été consacrée à la question tibétaine.» Aucun problème d'identité, contrairement à d'autres Tibétains, plus jeunes, ayant grandi en Suisse. «Quand je rentre de voyage, je suis heureux. Entendre le suisse-allemand me réconforte. Quand je vois de loin les montagnes du Toggenburg, j'ai le sentiment d'être à la maison.»

Selon ses informations, explique Kelsang Gyaltsen, la conscience de l'identité ethnique des Tibétains se renforce en réaction à la colonisation accélérée des Chinois depuis les années 1990. «Les Tibétains envoyés en Chine pour y être éduqués sont les plus critiques, car ils vivent les discriminations avec plus d'intensité. Ce sont les jeunes qui manifestent. Si le dalaï-lama pouvait s'adresser aux Tibétains en disant «soulevez-vous!», il est sûr que 90% des Tibétains agiraient. Mais le dalaï-lama s'en tient à sa politique de non-violence.»

Kelsang Gyaltsen se bat pour les Tibétains du Tibet. Mais il a bon espoir qu'un jour les exilés pourront rentrer. «Si je suis toujours en bonne santé, je partirai pour apporter ma contribution et mon expérience.» Et d'ajouter: «Mais si mes enfants décident de vivre ici, je resterai avec eux.»



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30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 14:15
METRO MONTREAL

FRANÇOIS PESANT ET KARINE GAGNÉ - MÉTRO 30 mars 2009 05:00

Le 50e anniversaire de l'exil du dalaï-lama sera souligné demain. À Jampaling, en Inde, dans une résidence pour personnes âgées tibétaines, 156 vieillards qui l'ont suivi en 1959 se meurent dans l'oubli.

Voilà déjà trois heures que des centaines de Tibétains attendent, massés au bord de la route menant à Dharamsala. Ils sont venus accueillir le dalaï-lama, comme chaque fois qu'il rentre de l'un de ses innombrables voyages.

Le convoi approche, puis  «Sa» voiture passe. Les fidèles s'inclinent. Le silence est absolu, l'émotion, palpable. Le dalaï-lama les salue et disparaît. La foule se disperse.

Un groupe de vieillards regagne Jampaling. Ils y finissent leurs jours, sans proches ni famille, car le conflit leur a tout enlevé. Ils ont suivi leur chef spirituel en Inde, après la révolte de Lhassa qui culmina par le massacre de 87 000 Tibétains.

Cette génération vieillit. Chacun de ceux qui s'éteignent emporte avec lui quelques-uns des rares souvenirs d'un Tibet libre.
 
«Notre peuple venait de tout perdre»

Tsepa, 80 ans, se souvient de l'invasion, de la rébellion et de l'exil. Il a protégé le palais du dalaï-lama pendant la révolte de Lhassa, en 1959. Dans la nuit du 17 mars, le dalaï-lama fuit vers l'Inde. Tsepa devait continuer à défendre le palais afin que l'armée chinoise ne se doute pas de l'évasion. «J'avais le cœur brisé, se remémore-t-il. Notre peuple venait de tout perdre.»

Puis, l'armée chinoise a bombardé le palais. «C'était le chaos, il y avait des morts partout, raconte Tsepa. Les soldats chinois croyaient avoir tué Sa Sainteté et cherchaient en vain son corps parmi les cadavres des moines.» Soupçonnant l'évasion, ils ont commencé les interrogatoires. Pour sauver sa peau, Tsepa a fui en Inde, abandonnant sa bien-aimée. Des années plus tard, il a appris qu'elle était alors enceinte et avait donné naissance à une fille, décédée à l'âge de six ans.

Yunkyi, 88 ans, habitait tout près de Lhassa. «L'armée chinoise avançait vers mon village, les gens mouraient», dit-elle. Elle et son mari ont dû s'enfuir, abandonnant leurs deux enfants, qui étaient à l'extérieur du village. «Je ne les ai jamais revus.» 

Plus de 80 000 Tibétains ont ainsi fui vers l'Inde. Au début, ils ont construit des routes dans le nord du pays. «Ce travail était déprimant», se rappelle Yuentin, un ex-militaire tibétain. Il avait l'impression de perdre son temps et de ne rien faire pour son pays.

Yuentin est arrivé en Inde avec le groupe de résistance paramilitaire Chushi Gangdruk, qui assurait la garde du dalaï-lama lors de son évasion. Il a ensuite participé durant six ans à des missions secrètes financées par la CIA dans l'Himalaya. Après que le financement américain eut été aboli, il s'est enrôlé dans le nouveau régiment tibétain de l'armée indienne, avec l'espoir de poursuivre son combat. «Les Indiens nous ont donné un bon entraînement, mais ils ne nous ont jamais donné la chance de combattre la Chine», regrette-t-il.

Vivre d'espoir

Ces aînés aux parcours peu communs passent leurs journées à prier pour que leur peuple recouvre sa liberté et pour que le dalaï-lama vive longtemps. Ils ont été admis à Jampaling parce qu'ils sont malades, pauvres et sans famille. La plupart d'entre eux ne se sont jamais mariés, pensant toujours qu'ils rentreraient bientôt au Tibet. Toute leur vie, ils ont cru que leur exil serait temporaire.

Plusieurs s'inquiètent du sort qui sera réservé aux Tibétains s'ils n'obtiennent pas la liberté avant la mort du dalaï-lama, aujourd'hui âgé de 73 ans. «Nous avons le soutien de la planète grâce à Sa Sainteté. Que deviendrons-nous quand il disparaîtra?» demande Yuentin.

Les vieillards de Jampaling savent qu'ils ne reverront jamais le Tibet libre dans lequel ils ont grandi, mais ils espèrent que les générations qui se battent aujourd'hui auront un jour cette occasion. Un demi-siècle d'exil n'a pas eu raison de leur désir de liberté.
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30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 10:28

TV5.MONDE

PEKIN (AFP) - 30/03/2009 05h57

La Chine va rouvrir le Tibet aux touristes étrangers après avoir fermé cette région en mars pour la période sensible du cinquantième anniversaire de la rébellion contre la présence chinoise, a-t-on appris lundi auprès du gouvernement régional.

"Le Tibet sera ouvert aux touristes étrangers à partir du 5 avril", a déclaré à l'AFP un responsable de l'Administration tibétaine du tourisme, qui a refusé d'être nommé.

Cependant une employée d'une agence de voyage de Chengdu, au Sichuan (sud-ouest), d'où partent de nombreux groupes pour le Tibet, a dit que les étrangers ne pourraient y revenir qu'à partir du 28 avril.

Une employée d'un hôtel de Lhassa, contactée par l'AFP, n'était pas en mesure de confirmer la date, expliquant avoir entendu dire que ce serait le 14 avril.

Les autorités ont renforcé en mars la sécurité au Tibet et dans les zones environnantes un an après des émeutes, qui, selon Pékin, avaient fait 21 morts, dûs aux manifestants, et quelque 200 selon le gouvernement tibétain en exil.

Le ministère chinois des Affaires étrangères a toujours nié cette fermeture du Tibet aux touristes étrangers, malgré les affirmations des voyagistes.

Cependant, dimanche soir, une dépêche de l'agence officielle Chine Nouvelle a cité le responsable de l'administration tibétaine du tourisme, Bachug, expliquant que la réception des touristes avait été "suspendue en mars pour leur sécurité".

"Le Tibet est harmonieux et stable maintenant. Les agences de voyage et les hôtels sont prêts à les accueillir", a-t-il dit.

La région reste toutefois toujours interdite à la presse étrangère.

Les autorités chinoises ont célébré samedi la première journée de "l'Emancipation des serfs" destinée désormais à marquer, le 28 mars chaque année, le 50e anniversaire de l'échec du soulèvement antichinois au Tibet.

La Chine soutient que son intervention dans la région himalayenne a permis de mettre fin à un régime théocratique qui maintenait en servage l'immense majorité de la population.

Le chef spirituel des Tibétains, le dalaï lama, en exil en Inde depuis 50 ans, dénonce, lui, l'oppression politique et religieuse, affirmant que le peuple tibétain a vécu un "enfer sur Terre".

© 2009 AFP

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Livres Editions GAT CONCEPT

 

NOUVEAUTÉ 

 

Les livres des Editions GAT CONCEPT sont en vente auprès de notre association.

Pour toute commande nous laisser un mail via le  formulaire contact  du blog.  

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Campagne de Parrainage de communes du Tibet

CAMPAGNE  PARRAINAGE DE COMMUNES DU TIBET :

  http://www.parrainages-villes-tibet.org/

 

Pour télécharger le dossier :

 

http://www.parrainages-villes-tibet.org/le-dossier-parrainages/

 

 

CAMPAGNE DE PARRAINAGE DE COMMUNES DU TIBET
PAR DES MUNICIPALITÉS EUROPEENNES

 

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ASSOCIATIONFRANCE-TIBET

Campagne« Parrainage de communes du Tibet »

13 le débucher 28260 ANET

Tél.06.75.66.24.51.

pascal.daut@live.fr

http://www.tibet.fr/pdf/Parrainage%20de%20communes%20du%20Tibet%20doc0.pdf

    

Liste des communes actualisée 

Campagne de “Parrainage de Communes du Tibet”
Objectif: Préserver le riche Héritage Culturel des Tibétains.

 

 

1-Salles Sur Garonne(31390) - Jean-Louis Halioua / Lhatse

2-Beckerich - Luxembourg- Camille Gira / Gyama 

3-Crest (26400)- Hervé Mariton / Lithang

4-Brouckerque(59630)- Jean-Pierre Decool / Siling

5-Bray-Dunes(59123)- Claude Marteel / Kardze 

6-Coudekerque-Branche(59210)- David Bailleul / Dhartsedo

7-Sisteron(04200) – Daniel Spagnou / Nyingtri 

8-Dieffenthal(67650) - Charles Andrea/ Jaqung

9-Pezens(11170)- Jean-Pierre Botsen / Dingri

10-Lugagnan(65100) - Jacques Garrot / Lhokha

11-Bourgtheroulde Infreville(27520) - Bruno Questel / Samye

12-Saint Laurent du Var(06700) - Henri Revel /Taktser

13-Divonne-Les-Bains(01220) - Etienne Blanc / Kyirong

14-L'Argentière-la-Bessée(05120) - JoëlGiraud/ Shethongmon

15-Lamothe-Goas(32500)- Alain Scudellaro / TsangLukner Shakar

16-St Genés Champanelle(63122) - Roger Gardes / Dromo

17-Festes et St André(11300) - Daniel Bord / Tadruk

18-Paris XI(75011) – Patrick Bloche / Lhassa

19–Manduel(30129) - Marie-Louise Sabatier/  Gyantse

20- Créon (33670) - Jean-Marie Darmian / Ruthok

21- Valouse (26110) - Patrick Liévaux / ShagRongpo

22- Plouray (56770) - Michel Morvant / Tsari 

23– Lans-en-Vercors (38250) - Jean-Paul Gouttenoire /Jomda

24– La Chapelle-Saint-Ursin (18570) - Yvon Beuchon/Sangchu-Labrang

25-Soulom(65260) - Xavier Macias / Chongye

26- Saint-Thomas-en-Royans (26190) – Christian Follut/ Jol

27-Merville(59660) - Jacques Parent /Dzogang

28- Mourenx (64150) - DavidHabib/ Tsona

29– Lavaur (81500) -BernardCarayon / Shigatse

30– Izeure (21110) -Catherine Lanterne /Yubeng

31-Artiguelouve(64230) -  Éline Gosset / Nyethang

32- Digne-Les-Bains(04000) - SergeGloaguen/Kumbum

33- Lavelanet-de-Comminges(31220) - Évelyne Delavergne / Narthang

34- Le Vigan (30120) - Eric Doulcier / Dergé

35– Bourbourg(59630)- FrancisBassemon / Shalu

36- Gensac-sur-Garonne(31310)- Henri Devic / Gadong

37- Bax(31310) - Philippe Bedel/ Rong

38- Carbonne(31390) - Guy Hellé/ Nagartse

39–Epinac(71360)- Jean-François Nicolas / Sakya

40– Amfreville-La-Mi-Voie(76920) – Luc Von Lennep / Phari

41- Le Cannet-des-Maures(83340) - Jean-Luc Longour / Gyatsa

42– Latrape(31310) - Jean-Louis Séguela / Riwoche

43– Sciez (74140) -Jean-LucBidal / Gyalthang

44– Widehem(62630) - Pierre Lequien / Taklung

45– Nieppe(59850) -MichelVandevoorde / Tsongdu(Nyalam)

46– Montbéliard(25200) - JacquesHélias / Kharta

47– Marzens(81500) -DidierJeanjean / Nagchu

48– Vitrolles(13127) - LoïcGachon / Tsethang-YumbuLakhang

49- Labastide-Saint-Georges(81500) - Jacques Juan / KhymZhi Shang

50– Bouchemaine(49080) - Anne-Sophie Hocquet de Lajartre / TashiDorje – Jhado/ Lac Namso

51–Ussel (46240)-Jean-Paul David / Rumbu

52-Sembrancher(1933) – Suisse- Bernard Giovanola / Rongbuk

53– Beurizot(21350) - Hugues Baudvin /Yerpa

54–Mailholas(31310)- Gérard Carrère / Dorjeling

55– Briançon(05100)- GérardFromm /Pelyul

56– Hondschoote(59122) - Hervé Saison / Markham

57– Aiguefonde(81200) – Vincent Garel / Nyemo

58– Vers sur Selle (80480)- Thierry Demoury / Dechen

59-Bennwihr (68690) – Richard Fuchs /Chamdo

60-– St Valéry sur Somme(80230)- Stéphane Haussoulier / Sera

61-Corby- Angleterre-JeanAddison / Rigul

62– Billere (64140)- Jean-Yves lalanne / Surmang

63-Marcq en Yvelines (78770)- Pierre Souin/ Drigung

 
De nombreuses autres Municipalités ont aussi été contactées par les Membres des Groupes Tibet du Parlement(189 députés) et du Sénat(67 sénateurs) et par la plupart des Membres des Groupes de Soutien au Tibet… Suite à cette mobilisation, nous espérons de nombreuses autres Municipalités !

 58 Associations Internationales de Soutien auTibet ont déjà adhéré à cette campagne;
Passeport Tibétain(Essert-90), Montagne du Bonheur(Paris-75), Briançon-05 Urgence-Tibet, France-Tibet
National, Collectif Tibet-Dunkerque(59), Maison des Himalayas(Gonnehem-62), France-Tibet-Île de la
réunion(974), Association Provence-Himalaya(Vitrolles-13), Nos Amis de l’Himalaya(Bordeaux-33), France-
Tibet / Nord-Pas de Calais(Lille-59), Aide et Espoir pour le Monde Tibétain(Amiens-80), SOS Tibet(Lyon-69),
Culture en Exil(Nantes-44), Lotus Himalaya(Maubeuge-59), Corse-Tibet(Porto Vecchio-20), Liberté au
Tibet(Sélestat-67), Objectif Tibet(Sciez-74), France-Tibet Maine/Anjou(Angers-49), Alliance Tibet-
Chine(Paris-75), Lions des Neiges(Lyon-69), Tibet-Languedoc(Nîmes-30), Drôme Ardèche – Tibet(Valence-
26), Jamtse Thundel(Gras-07), Tibet, Vallée de La dröme(Crest-07), ART (Aide aux Réfugiés
Tibétains)(Grenoble-38), Association des Elus Verts Pour le Tibet(Paris-75), Espoir pour le Tibet(Vannes-56),
Don et Action pour le Tibet(Yvry Sur Seine-94), Collectif Action-Tibet-vérité(Marzens-81), Institut Vajra
Yogini(Marzens-81)- Autodétermination Tibet(Rabat les Trois Seigneurs-09), Association Falun
Gong(Bordeaux-33), Rencontres Tibétaines(Toulouse-31), Matchik Labdreun(Marseille-13), Tibet-
Normandie(Rouen-76), APACT(Pau-64), Tutti Frutti International(Villeneuve d’Ascq-59), France-Tibet-Isère,
Association Amitié Suisse-Tibet(AAST), Gesellschaft Schweizerisch-Tibetische- (Suisse), Tibetet Support
Association - (Hongrie), Tibetan Programme of the Other Space Foundation - (Pologne), Casa del Tibet -
(Espagne), Svensk Tibet Komitten - (Suède), Tibet Support Group-Ireland., Les Amis du Tibet – Luxembourg,
Friends of Tibet India(Delhi), La Casa Del Tibet di Votigno di Canossa(Italy), Tibet Initiative Deutschland
e.v.(Germany), PTC – Pro Tibet Culture(Chili), Tibet Patria Libre(Uruguay), Casa Tibet Mexico(Mexico),
Ganasamannay, Kolkata(India), Costa Rica-Tibet(Costa-Rica), fundacion Tashi delek(spain), Kasakhstan-
Tibet(Kasakhstan), Panama-Tibet(Panama), Tibet-Thaïland(Thailand)


NB :Le travail engagé par notre ami Francis se poursuit : c'est Pascal Dautancourt qui se chargera désormais du suivi des demandes et propositions des communes.
N' hésitez pas à solliciter vos élus en ce sens... et à entrer en contact avec Pascal:

ASSOCIATION FRANCE-TIBET 
Campagne « Parrainage de communes du Tibet » 
13 le débucher 28260 ANET
Tél.             06.75.66.24.51      .
Pascal.dautancourt@gmail.com

 

 

La campagne de parrainage continue. N'hésitez pas à solliciter votre Maire et à nous contacter si besoin. 

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