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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 19:51
AP | 08.03.2009 | 15:00

Blindés de l'armée et bus de police sillonnent les routes de montagne. Les connexions Internet ne fonctionnent plus. Des campements militaires fortifiés derrière leurs sacs de sable ont surgi dans les villages où les drapeaux de prière flottent au vent: à l'approche du 50ème anniversaire du soulèvement tibétain de 1959, la Chine montre sa force pour empêcher toute réédition des violentes manifestations qui ont secoué le Toit du Monde l'année dernière.

Il y a 50 ans mardi, le 10 mars 1959, le soulèvement de Lhassa était violemment réprimé par les troupes communistes chinoises occupant le Tibet depuis 1950, provoquant la fuite de l'actuel Dalaï lama, qui se réfugiait en Inde, où il vit depuis, à la tête du gouvernement en exil, à Dharamsala.

L'année dernière, une marche commémorative des bonzes à Lhassa avait été réprimée par la police, ce qui avait déclenché une vague de manifestations anti-chinoises, dégénérant en émeute sanglantes le 14 mars. Les régions tibétaines s'étaient embrasées. La répression a fait un nombre toujours indéterminé de morts, suscitant la réprobation internationale avant les Jeux olympiques de l'été 2008 à Pékin.

Depuis, une loi martiale qui ne dit pas son nom pèse sur les régions tibétaines de Chine. Le message officiel, maintes et maintes fois répété, est que le Tibet est "stable".

A Daofu, dans le Sichuan, les monastères bouddhistes sont fermés aux visiteurs, et la police patrouille les rues. "Il y a des milliers de policiers et soldats ici depuis les émeutes de Lhassa l'année dernière. Cela affecte nos vies", explique un habitant, refusant de donner son nom par crainte de représailles des autorités locales. "La nourriture est plus chère, et plus difficile à acheter, parce que les soldats mangent beaucoup".

Amnesty International a dénoncé une année marquée par "l'escalade des violations des droits de l'homme". Selon la Campagne Internationale pour le Tibet, plus de 600 personnes sont toujours sous les verrous depuis, un chiffre probablement sous-estimé.

Selon le gouvernement tibétain en exil en Inde, 220 personnes sont mortes dans les manifestations de l'année dernière, et 7.000 avaient été arrêtées dans les premiers temps. Pékin n'a jamais fourni de bilan officiel des victimes, se contentant de dire que 22 personnes, principalement des Chinois, étaient mortes à Lhassa. La Chine accuse le gouvernement tibétain en exil d'avoir fomenté ces troubles.

Depuis, une chape de plomb s'est abattue sur les régions tibétaines de Chine, et la situation au cours de l'année écoulée a été très difficile à évaluer. Les étrangers y sont interdits de séjour quasiment en permanence. Ces derniers jours, des journalistes d'Associated Press ont été interpellés par la police à deux reprises.

"C'est une période sensible", notait Yong Qing, chargée des relations extérieures à Daofu, en expliquant aux journalistes d'AP qu'ils devaient faire demi-tour, la neige et les checkpoints interdisant de s'enfoncer plus loin en territoire tibétain. Mais elle a ajouté: "les choses sont stables en ce moment. Nous ne voulons pas que cela soit perturbé".

Dans les zones tibétaines d'Aba et Ganzi, au Sichuan, théâtre de certaines des émeutes les plus violentes l'année dernière, les connexions Internet et les messageries téléphoniques -par le biais desquelles avaient été organisées les manifestations de l'époque- ont été suspendues ces derniers jours. Officiellement pour des problèmes de maintenance.

Ces derniers mois, les rares visiteurs s'étant rendus à Lhassa ont décrit une ville sous haute surveillance, investie par des milliers de policiers, certains positionnés sur les toits, et bloquant les routes menant au Sichuan.

Mais Legqog, responsable gouvernemental au Tibet, expliquait dimanche, en marge de la session annuelle de l'Assemblée nationale populaire, et cité par l'agence officielle Chine nouvelle, que cet impressionnant dispositif militaro-policier est provisoire, en raison de possibles manifestations des partisans du Dalaï lama et des groupes étrangers pro-tibétains. "La plupart des régions du Tibet sont stables. Les gens vivent comme d'habitude", a-t-il affirmé. AP

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7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 18:24

CYBERPRESSE.CA

(Dharamsala)

Personne ne fait allusion à son grand âge -on fêtera ses 74 ans en juillet- ni à sa santé fragile. Tout le monde prie pour qu'il vive longtemps et personne n'ose aborder le sujet tabou qu'est sa succession. Le seul qui parle de l'après-dalaï-lama, en fait, c'est le principal intéressé.

Pourtant, la question est de taille, et le choix de la personne qui lui succédera est déterminant. Car avec le dernier soupir de l'un des leaders politiques les plus charismatiques au monde, c'est peut-être aussi la visibilité de la cause nationale du Tibet qui pourrait disparaître.


À la fin de l'année dernière, au cours d'une réunion extraordinaire de leaders tibétains exilés, à Dharamsala, dans l'Himalaya indien, le 14e dalaï-lama a soulevé devant la presse la délicate question dont personne ne veut entendre parler.

Plusieurs options existent. D'abord, l'institution pourrait être abolie, a-t-il suggéré, si les Tibétains en décidaient ainsi. Plus vraisemblablement, le Karmapa, deuxième dans la hiérarchie, pourrait reprendre le flambeau.

Le gouvernement en exil ou le dalaï-lama lui-même pourraient se charger de nommer un successeur. Ou une successeure! Car à Dharamsala, après avoir longuement disserté sur les vertus d'une réincarnation féminine, Sa Sainteté a réitéré haut et fort qu'il était temps que les femmes jouent un rôle plus important pour la paix dans le monde.

Coup de pub

En effet, le choix d'une nonne capable et charismatique apparaît comme l'option la plus originale et la plus rafraîchissante. Et ce serait un formidable coup de pub pour la cause nationale tibétaine.

À la tête de la Tibetan Women's Association, B. Tsering est d'avis qu'il s'agirait effectivement d'une perspective intéressante, à condition, bien sûr, que les Tibétains soient prêts à appuyer un tel changement. «Pour promouvoir l'amour et la compassion, une femme serait peut-être même plus compétente», avance-t-elle timidement.

Comme le souligne Tenzin Palmo, la fameuse nonne britannique qui a passé 12 ans dans une cave, une dalaï-lama aurait le mérite d'envoyer un signal fort dans un paysage bouddhiste dominé depuis 2500 ans par des moines. Dans la plupart des traditions, les nonnes n'ont toujours pas accès à l'ordination complète et, dans plusieurs régions du monde, elles se contentent de chanter et de pratiquer des rituels tout en étant au service des moines, rappelle-t-elle. Or, dans les textes sacrés, le bouddha considère que les sexes sont égaux, et à son époque les ascètes féminines vénérées étaient nombreuses.

Y croire vraiment

Dans l'histoire, une poignée d'hommes censés être éclairés se sont élevés contre l'infériorisation de leurs soeurs. Le dalaï-lama actuel, Tenzin Gyatso, est l'un d'entre eux. Il encourage les nonnes à suivre le même cursus que les moines et assure que, au même titre qu'eux, elles peuvent atteindre l'illumination. Et il est l'un des rarissimes chefs d'État à avoir publiquement présenté des excuses aux femmes de son peuple pour des siècles de discrimination.

Les Tibétains adulent leur leader comme aucun peuple et le suivent les yeux fermés. Même les plus fervents militants en faveur de l'indépendance suivent sa voie du milieu depuis des années, en dépit de l'absence de résultat et de la frustration qu'elle génère.

Mais de là à ce que les Tibétains, et leur hiérarchie, suivent Sa Sainteté jusqu'à choisir une femme pour occuper le poste suprême, il y a un pas de taille à franchir. L'idée peu sembler moins probable encore que l'autodétermination du Tibet. Mais si Tenzin Gyatso y croit vraiment, il pourrait peut-être convaincre les siens.

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7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 18:22

EURONEWS

La Chine craint des troubles au Tibet, à trois jours du cinquantième anniversaire de son insurrection.

Cinquante ans après le soulèvement tibétain qui avait vu le départ en exil du Dalaï Lama, les autorités chinoises considèrent toujours le leader bouddhiste comme un dangereux séparatiste et avertissent la communauté internationale :

"Nos différences avec lui ne concernent pas seulement la religion, les droits de l'Homme, la nationalité ou la culture, déclare le ministre chinois des Affaires étrangères. Il y a un sujet essentiel, c'est de savoir si on veut défendre l'unité de la Chine et si on veut empêcher le Tibet d'être séparé du territoire chinois".

Le Dalaï Lama, pourtant, a écarté l'idée d'une indépendance du Tibet. Le chef spirituel des Tibétains dit rechercher aujourd'hui simplement une plus grande autonomie.

Le gouvernement chinois a appelé ce samedi les pays étrangers à ne pas accueillir le Dalaï Lama sur leur territoire et lui permettre ainsi de "mener ses activités séparatistes".

Le gouverneur du Tibet quant à lui a demandé l'envoi de renforts sur place, craignant qu'à l'occasion de l'anniversaire du soulèvement contre l'occupation chinoise des heurts éclatent dans la province.

Il y a un an, des manifestations pacifiques de moines à Lhassa avaient dégénéré en émeutes.

Plus de 200 personnes avaient été tués par la répression chinoise selon des exilés tibétains.

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7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 18:18
CYBERPRESSE.CA

Mardi prochain, les Tibétains commémoreront le 50e anniversaire d'un événement qui a marqué leur histoire: un soulèvement populaire avorté contre la Chine, suivi de l'exil du dalaï-lama. Un anniversaire encore douloureux alors que le débat sur la succession du chef spirituel bat son plein.

Le temps s'est arrêté ce jour-là. Le 31 mars 1959. La radio avait beau cracher la nouvelle en hindi, des Tibétains rassemblés à Kalimpong, dans l'Himalaya indien, ont tout de suite compris: après 15 jours d'un périlleux voyage, le dalaï-lama avait passé la frontière indienne. Il quittait le Tibet.


«C'est un mauvais, très mauvais souvenir», confie Sherab Khangsar, alors qu'un violent sanglot s'empare de tout son visage. «Ce jour-là, tout près de moi, un lama très respecté a enlevé ses vêtements et s'est mis à courir, nu. Deux autres personnes sont mortes, à cause du choc», raconte l'octogénaire dans la cuisine de son appartement de Longueuil.

Un demi-siècle s'est écoulé depuis que le chef spirituel des Tibétains, né Tenzin Gyatso, a dû se résoudre à abandonner Lhasa, coeur de son royaume montagneux, pour trouver refuge dans l'Inde de Jawaharlal Nehru. L'émotion, elle, est toujours à vif pour les quelque six millions de Tibétains qui lui sont fidèles.

«Ce jour-là, les Tibétains ont réalisé que leur identité était en danger. C'est encore très émotif», confirme le directeur général du comité Canada-Tibet, Dermod Travis.

Sherab Khangsar, qui, en tant que serviteur d'une famille tibétaine fortunée, avait la responsabilité à l'adolescence d'apporter du lait et du yogourt au dalaï-lama tous les deux jours, peut encore aujourd'hui raconter en détail les événements qui ont mené à l'exil du saint homme, alors âgé d'à peine 23 ans.

Invasion chinoise

Dans les années qui ont précédé son départ définitif de Lhasa, l'armé chinoise avait envahi le Tibet en 1950. L'année suivante, une délégation tibétaine a signé avec la Chine un accord en 17 points. Sentant la soupe chaude, plusieurs Tibétains ont alors pris la route des Indes. C'est ainsi que Sherab Khangsar a atterri à Kalimpong.

À la même époque, le dalaï-lama négociait avec la Chine de Mao. Mais un soulèvement populaire de quelque 300 000 Tibétains, le 10 mars 1959, a mis un terme aux pourparlers.

Parce que le gouvernement chinois demandait au dalaï-lama d'assister à un spectacle sans garde armé, la foule, qui craignait un enlèvement, a entouré le palais Potala pour s'interposer entre son leader et l'armée chinoise.

Le sang a coulé. Sept jours plus tard, le jeune moine bouddhiste a quitté Lhasa en catimini, déguisé en soldat. Depuis, le gouvernement tibétain en exil est établi à Dharamsala, dans l'État indien de l'Himachal Pradesh.

Grand bouleversement

«Tout ça a été un grand bouleversement. Vous savez, plus je pense au dalaï-lama, plus que je pense à mes parents», dit Sherab Khangsar.

Les murs de son appartement sont d'ailleurs couverts de souvenirs des passages du dalaï-lama au Canada. Il y a des photos où on le voit près du chef religieux, mais aussi des cadeaux qui lui ont été offerts par le Prix Nobel de la paix. Même au Canada, l'ancien livreur de lait n'a jamais cessé de servir le dalaï-lama. Dès qu'il apprend que ce dernier compte venir -comme ce sera le cas en octobre prochain-, M. Khangsar se met aux fourneaux et lui prépare ses plats préférés.

Malgré ses 80 ans, le Longueuillois compte se rendre à Ottawa mardi pour participer à une manifestation en faveur de l'autonomie du Tibet. Ce jour-là, partout dans le monde, les Tibétains commémoreront le 50e anniversaire du soulèvement de 1959 et l'exil de leur chef.

En Chine, cet anniversaire semble mettre le gouvernement sur ses gardes. Malgré l'embargo médiatique au Tibet, le New York Times a écrit cette semaine que les autorités y ont imposé une loi martiale non officielle. Alors que la date fatidique approche, Pékin craint de nouvelles émeutes, dans la foulée de celles de l'année dernière. La colère gronde dans les monastères bouddhistes tout autant que dans les campagnes. Pour beaucoup de Tibétains, 1959, c'était hier.

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7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 11:08
20 MINUTES.CH

Le chef de la diplomatie chinoise Yang Jiechi accuse le dalaï lama de vouloir établir un «Grand Tibet».

«Le dalaï lama insiste toujours sur l'établissement d'un +Grand Tibet+ sur un quart du territoire chinois», a affirmé Yang Jiechi lors d'un point de presse.

«Ils veulent chasser les forces armées chinoises et demander aux non Tibébains de partir vivre ailleurs (...). Vous appelez cette personne une figure religieuse?», a-t-il dit.

La Chine craint à partir de mardi des troubles au Tibet à l'occasion du 50e anniversaire de l'insurrection contre la férule chinoise qui avait provoqué la fuite en exil du dalaï lama, chef des bouddhistes tibétains.

Le gouverneur de cette région autonome de Chine a estimé vendredi que le Tibet nécessitait davantage de forces de sécurité, affirmant que des troubles liés «à la clique du dalaï lama» pouvaient survenir.

Il y a un an, des manifestations pacifiques de moines à Lhassa avaient dégénéré en émeutes dans la capitale régionale, puis dans les régions environnantes où vivent des minorités tibétaines.

Plus de 200 Tibétains avaient été tués, selon des exilés tibétains, Pékin accusant des «émeutiers» tibétains d'avoir tué 21 personnes.

Le dalai lama, lauréat 1989 du prix Nobel de la paix âgé de 73 ans, est une icône internationale mais la bête noire de Pékin qui l'accuse d'être un dangereux séparatiste sous le couvert de la religion.

Homme politique pragmatique et fin diplomate, le bonze a en fait renoncé depuis longtemps à l'indépendance du Tibet au profit d'une prudente «autonomie culturelle

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7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 11:06
JDD

Le chef spirituel en exil des Tibétains, le dalaï-lama, a déclaré craindre une explosion de violence à tout moment au Tibet, un an après les manifestations qui avaient tourné à l'émeute. Les propos du dalaï-lama ont été publiés vendredi sur le site internet d'un journal allemand, le Frankfurter Rundschau, à quelques jours du 50e anniversaire de sa fuite en exil après l'échec d'un soulèvement antichinois, et un an après le saccage de magasins appartenant à des Chinois de l'ethnie han et à des musulmans hui, à Lhassa, par des foules tibétaines. ""Je suis très inquiet. Nombre de citoyens chinois se sont eux-mêmes armés et ils sont prêts à tirer. C'est une situation très tendue. A tout moment, il peut y avoir une explosion de violence"", déclare le dalaï-lama.

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6 mars 2009 5 06 /03 /mars /2009 19:13

NOUVELOBS

Le gouverneur de la région estime que "des incidents fomentés par la clique du dalaï lama" pouvant de nouveau survenir à l'approche du 10 mars, davantage de forces de sécurité sont nécessaires.

Le Tibet a besoin de plus de forces de sécurité, a déclaré, vendredi 6 mars, le gouverneur de la région, Qiangba Puncog. A l'approche du 10 mars, qui marque le 50e anniversaire du soulèvement anti-chinois à Lhassa de deux semaines, des troubles liés "à la clique du dalaï lama" peuvent survenir, a justifié le gouverneur. Le Xinjiang, province du nord-ouest, est aussi dans le viseur des autorités chinoises, qui ont affirmé vendredi qu'ils s'attendaient à de plus en plus de problèmes dans la région.

"La clique du dalaï lama"
"Nos forces ne sont pas suffisantes, de nombreux districts n'ont pas de commissariats de police, le Tibet est immense, alors une hausse appropriée est nécessaire", a déclaré le gouverneur lors d'une conférence de pressse à Pékin.
"Nous avons demandé des hausses (d'effectifs) pour la police armée, la police (...) et la sécurité", a dit le gouverneur, ajoutant que "des incidents fomentés par la clique du dalaï lama pourrait de nouveau survenir".
Les autorités chinoises craignent de possibles émeutes, comme en 2008, à l'approche du 50e anniversaire de la révolte tibétaine. La sécurité a été renforcée récemment au Tibet et dans les régions environnantes à forte minorité tibétaine. Le 17 mars 1959, le dalaï lama, chef des bouddhistes tibétains, s'était enfui vers l'Inde, où il est toujours réfugié.

La sécurité au Xinjiang plus problématique cette année
La situation en matière de sécurité au Xinjiang, région peuplée de minorités musulmanes dans le nord-ouest de la Chine, sera "plus grave" cette année, a indiqué vendredi l'agence Chine Nouvelle, citant un haut responsable régional.
"La situation (en matière de sécurité) sera plus grave, la tâche encore plus difficile et la lutte plus virulente", a déclaré le président du gouvernement régional du Xinjiang, Nur Bekri, cité par l'agence.
La Chine est depuis des années aux prises avec une rébellion dans la région du Xinjiang. Elle a accusé des séparatistes musulmans d'avoir commis en 2008 des attentats au Xinjiang pour saboter les jeux Olympiques de Pékin au mois d'août.


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6 mars 2009 5 06 /03 /mars /2009 19:11

AFP

PEKIN (AFP) — La Chine s'est inquiétée vendredi du maintien de la stabilité au Tibet et au Xinjiang, ses deux régions frontalières agitées régulièrement par des troubles depuis leur prise de contrôle par le régime communiste il y a près de 60 ans.

Les autorités redoutent de nouveaux troubles à partir de mardi à l'occasion du 50e anniversaire du début de l'insurrection contre le joug chinois qui avait provoqué la fuite en exil du dalaï lama, chef spirituel des Tibétains.

Présents à Pékin pour la session plénière du Parlement , grand-messe politique annuelle, les gouverneurs de ces deux Régions autonomes ont exprimé leurs craintes, le même jour, lors de réunions différentes.

"Nos forces ne sont pas suffisantes, de nombreux districts n'ont pas de commissariats de police, le Tibet est immense, alors une hausse appropriée est nécessaire", a déclaré le gouverneur de la région autonome chinoise, Qiangba Puncog.

"Nous avons demandé des hausses (d'effectifs) pour la police armée, la police (...) et la sécurité", a dit le gouverneur, ajoutant que "des incidents fomentés par la clique du dalaï lama pourraient de nouveau survenir".

L'an dernier, des manifestations pacifiques de moines à Lhassa avaient dégénéré en émeutes dans la capitale régionale, puis dans les régions environnantes où vivent des minorités tibétaines. Plus de 200 Tibétains avaient été tués, selon des exilés, Pékin accusant des "émeutiers" tibétains d'avoir tué 21 personnes.

Qiangba Puncog a cependant assuré que les autorités avaient "pris toutes sortes de mesures". "Des incidents comme ceux du 14 mars (2008) ne se produiront pas de nouveau, nous sommes confiants", a-t-il martelé.

Dans une autre conférence de presse, tenue au même moment au Palais du Peuple, siège du Parlement, le gouverneur du Xinjiang, Nur Bekri, a également prédit une année problématique.

"La situation (en matière de sécurité) sera plus grave, la tâche encore plus difficile et la lutte plus virulente", a-t-il dit.

La Chine est aux prises depuis des années avec une rébellion dans cette région et a accusé des séparatistes musulmans d'avoir commis en 2008 des attentats au Xinjiang pour saboter les jeux Olympiques de Pékin au mois d'août.

L'année dernière, près de 1.300 personnes, accusées de mettre en danger la sécurité de l'Etat chinois, ont été arrêtées au Xinjiang, selon Pékin.

Deux Ouïghours accusés d'avoir mené une attaque terroriste qui avait fait 17 morts en août avant les JO ont été condamnés à mort fin décembre.

Vaste zone frontalière de l'Asie centrale, le Xinjiang compte environ 8,3 millions de Ouïghours, des musulmans turcophones, dont certains groupes dénoncent la répression politique et religieuse menée par la Chine.

Dans les années 30 et 40, deux Républiques indépendantes avaient eu une courte durée, alors que la Chine était en proie à une guerre civile et à l'agression japonaise.

Au début de l'année, le porte-parole du ministère de la Défense, Hu Changming, avait estimé que les forces séparatistes à Taïwan, au Tibet et au Xinjiang représentaient les plus graves menaces pour la sécurité de la Chine et "un défi pour nos organes de sécurité".

Le Tibet et le Xinjiang avaient été envahis par les forces militaires chinoises après la victoire des communistes en 1949, des victoires qualifiées de "libération pacifique" par Pékin.



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6 mars 2009 5 06 /03 /mars /2009 19:07
LYON CAPITALE 


1910 Chassé par les troupes chinoises de son pays, le dalaï-lama se réfugie en Inde.

1913 Le dalaï-lama revient au Tibet et proclame son indépendance vis-à-vis de la Mandchourie et de la Chine.

1950 Entrée des troupes communistes chinoises au Tibet. Le pays est à nouveau envahi.

1951 Un accord en dix-sept points est signé à Pekin : le Tibet accepte la souveraineté de la Chine.

10 mars 1959 Soulèvement du peuple de Lhassa, réprimé dans un bain de sang. 87 000 tibétains sont abattus par les autorités chinoises. Le dalaï-lama s'enfuit en Inde, suivi de 80 000 tibétains.

1966-1976 Révolution culturelle chinoise. Entre 400 000 et 1 million de chinois et de tibétains sont tués par les gardes rouges sous l'autorité de Mao Zedong.

1988 Manifestations à Lhassa pour la paix.

1989 Le dalaï-lama renonce à l'indépendance du Tibet. Il reçoit le prix Nobel de la Paix à Oslo.

2002-2008 Huit tables rondes entre autorités chinoises et représentants du peuple tibétain. Toutes soldées par un échec.

10 mars 2008 Jour anniversaire du soulèvement de 1959. Les manifestations du plateau tibétain dégénèrent en émeutes à Lhassa. La médiatisation de l'évènement entraîne l'idée d'un boycott politique des JO de Pékin par la communauté internationale.


Pourquoi la Chine tient-elle tant à maintenir le Tibet sous sa coupe ?
LYON CAPITALE

Blocage. Depuis 50 ans, la Chine assoit son hégémonie sur le Toit du Monde. Sous la dynastie des Qing (XVIIe), déjà, les autorités chinoises pensaient que celui qui contrôlait le plateau tibétain, contrôlait la Chine. Mais au-delà de cette idéologie mystique prônée par Pékin, le Tibet offre des ressources que la troisième puissance mondiale convoite, aujourd'hui plus que jamais.

Un sous-sol généreux
De l'or, du lithium, du zinc, du cuivre, le sous-sol du plateau tibétain en regorge. Profitant de cette aubaine, la Chine a lancé, en 2008, de vastes recherches à travers tout le Tibet historique pour y trouver ces minerais stratégiques, et notamment le lithium, un composant phare de l'acier inoxydable et des batteries de téléphones portables. Un marché indispensable à l'économie de la Chine. Le sous-sol tibétain recèlerait également des gisements massifs en gaz, potassium, et pétrole (plus de 20% des réserves mondiales) : des richesses hydrocarbures essentielles pour le programme du « développement de l'Ouest » entrepris en 2001 par Pékin en vue de la création d'un « Ouest chinois ».

Un château d'eau grandeur nature
Les besoins en eaux se font péniblement sentir de l'autre côté de la muraille. La Chine, affaiblie par ses réserves en eaux polluées, puise dans celles du Tibet, qui voit passer sur son territoire six fleuves majeurs de l'Asie.
Mathieu Verneray, rédacteur en chef de la revue Alternative Tibétaine, raconte « les projets hydrauliques de la Chine sont nombreux, un ponctionnement du Tibet se fait régulièrement, et la Chine n'hésite pas à dériver les eaux, notamment le Yang Tsé au Tibet vers le Huang Hé au Nord de la Chine ».  

Une aire de repos
Les chinois sont fatigués. Admirative des paysages idylliques et intacts d'un Tibet trop bosselé pour être aménagé par Pékin, la Chine élit résidence secondaire sur le plateau tibétain, histoire de joindre l'utile à l'agréable. Bus de tour-opérateurs, paysages « carte postale », tourisme spirituel, initiation aux prières et achats de Lung-Ta, les chinois raffolent de la culture tibétaine. Selon Caroline Benollet : « A part Lhassa, le territoire tibétain est trop accidenté pour être urbanisé, alors les Chinois en profitent autrement : ils s'y reposent ».

Un terrain stratégique
Du haut des montagnes tibétaines, « la Chine domine toute l'Asie », constate Anne-Marie Blondeau, chercheur au Centre de documentation sur l'aire tibétaine de Paris. Un sentiment d'orgueil que la Chine n'est pas prête d'abandonner. Pour Matthieu Veneray, le Tibet a toujours été « un endroit stratégique, autrefois entre les Britanniques, les Russes et Pékin, aujourd'hui entre la Chine et l'Inde. Le Tibet permet un positionnement chinois/indien, l'un contre l'autre ».

La fin de la mainmise chinoise ?

Selon Mathieu Vernerey, il ne faut pas céder au fatalisme car l'hégémonie chinoise n'est pas absolue : « le Tibet n'est pas l'El Dorado pour la Chine ». Le journaliste ajoute : « les infrastructures,les projets hydrauliques, les gisements, les primes pour les colons chinois envoyés au Tibet ainsi que les problèmes environnementaux, toute cette puissance coloniale représente un coût important pour Pékin ». « Si les retombées ne sont pas suffisantes, la Chine pourrait peu à peu lâcher prise » espère t-il.

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6 mars 2009 5 06 /03 /mars /2009 19:04

LA GRANDE EPOQUE

L'année 2009 est appréhendée par les autorités chinoises, qui doivent voir défiler de nombreux anniversaires que personne ne célèbre. Ce sont de ces anniversaires qu'on marque avec une vigile à la chandelle, avec des prières ou encore par des rassemblements et des manifestations. Le 4 juin marquera les vingt ans du massacre de la place Tiananmen. Le 20 juillet marquera les dix ans du début de la persécution du Falun Gong. Avant ces dates significatives, ce sont les 50 ans du soulèvement tibétain qui doivent être remémorés ce 10 mars, jour où le Dalaï-lama avait fui vers l'Inde à travers l'Himalaya. À la veille de ce moment-clé, Pékin a tout mis en œuvre pour tuer dans l'œuf toute possibilité de dérapage, c'est-à-dire que les Tibétains expriment publiquement leur ras-le-bol de l'occupation.

L'année dernière, la même période avait été marquée par l'imposition de la loi martiale au Tibet. Des manifestations par des moines autour du 10 mars avaient été brisées par les autorités, menant aux émeutes qui ont frappé Lhassa le 14 mars. Le mouvement de protestation s'était répandu dans toutes les régions tibétaines, du Qinghai au Gansu, déclenchant une réplique sévère des forces de sécurité chinoises.

Après l'expulsion des étrangers et des médias, Pékin avait sensiblement repris contrôle de l'information, voulant à tout prix éviter un désastre de relations publiques avant les Jeux olympiques. Néanmoins, les échos de la répression à l'étranger avaient assez ému pour provoquer des manifestations pro-Tibet le long du parcours de la flamme olympique.

Les plusieurs dizaines de morts rapportées par le gouvernement tibétain en exil et les organisations pro-tibétaines n'ont pas été suffisantes comme agent dissuasif pour les autorités. Les campagnes d'arrestations massives ont été jumelées à la rééducation patriotique. Si bien qu'on rapporte que certains temples ont été purgés des moines réfractaires, pour ne laisser peut-être que ceux qui participent aux séances d'endoctrinement politique offertes par le Parti communiste.

Violence et propagande n'ont quand même pas réglé la «question tibétaine» pour Pékin. Cette année, de nombreux Tibétains ont choisi de boycotter les célébrations de leur Nouvel An, le Losar, afin de protester contre la répression de l'année dernière et le climat d'oppression qui règne actuellement. Cette campagne aurait grandement irrité Pékin, qui a tenté de forcer les gens à célébrer, rapporte-t-on.

«La campagne "Non au Losar" honore les innombrables Tibétains qui se sont courageusement dressés l'année dernière pour montrer aux autorités chinoises que, même après un demi-siècle, le peuple tibétain continue de résister à l'occupation du Tibet», explique Dermod Travis, directeur exécutif du Comité Canada-Tibet (CCT). L'organisme indique que le Tibet est actuellement sous une quasi-loi martiale.

Selon le CCT, le Losar est normalement la fête la plus populaire chez les Tibétains et une source de grandes réjouissances.
Le Dalaï-lama a récemment commenté sur la situation actuelle depuis New Delhi. «Comme nous le soupçonnions, la campagne de fermeté a été réactivée au Tibet et il y a une importante présence militaire dans la plupart des villes du Tibet», explique-t-il, selon Reuters.

«Partout, ceux qui oseront exposer un tant soit peu leurs aspirations auront à faire face à la torture et à la détention», ajoute-t-il.

«L'intention [...] est de soumettre le peuple tibétain à un degré de cruauté et de harcèlement tel qu'il ne pourra le tolérer et qu'il sera contraint de protester. Lorsque cela se produira, les autorités pourront se livrer à une répression sans précédent et d'une violence inimaginable», a laissé entendre le Dalaï-lama.

M. Travis a indiqué à La Grande Époque que les autorités essayaient de provoquer un incident depuis les deux derniers mois. On se rappelle que l'année dernière, des informations suggéraient que les autorités, par le biais d'agents provocateurs, avaient incité à l'émeute.

Cette année, il pourrait être plus difficile de rallier l'opinion publique alors que les étrangers se voient déjà refuser l'accès aux régions tibétaines.

Également, les déclarations de Hillary Clinton, secrétaire d'État américaine, lors de sa visite en Chine dernièrement, pourraient inciter le régime communiste à agir avec moins de retenue. Clinton avait insisté que la question des droits de l'homme est secondaire et ne devait pas interférer avec les relations commerciales.

«Ça donne une triste image à la nouvelle administration», a commenté M. Travis en entrevue. «Clinton a tourné le dos aux droits pour la piastre.»

Au Canada

L'impact de la répression au Tibet a rejoint cette semaine une famille canadienne. Le CCT a annoncé le 27 février que Pema Tsepak, 24 ans, est mort en détention après avoir été arrêté et battu par les autorités chinoises à Chamdo, Tibet. Pema Tsepak est le neveu d'une résidante de la ville de Victoria, dont le surnom est «JG».

Pema et deux autres jeunes frères tibétains, Thinley et Thargayal Ngodrub, auraient été attaqués et détenus pour avoir porté une bannière appelant à l'indépendance du Tibet, distribué des dépliants et crié des slogans contre l'occupation chinoise, rapporte le CCT. On ne saurait pas où sont les deux frères, aussi neveux de «JG», ni quelle est leur condition.

Avec le 10 mars qui approche à grands pas, Dermod Travis confirme qu'il ressent une certaine anxiété. L'atmosphère est tendue au sein de la communauté tibétaine canadienne. «Il y a un immense sentiment de souvenir... un immense sentiment de peur.»

C'est le souvenir cependant qui aura raison de la peur, alors que le 10 mars les Tibétains du Canada et leurs sympathisants convergeront sur Ottawa pour un rassemblement.

Ce sera une occasion de rappeler au gouvernement canadien les positions qu'il a déjà eues sur la question tibétaine, comme le révèle des documents déclassifiés obtenus par le CCT.

Entre autres, une note datée de 1950 et provenant du haut-commissaire canadien pour l'Inde mentionne que «... si la Chine possédait le Tibet... il n'y aurait certainement pas de but d'envoyer une armée pour le conquérir. L'envoi d'une armée est certainement une confession que ce n'est pas une affaire domestique».

Cinq jours plus tard, indique le CCT, le département des Affaires étrangères canadien faisait circuler une opinion légale quant au statut international du Tibet : «... la suzeraineté chinoise, peut-être existante, bien que mal définie avant 1911, sur la base des faits qui nous sont disponibles, semble n'avoir été qu'une simple fiction. En fait, il semble que, durant les 40 dernières années, le Tibet a contrôlé ses propres affaires internes et externes. Considérant cette situation, je suis d'opinion que le Tibet est, du point de vue du droit international, qualifié pour être reconnu en tant qu'État indépendant.»

Si le gouvernement canadien actuel est assez favorable à la cause tibétaine, il est néanmoins contraint d'accepter le principe d'«une seule Chine», concept incontournable pour qui veut entretenir des relations diplomatiques et commerciales avec Pékin.
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Livres Editions GAT CONCEPT

 

NOUVEAUTÉ 

 

Les livres des Editions GAT CONCEPT sont en vente auprès de notre association.

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Campagne de Parrainage de communes du Tibet

CAMPAGNE  PARRAINAGE DE COMMUNES DU TIBET :

  http://www.parrainages-villes-tibet.org/

 

Pour télécharger le dossier :

 

http://www.parrainages-villes-tibet.org/le-dossier-parrainages/

 

 

CAMPAGNE DE PARRAINAGE DE COMMUNES DU TIBET
PAR DES MUNICIPALITÉS EUROPEENNES

 

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ASSOCIATIONFRANCE-TIBET

Campagne« Parrainage de communes du Tibet »

13 le débucher 28260 ANET

Tél.06.75.66.24.51.

pascal.daut@live.fr

http://www.tibet.fr/pdf/Parrainage%20de%20communes%20du%20Tibet%20doc0.pdf

    

Liste des communes actualisée 

Campagne de “Parrainage de Communes du Tibet”
Objectif: Préserver le riche Héritage Culturel des Tibétains.

 

 

1-Salles Sur Garonne(31390) - Jean-Louis Halioua / Lhatse

2-Beckerich - Luxembourg- Camille Gira / Gyama 

3-Crest (26400)- Hervé Mariton / Lithang

4-Brouckerque(59630)- Jean-Pierre Decool / Siling

5-Bray-Dunes(59123)- Claude Marteel / Kardze 

6-Coudekerque-Branche(59210)- David Bailleul / Dhartsedo

7-Sisteron(04200) – Daniel Spagnou / Nyingtri 

8-Dieffenthal(67650) - Charles Andrea/ Jaqung

9-Pezens(11170)- Jean-Pierre Botsen / Dingri

10-Lugagnan(65100) - Jacques Garrot / Lhokha

11-Bourgtheroulde Infreville(27520) - Bruno Questel / Samye

12-Saint Laurent du Var(06700) - Henri Revel /Taktser

13-Divonne-Les-Bains(01220) - Etienne Blanc / Kyirong

14-L'Argentière-la-Bessée(05120) - JoëlGiraud/ Shethongmon

15-Lamothe-Goas(32500)- Alain Scudellaro / TsangLukner Shakar

16-St Genés Champanelle(63122) - Roger Gardes / Dromo

17-Festes et St André(11300) - Daniel Bord / Tadruk

18-Paris XI(75011) – Patrick Bloche / Lhassa

19–Manduel(30129) - Marie-Louise Sabatier/  Gyantse

20- Créon (33670) - Jean-Marie Darmian / Ruthok

21- Valouse (26110) - Patrick Liévaux / ShagRongpo

22- Plouray (56770) - Michel Morvant / Tsari 

23– Lans-en-Vercors (38250) - Jean-Paul Gouttenoire /Jomda

24– La Chapelle-Saint-Ursin (18570) - Yvon Beuchon/Sangchu-Labrang

25-Soulom(65260) - Xavier Macias / Chongye

26- Saint-Thomas-en-Royans (26190) – Christian Follut/ Jol

27-Merville(59660) - Jacques Parent /Dzogang

28- Mourenx (64150) - DavidHabib/ Tsona

29– Lavaur (81500) -BernardCarayon / Shigatse

30– Izeure (21110) -Catherine Lanterne /Yubeng

31-Artiguelouve(64230) -  Éline Gosset / Nyethang

32- Digne-Les-Bains(04000) - SergeGloaguen/Kumbum

33- Lavelanet-de-Comminges(31220) - Évelyne Delavergne / Narthang

34- Le Vigan (30120) - Eric Doulcier / Dergé

35– Bourbourg(59630)- FrancisBassemon / Shalu

36- Gensac-sur-Garonne(31310)- Henri Devic / Gadong

37- Bax(31310) - Philippe Bedel/ Rong

38- Carbonne(31390) - Guy Hellé/ Nagartse

39–Epinac(71360)- Jean-François Nicolas / Sakya

40– Amfreville-La-Mi-Voie(76920) – Luc Von Lennep / Phari

41- Le Cannet-des-Maures(83340) - Jean-Luc Longour / Gyatsa

42– Latrape(31310) - Jean-Louis Séguela / Riwoche

43– Sciez (74140) -Jean-LucBidal / Gyalthang

44– Widehem(62630) - Pierre Lequien / Taklung

45– Nieppe(59850) -MichelVandevoorde / Tsongdu(Nyalam)

46– Montbéliard(25200) - JacquesHélias / Kharta

47– Marzens(81500) -DidierJeanjean / Nagchu

48– Vitrolles(13127) - LoïcGachon / Tsethang-YumbuLakhang

49- Labastide-Saint-Georges(81500) - Jacques Juan / KhymZhi Shang

50– Bouchemaine(49080) - Anne-Sophie Hocquet de Lajartre / TashiDorje – Jhado/ Lac Namso

51–Ussel (46240)-Jean-Paul David / Rumbu

52-Sembrancher(1933) – Suisse- Bernard Giovanola / Rongbuk

53– Beurizot(21350) - Hugues Baudvin /Yerpa

54–Mailholas(31310)- Gérard Carrère / Dorjeling

55– Briançon(05100)- GérardFromm /Pelyul

56– Hondschoote(59122) - Hervé Saison / Markham

57– Aiguefonde(81200) – Vincent Garel / Nyemo

58– Vers sur Selle (80480)- Thierry Demoury / Dechen

59-Bennwihr (68690) – Richard Fuchs /Chamdo

60-– St Valéry sur Somme(80230)- Stéphane Haussoulier / Sera

61-Corby- Angleterre-JeanAddison / Rigul

62– Billere (64140)- Jean-Yves lalanne / Surmang

63-Marcq en Yvelines (78770)- Pierre Souin/ Drigung

 
De nombreuses autres Municipalités ont aussi été contactées par les Membres des Groupes Tibet du Parlement(189 députés) et du Sénat(67 sénateurs) et par la plupart des Membres des Groupes de Soutien au Tibet… Suite à cette mobilisation, nous espérons de nombreuses autres Municipalités !

 58 Associations Internationales de Soutien auTibet ont déjà adhéré à cette campagne;
Passeport Tibétain(Essert-90), Montagne du Bonheur(Paris-75), Briançon-05 Urgence-Tibet, France-Tibet
National, Collectif Tibet-Dunkerque(59), Maison des Himalayas(Gonnehem-62), France-Tibet-Île de la
réunion(974), Association Provence-Himalaya(Vitrolles-13), Nos Amis de l’Himalaya(Bordeaux-33), France-
Tibet / Nord-Pas de Calais(Lille-59), Aide et Espoir pour le Monde Tibétain(Amiens-80), SOS Tibet(Lyon-69),
Culture en Exil(Nantes-44), Lotus Himalaya(Maubeuge-59), Corse-Tibet(Porto Vecchio-20), Liberté au
Tibet(Sélestat-67), Objectif Tibet(Sciez-74), France-Tibet Maine/Anjou(Angers-49), Alliance Tibet-
Chine(Paris-75), Lions des Neiges(Lyon-69), Tibet-Languedoc(Nîmes-30), Drôme Ardèche – Tibet(Valence-
26), Jamtse Thundel(Gras-07), Tibet, Vallée de La dröme(Crest-07), ART (Aide aux Réfugiés
Tibétains)(Grenoble-38), Association des Elus Verts Pour le Tibet(Paris-75), Espoir pour le Tibet(Vannes-56),
Don et Action pour le Tibet(Yvry Sur Seine-94), Collectif Action-Tibet-vérité(Marzens-81), Institut Vajra
Yogini(Marzens-81)- Autodétermination Tibet(Rabat les Trois Seigneurs-09), Association Falun
Gong(Bordeaux-33), Rencontres Tibétaines(Toulouse-31), Matchik Labdreun(Marseille-13), Tibet-
Normandie(Rouen-76), APACT(Pau-64), Tutti Frutti International(Villeneuve d’Ascq-59), France-Tibet-Isère,
Association Amitié Suisse-Tibet(AAST), Gesellschaft Schweizerisch-Tibetische- (Suisse), Tibetet Support
Association - (Hongrie), Tibetan Programme of the Other Space Foundation - (Pologne), Casa del Tibet -
(Espagne), Svensk Tibet Komitten - (Suède), Tibet Support Group-Ireland., Les Amis du Tibet – Luxembourg,
Friends of Tibet India(Delhi), La Casa Del Tibet di Votigno di Canossa(Italy), Tibet Initiative Deutschland
e.v.(Germany), PTC – Pro Tibet Culture(Chili), Tibet Patria Libre(Uruguay), Casa Tibet Mexico(Mexico),
Ganasamannay, Kolkata(India), Costa Rica-Tibet(Costa-Rica), fundacion Tashi delek(spain), Kasakhstan-
Tibet(Kasakhstan), Panama-Tibet(Panama), Tibet-Thaïland(Thailand)


NB :Le travail engagé par notre ami Francis se poursuit : c'est Pascal Dautancourt qui se chargera désormais du suivi des demandes et propositions des communes.
N' hésitez pas à solliciter vos élus en ce sens... et à entrer en contact avec Pascal:

ASSOCIATION FRANCE-TIBET 
Campagne « Parrainage de communes du Tibet » 
13 le débucher 28260 ANET
Tél.             06.75.66.24.51      .
Pascal.dautancourt@gmail.com

 

 

La campagne de parrainage continue. N'hésitez pas à solliciter votre Maire et à nous contacter si besoin. 

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Qui sommes nous

Association pour la défense des Droits du Peuple Tibétain

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On ne se sert jamais plus d'un drapeau

que quand un peuple est opprimé

Lhamo Tso à Briançon

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