Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 14:16

Lundi 09 mars 2009

Depuis leur prison de Lhassa, 14 nonnes tibétaines ont enregistré, en 1993, une cassette de chants contestataires. Aujourd'hui libres, elles sont venues à Bruxelles pour sensibiliser l'UE au sort des prisonniers politiques du Tibet.

Le 10 mars, les Tibétains commémoreront les 50 ans du soulèvement populaire anti-chinois avorté qui contraignit le dalaï-lama à fuir vers l’Inde. Depuis, les habitants de ce territoire de la Chine continentale réclament la "libération" de leur pays et le retour de leur chef spirituel sur sa terre natale. Des revendications peu appréciées de Pékin, qui étouffe toute tentative de protestation dans la région. A grand renfort de policiers armés.


Cela n'empêche pourtant pas un groupe de 14 nonnes bouddhistes de poursuivre le combat. En chantant. Surnommées les "nonnes chanteuses", ou "Drapchi 14", elles ont enregistré, dans le secret de leur cellule, une cassette de chants indépendantistes, en 1993. Trois d’entre elles étaient présentes, lundi, à Bruxelles, pour appeler les pays européens à faire pression sur la Chine afin qu'elle libère plusieurs prisonniers politiques.


Ngawang Sangdrol est l'une de ces religieuses. Pour avoir crié "Vive le Tibet libre" et "Longue vie à Sa Sainteté le dalaï-lama" lors d’une manifestation pacifique organisée en 1990 dans les environs de Lhassa, la capitale du Tibet, elle a été arrêtée, puis jetée en prison, alors qu'elle n'avait que 13 ans.


Des chants pour la liberté


Les religieuses se sont rencontrées à Drapchi, la plus grande prison de Lhassa, réputée pour le traitement très dur qui y est réservé aux prisonniers. Enfermées dans le "rukhag 3", le baraquement des détenus politiques, les nonnes ont enregistré leurs chants protestataires plusieurs nuits d’affilée. Elles ont murmuré leurs espoirs dans un vieux magnétophone : "Pays des neiges, quand tous les Tibétains seront unis, le soleil émergera derrière les nuages".

 

 

Surprises dans leur action clandestine, elles ont été accusées de propagande contre-révolutionnaire et ont vu leurs peines rallongées de 5 à 9 ans.


Ngawang Sangdrol, la plus jeune des "Drapchi 14", est alors âgée de 15 ans lorsqu’elle se fait prendre avec la cassette. Condamnée à 3 ans de prison, cette forte tête écope de six années de réclusion supplémentaires. Grâce à un réseau de solidarité tibétain, l'enregistrement parvient toutefois à sortir de la prison, puis à rejoindre l'Europe.


Ngawang estime n'avoir fait preuve d'aucune bravoure en chantant. Pour elle, témoigner des souffrances des Tibétains relève de sa "responsabilité".


"J'ai vu de mes propres yeux les tortures qui leur ont été infligées. J'ai assisté à la destruction de notre culture. J'ai la responsabilité de dire ce qui se passe", explique-t-elle à FRANCE 24.


Le prix à payer


Les 14 nonnes ont payé le prix fort pour leur engagement. Phuntsog Nyindron, 38 ans, souffre toujours des séquelles accumulées lors de ses 14 années d’emprisonnement et de torture.


"À mon arrivée en prison, les gardes m’ont menottée dans le dos et tirée sur les bras jusqu’à ce que mes épaules se disloquent. Ils m’ont ensuite brûlé les mains et le visage avec des cigarettes, se souvient-elle. Ils nous battaient au visage tous les jours. Mais ce jour-là, ils m’ont accroché des fils électriques sur les doigts et m’ont électrocutée, tout en me battant avec des barres de métal. Ils m’ont laissée dans la cellule, inconsciente, sans me donner ni à boire ni à manger."


Toutes les "Drapchi 14" n’ont pas survécu. Ngawang Lochoe est décédée en 2001, à l’âge de 26 ans. Les 13 autres ont été relâchées entre 1999 et 2004, souvent pour raisons médicales.


Continuer le combat


Six d’entre elles ont réussi à fuir le Tibet, parcourant à pied, souvent de nuit, les routes enneigées de l’Himalaya que le dalaï-lama avait empruntées quelques décennies auparavant.


"Quand j’ai été libérée, je ne pensais pas à quitter le Tibet. Mais les choses n’ont fait qu’empirer. Ma maison était en permanence sous surveillance. Je n’avais aucune liberté de parole ou de mouvement", explique Namdrol Lhamo, 43 ans, qui vit aujourd’hui en Belgique après 12 ans passés à Drapchi.


"Nous connaissons les terribles conditions d’incarcération à Drapchi, il est donc essentiel que les derniers détenus soient libérés", presse aussi Gyaltsen Drolkar, en exil à Bruxelles depuis sa libération en 2003.


Partager cet article
Repost0
12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 14:01

FRANCE 24 

Nouvelle escalade dans la flambée sécuritaire à la frontière du Tibet : l'équipe de FRANCE 24 s'est fait expulser de l'hôtel où elle avait posé ses valises. Visiblement, dans le Sichuan, les étrangers ne sont plus les bienvenus...

La police nous a interdit de vous recevoir dans notre établissement. Désolé vous devez partir". C'est la réponse que nous a adressé ce matin un grand hôtel de Chengdu, la capitale du Sichuan. "La police exerce une énorme pression pour que vous partiez", précise le responsable de l'hôtel.
Cette semaine à haut risque est marquée par de nouvelles mesures sécuritaires visant à faire déguerpir les journalistes de la région, une province à forte minorité tibétaine. Désormais, la plupart des hôtels semblent avoir reçu des consignes des autorités locales pour ne plus recevoir d’étrangers et notamment notre équipe.

 

Nous avons été contrôlés à plusieurs reprises depuis notre arrivée ici, et nous avons interdiction de filmer et d’interroger des Tibétains. La crainte de voir se reproduire les émeutes du 14 mars dernier à Lhassa et dans les provinces limitrophes chinoises motive cette poussée sécuritaire. Les policiers casqués et armés ceinturent toujours le quartier tibétain de Chengdu et les routes menant aux zones tibétaines sont barrées par l’armée.

 

Nous avons pu assister à des fouilles minutieuses de militaires chinois à la recherche d’explosifs aux entrées de Chengdu. D’ordinaire tranquille, cette ville de 10 millions d’habitants est désormais sous un étroit contrôle policier. “Notre chef de la sécurité a des réunions quotidiennes avec la police et on nous demande de transmettre systématiquement les identités de nos clients”, nous explique le directeur d’un grand hôtel de Chengdu qui appartient à un groupe international. “On m’a demandé de ne pas sortir le soir pour des raisons de sécurité. C’est la première fois que l’on vit une telle situation”, reprend ce patron expatrié.

 

A notre question concernant l’accueil des journalistes étrangers, il nous explique que la police lui a demandé de dénoncer ceux qui feraient des reportages sur la question tibétaine. “Si vous êtes là pour le tourisme, il n’y a pas de problème, s’amuse-t-il. Vous savez ici la police peut écouter votre téléphone, lire vos courriels ou vous faire suivre dans la rue”, conclut-il.

 

En Chine également, votre qualité de journaliste est indiquée sur votre passeport et votre identité est automatiquement transmise à la police lorsque vous prenez un avion ou vous dormez dans un hôtel. Il est quasiment impossible de passer à travers les mailles du filet. Pourtant, depuis les Jeux olympiques la Chine avait laissé une plus grande marge de manœuvre aux journalistes, nous permettant de nous rendre dans presque toutes les régions du pays – à l’exception notable du Tibet – sans demander d’autorisation préalable. Mais les règles semblent avoir changé et nous en faisons une nouvelle fois les frais.

 

Un diplomate étranger nous confie que les contrôles de sécurité pourraient durer jusqu’au mois de juin, c’est-à-dire après le premier anniversaire du tremblement de terre dans le Sichuan. Tibet, séisme, deux événements potentiellement dangereux pour les autorités chinoises qui, au même moment à Pékin, déclarent vouloir dresser une grande muraille contre le séparatisme et lutter pour la stabilité du pays.

 

Partager cet article
Repost0
11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 21:01

ROMANDIE

WASHINGTON - La Chambre des représentants américaine a adopté mercredi une résolution de soutien au Tibet à l'occasion du 50e anniversaire du soulèvement de Lhassa contre la présence chinoise dans la région himalayenne qui a provoqué le départ en exil du dalaï lama.

(©AFP / 11 mars 2009 20h41)

Partager cet article
Repost0
11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 16:45


Ceci est un appel aux personnes qui auraient eu l'opportunité et la

possibilité d'enregistrer l'émission du 9 mars sur France 5.

Nous recherchons un enregistrement si cela est possible

Merci d'avance à tous ceux qui nous en proposerons un !

Merci de prendre contact avec nous via le blog.
Partager cet article
Repost0
11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 16:04

CYBERPRESSE.CA 
Publié le 11 mars 2009 à 07h46 | Mis à jour à 07h49

Mathieu Perreault
La Presse

Le dalaï-lama a marqué hier le 50e anniversaire de la rébellion qui l'a conduit à l'exil avec un discours particulièrement accusateur. Au Tibet même, les autorités chinoises ont étroitement contrôlé la population et les monastères, interdisant notamment l'envoi de messages textes par téléphone, pour éviter une répétition des émeutes de l'an dernier.

«Aujourd'hui, la religion, la culture, le langage et l'identité que des générations de Tibétains ont considéré plus précieux que leurs vies, sont près de l'extinction», a tonné le dalaï-lama, depuis le siège de son gouvernement en exil, à Dharamsala, dans le nord de l'Inde.

 

Cette sortie suit son aveu d'échec, en novembre dernier. La «voie du milieu», sa politique constante à réclamer l'autonomie du «Tibet unifié» plutôt que l'indépendance, n'a pas réussi à atteindre ses buts, a constaté le leader tibétain, avant de convoquer un congrès populaire qui n'est pas parvenu à proposer de voie de rechange.

L'un des problèmes est que la Chine voudrait plutôt limiter l'autonomie à la Région autonome du Tibet, qui comprend moins de la moitié de la superficie de la Chine tibétaine, et le tiers de ses habitants, selon Tseten Wangchuk, chercheur à l'Université de Virginie qui a publié en 2004 une étude sur les négociations sino-tibétaines depuis la fin des années 40. «Dans ses frontières de 1950, le Tibet constitue le quart de la Chine actuelle», note-t-il.

Contrer la critique

Le ton sombre du dalaï-lama pourrait d'ailleurs être une stratégie pour contrer les critiques estimant qu'il aurait dû davantage appuyer les émeutes de mars 2008 et revendiquer l'indépendance pure et simple.

«Je ne crois pas que le dalaï-lama croit vraiment que sa stratégie est un échec, dit M. Wangchuk. Il a réussi à internationaliser la question du Tibet, ce qui a empêché la Chine de vraiment intégrer la région. Que le Tibet soit en grande majorité tibétain, après un demi-siècle d'occupation par une nation aussi puissante et peuplée que la Chine, c'est en soi une victoire.»

Faire taire les critiques permet aussi au dalaï-lama de conserver son ascendant, ce qui sera crucial pour désigner un successeur, note Pico Iyer, qui a publié l'an dernier une biographie du dalaï-lama, The Open Road.

«Il veut passer à la démocratie, mais il faudra que ce soit graduel, alors il devra nommer un successeur qui sera respecté et qui continuera la lente transition démocratique», dit M. Iyer. Depuis 2001, le dalaï-lama délègue certaines de ses responsabilités à un premier ministre élu.

La Chine a rétorqué au discours de Dharamsala en affirmant que la conquête chinoise avait permis au Tibet de s'extirper du féodalisme. Pico Iyer note justement qu'au moment de quitter définitivement le Tibet, le 31 mars 1950, le dalaï-lama s'est exclamé: «Enfin nous sommes libres.» «L'exil en Inde a rendu beaucoup plus facile la tâche de moderniser le Tibet, parce qu'il fallait reconstruire les institutions de zéro», estime M. Iyer.

 

GUERRE DE CHIFFRES

La Chine affirme que la proportion tibétaine de la population a augmenté dans la Région autonome du Tibet entre 1990 et 2000, de 90% à 93%. Certains critiques, dont Tseten Wangchuk, notent que le recensement de 1990 a été fait en juillet, et celui de 2000 en novembre; or, beaucoup de Chinois Han ne séjournent au Tibet que durant l'été. Dans les autres provinces chinoises en partie tibétaines, la majorité de la population est tibétaine, sauf dans la ville de Xining et la vallée très urbanisée de Haidong. Détail intéressant, le village natal du dalaï-lama, Hong Ya, est situé dans une zone à majorité musulmane dans l'est du Tibet de 1950.

 

LE TIBET RÉTRÉCIT MAIS RÉSISTE

Après l'invasion de 1950, la Chine a annexé la moitié du territoire tibétain.

Mais le coeur du Tibet résiste toujours, les nouveaux venus chinois n'y formant encore qu'une infime minorité.

Région autonome du Tibet, Qinghai, Gansu, Sichuan, Yunnan: noms des provinces chinoises actuelles

Dharamsala : capitale du gouvernement tibétain en exil

Hong Ya : lieu de naissance du dalaï-lama

Superficie du Tibet en 1950: 2500000 km2

Superficie de la Région autonome du Tibet en 2009: 1200000 km2

Population du Tibet en 1950: 1 million à 1,5 million

Population de la Région autonome du Tibet en 2009: 2700000

Population tibétaine totale en Chine en 2009: 5 millions

Nombre de Tibétains en exil : 1,1 million

 

Partager cet article
Repost0
11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 16:02

LA PRESSE CANADIENNE

YA'AN, Chine - Pékin a annoncé mercredi avoir ajouté la vallée de Jiuzhaigou à la liste de régions tibétaines interdites aux étrangers en cette période. La présence policière a été renforcée pour empêcher les manifestations à l'occasion du 50e anniversaire du soulèvement contre la présence chinoise sur le Toit du Monde.

Les autorités ont commencé le mois dernier à interdire l'accès au Tibet et aux communautés tibétaines des provinces voisines, le Sichuan, le Qinghai et Gansu.

Située en altitude dans la province du Sichuan, la vallée de Jiuzhaigou est réputée pour la beauté de ses paysages, notamment de ses lacs et de ses cascades. Elle était jusqu'à présent restée ouverte aux touristes. Mais des responsables de la province du Sichuan en ont décidé autrement lors d'une réunion lundi. L'interdiction s'applique aussi au Huanglong voisin, où se situe un aéroport, a précisé un responsable des autorités touristiques provinciales.

Après les violentes manifestations de l'année dernières, survenues lors de l'anniversaire du soulèvement de 1959, la police paramilitaire chinoise a renforcé sa présence au Tibet et dans les provinces voisines, maintenant encerclées de points de contrôle.

A Lhassa, la capitale tibétaine, des policiers anti-émeutes armés de fusils automatiques sont postés aux allées menant au temple de Jokhang, l'un des plus sacrés du bouddhisme tibétain.

Le soulèvement des moines à Lhassa en 1959 avait été réprimé par les forces chinoises. Le dalaï lama avait été contraint à l'exil. Et Pékin avait renforcé sa main mise sur le Toit du Monde.

En mars 2008, une manifestation commémorant ce soulèvement avait dégénéré en émeutes antichinoises, faisant le 14 mars au moins 22 morts. Les violences, qui avaient fait au total un nombre non-déterminé de victimes, s'étaient propagées à trois provinces voisines, également peuplées de Tibétains. Ce nouveau mouvement antichinois avait été l'un des plus longs et violents au Tibet depuis des dizaines d'années.

La démonstration de force chinoise semble avoir empêché toute manifestation de grande ampleur mardi, jour où commençait la période d'anniversaire.

Les restrictions de voyage concernent les étrangers, y compris les Taïwanais, mais aussi les Chinois de Hong Kong.

Dans la province de Gansu, les touristes étrangers et chinois ont l'interdiction de se rendre dans le comté de Luqu, selon un responsable local. Cette destination, appréciée pour les randonnées à cheval et la visite du monastère tibétain de Langmusi, ne sera rouverte qu'en juin ou juillet.

Partager cet article
Repost0
11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 14:46
Vous trouverez ci-dessous un témoignage émouvant transmis par une amie :

Je vous transmets un texte relatif a la commemoration du soulevement de Lhassa au Tibet et dont on va celebrer le cinquantenaire ce 10 mars 2009.
Ce temoignage interessant provient d'un observateur engage et fiable qui vit au Nepal et qui souhaite rester anonyme.
Merci de prendre le temps de le lire et de faire circuler ce texte aupres de vos amis et connaissances. 
Ce texte a aussi pour vocation d' etre diffuse le pus largement possible et notament aupres de la presse.
Vous pouvez me contacter si vous avez des questions ; je pourrai alors servir de relais aupres de cet auteur avec lequel je suis en contact quotidien.
Cordialement 
Francine Peret

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Le témoignage qui suit relate le quotidien de civils, rencontrés au Tibet de façon régulière depuis plus de 10 ans, par un citoyen du monde vivant en Asie. Ces personnes vivent dans un Tibet occupé par la Chine depuis plus d'un demi siècle. Fin 1949, les troupes de Mao entrent au Tibet pour, disent ils,  libérer le peuple de la théocratie des monastères et de la féodalité. Le 10 mars 1959, la population de Lhassa se soulève contre l'oppression de l'envahisseur et  devant la menace à laquelle est soumis le 14ème Dalai Lama, leader temporel et spirituel des tibetains. Ce dernier n'aura alors d'autre choix que celui de fuir son pays pour l'Inde. Il établit sa résidence à Dharamsala et y vit toujours entouré d'une communauté tibétaine en exil.. Si des centaines de milliers de Tibétains ont choisi de fuir l'oppression et de s'exiler du Tibet durant un demi-siècle, d'autres continuent a y vivre dans la peur et la repression. Ils continuent à vivre malgré tout dans des conditions difficiles et aujourd'hui ils sont assimilés de force à la vie, à la société chinoise aux dépens de leur propre identité culturelle. La langue chinoise est obligatoire à l'école. Les tibétains vivent mal sauf a accepter la cohabitation avec les Hans, toujours plus nombreux aujourd'hui sur le sol tibetain que les tibetains eux mêmes. A une epoque où le mot "génocide culturel au Tibet" a cours auprès des défenseurs des Droits de l'Homme, le combat pour la liberté continue à l'interieur du pays.Ainsi en 2008, lors des JO de  Pékin, de violentes émeutes ont eu lieu a Lhassa et elles furent très sévèrement reprimées.
Le texte qui suit donne la parole à des tibétains qui attendent toujours, depuis un demi siecle, que souffle un vent de liberté dans leur pays. 

Paroles de tibétains,
           A Pema et les autres...


     C'est dans le jardin d'une maison pour enfants handicapés, à Katmandou, au Népal, qu'eût lieu le rendez vous avec Pema et son mari. Ils voulaient me rencontrer à l'occasion de leur séjour au Népal, accompagnés de leur amie nonne Dolma et du traducteur Sonam.Nous devions notamment parler de l'avenir scolaire de leurs enfants, parrainés par notre association et de leur visite en Inde.

    Pema, c'est une rencontre en 1997, à Lhassa, sur un des nombreux étalages du Barkhor, le marché circulaire autour du temple le plus vénéré du Tibet, le Jokhang. Le Jokhang abrite la statue la plus précieuse et la plus ancienne du Bouddhisme Tibétain représentant le Bouddha Sakyamuni.Deux regards qui se croisent, une complicité instantanée. Elle, derrière son étalage, où sont exposés des objets du rituel bouddhiste tibétain, pour touristes aguichés. Moi, face à elle, amusé par ses « look, look. lucky lucky, c'est pas cher ». Elle m'invite alors à la rejoindre de l'autre coté.
 Assis côte à côte, nous entamons le dialogue. Malgré la barrière de la langue, nous communiquons sommairement grâce à l'aide précieuse du manuel de tibétain de S. Grandclément "pour voyageurs avertis souhaitant un échange".
Péma a deux enfants. Son mari est du Kham province à l'est du Tibet. Ce qui m'intéresse c'est qu'elle évoque la situation politique au Tibet. Elle lâche, de façon très laconique : « Gyami mindou, Dalaï Lama yakpo dou », ce qui signifie « les chinois sont mauvais, le Dalaï Lama est bon ». Et elle reprend son activité de vendeuse entre deux échanges.
Je la quitterai et la reverrai le lendemain dans d'autres conditions.
Notre séjour à Lhassa a duré deux jours. Le premier jour, nous offrions aux tibétains des photos du Dalaï Lama, inconscients du danger et des dangers que nous leur faisions courir. Dès le lendemain, nous constations un renforcement certain de la présence policière chinoise et eûmes le sentiment que les photos de la veille y étaient pour quelque chose. Nous eûmes le sentiment d'être surveillés, un sentiment que nous ne quittera jamais jusqu'au pied du Mont Kailash, où nous effectuions le pèlerinage mythique que doit faire au moins une fois dans sa vie tout tibétain qui aspire à une prochaine meilleure réincarnation.
Retour à Lhassa en 1998, dix mois plus tard seulement. La ville est méconnaissable. Les autorités chinoises ont lancé de grands travaux. Elles construisent des immeubles modernes en lieu et place des habitations tibétaines traditionnelles qui ont été rasées. De longues avenues sans âme conduisent au centre ville. Les vitrines bleutées et les murs de blanc carrelés des immeubles se succèdent. Déjà au rez-de-chaussée on devine des "salons de coiffure" louches, devant lesquels traînent des militaires...

 Et Pema est toujours là, derrière son étalage, mais sur une autre place ailleurs car elle a du quitter les alentours du Barkhor. En effet les autorités chinoises ont  décidé de rénover cette place et d'en faire une copie de Tien An Men. Malgré une gastro-entérite terrible, résultat d'une rencontre hasardeuse avec une langue de yack en salade servie dans un restaurant local, je consacre une bonne partie de mon temps à dialoguer avec mon amie. Et je fais la connaissance de sa sœur. Discrètement nous nous glissons sous l'étalage, cachés de la rue par un pan de tissu. Nous ne voyons que les pieds des passants, les bottes et un morceau d'uniforme des policiers qui font des allées et venues. J'ouvre alors le microphone de l'appareil enregistreur et la sœur de Pema parle : "J'ai trente six ans et je n'ai jamais connu la liberté ni notre chef spirituel, le Dalaï Lama". Déjà des sanglots étouffent ses mots. "Pourquoi tant de souffrances, pourquoi tant d'acharnement pour nous réduire à néant".  Ses paroles enregistrées seront traduites plus tard, par un tibétain vivant à Paris et fréquentant un restaurant tibétain célèbre du 5e arrondissement. Les larmes une fois séchées, discrètement, nous regagnons nos tabourets et passons un long moment ensemble. Le dernier jour, au moment de se quitter Pema me prendra la main. Je sentirai alors au creux de ma paume un objet en métal. Elle m'offre une de ses bagues, gravée du célèbre mantra « Om Mani Padme Hum » ou « Gloire à Toi dans le lotus ». Je sais alors que cette rencontre va au-delà d'une simple amitié. Sûrement un combat à partager.

Ce n'est qu'en 2007, au cours d'un séjour à Lhassa, que j'accepte d'aller visiter sa maison. Deux pièces qui ne respirent pas la richesse. Une salle fait office de cuisine, salle à manger, salon où l'on reçoit des amis. Comme le veut la coutume, elle sert un tasse de thé tibétain a base de beurre salé. Une autre salle est entièrement consacrée au culte bouddhiste. Là, se côtoient des thankas, des statues du Bouddha, des coupelles remplies d'eau et les lampes à beurre. Et accrochée au mur, cachée par un voile de tulle jaune, La Photo Interdite au Tibet, celle de S.S. le Dalaï Lama.
Un ami traduit et nous évoquons la scolarité des enfants. Pema ne demande rien mais si on peut l'aider cela lui faciliterait vraiment la vie. Elle explique qu'avant l'arrivée massive de petits commerçants chinois qui contrôlent le marché et les prix, son commerce marchait bien et qu'elle dégageait un bénéfice. Désormais, elle doit vendre au plus bas prix pour rester compétitive. Et elle doit aller au Népal acheter des articles bon marché pour revendre à Lhassa. Grâce au soutien de notre association, nous nous engageons à l'aider et continuons à le faire en parrainant ses enfants. Nous lui transmettrons les fonds sans intermédiaire car évoquer une aide occidentale au sein de l'école chinoise de Lhassa fréquentée par ses enfants, ce serait faire courir le risque d'un renvoi par les autorités chinoises. Les chinois contrôlent tout le système scolaire.
 Et puis viendront les événements de 2008, les émeutes à Lhassa. Le Tibet est alors fermé aux étrangers. En décembre de cette année, enfin, Pema peut sortir de nouveau avec un passeport qui l'autorise simplement à séjourner au Népal. Elle confirmera alors tout ce que nous savions déjà. En cette année 2008, la répression fut terrible notamment pendant la période des JO de Pékin. Un grand nombre de ses amis ont été arrêtés et emprisonnés. Elle est sans nouvelles d'eux. Des morts ? Bien sûr dit-elle et sûrement plus que le nombre déclaré par les autorités chinoises. Elle évoque les contrôles renforcés, les difficultés pour les élèves tibétains non originaires de Lhassa. Les autorités chinoises leur demandent d'aller passer leur examen de fin de classe 6 dans leur province d'origine, en l'occurrence dans le Kham pour les enfants de Pema, ce qui est difficile pour eux. Elle explique tout en laissant échapper de longs sanglots, qu'à l'école on demande à sa famille de bien vouloir écrire des propos négatifs sur le Dalaï Lama et sa clique. On lui demande aussi de critiquer ouvertement le Dalaï Lama. Elle explique le refus de sa fille de continuer ses études dans ces conditions. Elle préfère aller vivre dans le Kham et devenir paysanne ajoute Pema. Mais elle, Pema, veut absolument que sa fille continue ses études même si c'est dans une école chinoise. Elle motive sa fille, lui demande de penser très fort au Dalaï Lama et de serrer les dents. Elle veut que sa fille étudie parce que, dit elle, l'éducation c'est une porte vers la liberté. Pema, elle, ne sait ni lire ni écrire et me le confie. Elle ne veut pas que cela se répète avec ses enfants. Et puis c'est le silence et des larmes qui coulent. Des larmes symbole d'une peuple en désarroi et aux abois, derrière la barrière de l'Himalaya. Un peuple qui souffre et qui attend que souffle un vent de liberté.
Pema et son mari iront ensuite à Varenasi où le Dalaï Lama doit donner un enseignement. Pas question de manquer cet évènement même si leurs passeports ne les autorisent à voyager qu'au Népal et avec un unique motif inscrit sur le passeport « business ». Ils iront toutefois en Inde, y écouteront les enseignements du Dalaï Lama, recevront sa bénédiction. C'est à leur retour que nous nous retrouvons dans un jardin de Katmandou.Là ils confient leur bonheur d'avoir pu, enfin,  approcher le Dalaï Lama. Mais ils ne cachent pas leur angoisse. Ils ont bravé un interdit et pensent que les autorités chinoises vont les sermonner. Ils me montrent le cordon rouge autour du cou, cadeau béni de Sa Sainteté le Dalaï Lama. Cela aussi suscitera des interrogations de la part des chinois disent-ils. Ils sont certains que la police chinoise viendra a domicile leur poser des questions, parce qu'ils ont des passeports et sont sensés rentrer a une date donnée. Ils en sont certains, la police sera là pour les attendre à leur retour et les questionnera. Je pense alors à la photo du Dalaï Lama accrochée dans leur pièce. L'ont-ils encore ou l'ont-ils retirée suite aux événements de 2008 ? Je ne dis rien mais eux me disent : « Surtout, ne t'inquiète pas pour nous ».
 Et puis ils expliquent qu'à Lhassa les moines ont décidé de ne pas organiser des festivités pour  le nouvel an tibétain, Lhosar, fin février, par respect pour tous ceux encore enfermés dans les prisons chinoises ou morts lors des émeutes et après. Les autorités chinoises disent-ils harcèlent les moines en leur demandant de célébrer cette fête, comme si rien n'était. Il faut dire que le Dalaï Lama a aussi appelé son peuple à ne pas célébrer Lhosar pour ces mêmes raisons. L'affaire a donc un caractère très politique.
 Le mari de Pema lâchera cette phrase, lourde de signification : « On est bien ici au Népal. On se sent libres ». Et dans ses yeux un immense vide, ou plutôt une question : « Serons nous un jour libres sur notre propre terre ? »

Le temps a passé. Je remets à Pema l'argent qui servira à scolariser ses enfants pour les prochains mois. Et nous nous quitterons demain a cinq heures du matin, ils prendront un bus qui les conduira au pont de l'amitié entre le Népal et le Tibet, puis après avoir passé la frontière, un autre bus les conduira en quelques jours à Lhassa ou ils retrouveront leur famille.

Tous les tibétains n'ont pas la possibilité d'obtenir un passeport. Aussi, cette année encore, malgré une surveillance renforcée au passage des cols entre le Tibet et le Népal, à plus de 5000 mètres d'altitude, ils sont nombreux à tenter de sortir du Tibet. Ils sont arrêtés, renvoyés vers l'autre côté de l'Himalaya. Ils risquent leur vie tous les ans. Ceux qui réussissent à sortir font escale dans un centre de réfugiés à Katmandou, placé sous l'égide du NHCR. Souvent, ils arrivent pieds et mains gelés et doivent être soignés, voire amputés.

Dès à présent, les moines ne peuvent plus circuler en groupes dans les bus publics a Katmandou. Il sont soupçonnés de vouloir aller manifester devant l'ambassade de Chine à la veille de la commémoration du soulèvement de la population de Lhassa et de la fuite du Dalaï Lama vers Dharamsala en Inde. Un cinquantième anniversaire que les chinois, eux, voient comme celui d'une révolution au profit du peuple tibétain.

Le 10 mars à Bodnath ici au Népal, on peut craindre des affrontements sanglants entre moines tibétains et la police, comme en mars 2000. Le Népal petit état entre la Chine et l'Inde est aux ordres de Pékin    Cinquante ans d'espoir pour un peuple, cinquante ans de désillusions.

Cinquante ans d'agonie.

 Par solidarité pour eux, invitons toutes les personnes sensibles aux Droits de l'Homme et des Peuples à disposer d'eux mêmes à poser un drapeau tibétain sur le bord des fenêtres et au seuil des Mairies de France.

                               Pour Pema, et tous les siens....

Alan


Partager cet article
Repost0
11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 14:21

NOUVELOBS
| 11.03.2009 | 13:38

C'est la deuxième fois en deux jours qu'une équipe de l'AFP se voit interdire l'accès à une zone tibétaine, à l'occasion du 50e anniversaire d'une rébellion avortée contre la présence chinoise au Tibet.

La police chinoise a empêché, mercredi 11 mars, des journalistes de l'AFP de visiter une zone à peuplement tibétain du nord-ouest de la Chine, malgré les engagements d'ouverture des autorités de Pékin.
Deux journalistes de l'AFP, dont un photographe, ont été bloqués à un poste de contrôle policier sur une route menant à Rebkong, une ville peuplée de Tibétains dans la province du Qinghai, et se sont vu ordonner de rebrousser chemin.
C'est la deuxième fois en deux jours qu'une équipe de l'AFP se voit interdire l'accès à une zone tibétaine, dans le cadre d'un renforcement de la sécurité à l'occasion du 50e anniversaire d'une rébellion avortée contre la présence chinoise au Tibet.

"Sécurité publique"

Au poste de contrôle, un policier nommé Han a évoqué une route dangereuse en raison de la neige et des raisons "de sécurité publique" non précisées pour empêcher les journalistes de poursuivre leur chemin.
Il a également affirmé que Rebkong était ouvert aux étrangers, sans cependant préciser quand il serait possible de s'y rendre.
Rebkong, qui abrite trois monastères bouddhistes, avait été l'une des nombreuses villes de la région à connaître des manifestations pro-tibétaines l'année dernière.
Les journalistes étrangers ne peuvent se rendre librement dans la région autonome du Tibet.
Cependant, selon les règles en vigueur depuis deux ans, ils sont autorisés à circuler normalement dans les régions tibétaines proches.

Politique "d'ouverture" ?

Mais, ces derniers jours, de nombreux journalistes étrangers ont rencontré les mêmes difficultés dans ces zones, ce qui a suscité des protestations du Club des correspondants étrangers de Chine et de groupes de défense des droits de l'Homme.
Mardi, le ministère chinois des Affaires étrangères a affirmé, de nouveau, que les journalistes étrangers pouvaient se rendre dans ces régions, mais que le dernier mot revenait aux autorités locales.
"La politique d'ouverture du Tibet n'a pas changé. Mais l'accueil des journalistes étrangers dépend de l'accord des habitants et du gouvernement local", a dit le porte-parole Ma Zhaoxu.
"Dans les lieux publics, il n'est pas besoin d'obtenir une permission, mais dans certains endroits, c'est aux habitants de décider si c'est le bon moment".
Partager cet article
Repost0
11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 12:32

Par   (texte) /  envoyé spécial de FRANCE 24 dans le Sichuan (vidéo)

À défaut de pouvoir entrer au Tibet, les reporters de FRANCE 24, Sébastien Le Belzic et Henry Morton, se sont rendus dans la province du Sichuan, pour y rencontrer des Tibétains. Au grand dam de la police...

Nous sommes au pied de l’Himalaya et les principales artères qui montent vers Lhassa sont tout simplement bloquées par d’imposants barrages militaires. On ne passe pas. Tous les véhicules qui descendent du Tibet sont aussi fouillés par l’armée à la recherche d’explosifs.

 La tension est palpable. Nous tentons l’ascension du monastère de Bayian, sur les hauteurs de Chengdu, à deux heures de route. En pleine nuit, à la lueur des torches, nous gravissons les milliers de marches qui mènent au monastère.

Déception à l’arrivée. Personne ne veut nous parler. On nous informe que les autorités locales leur ont demandé de se tenir à l’écart des journalistes. Le mur du silence.


Eclairé par les sirènes de police

A Chengdu, c’est le même scénario dans le quartier tibétain. D’habitude vivant et coloré, il n’est aujourd’hui éclairé que par les sirènes des voitures de police. Les rideaux de fer sont tirés et la plupart des restaurants ont fermé. Des officiers en arme et des policiers en tenue antiémeutes sont positionnés à tous les carrefours. Cela ressemble à un couvre-feu qui ne dirait pas son nom.

Nouveau contrôle de police en pleine rue. On nous interdit de filmer et même de pénétrer dans le quartier tibétain. Nous retentons notre chance à l’aube. Cette fois, nous passons les contrôles de sécurité et arpentons le quartier.

Un moine accepte de nous parler. Nous allons chez lui à l’étage. Il tient depuis sept mois un restaurant tibétain. Il est un peu réservé sur le sens de notre visite et ne veut pas parler politique. Nous souhaitons simplement qu’il nous raconte son quotidien. “Si je suis trop négatif, je vais avoir des problèmes avec la police, si je suis trop positif alors ce sont mes frères tibétains qui seront contre moi”, nous explique-t-il.

Il joue avec son téléphone portable nerveusement. Bruits de bottes dans l’escalier. La porte est forcée. Une vingtaine de policiers sont là, certains armés et casqués. Ils nous ordonnent d’arrêter de filmer et nous oblige à sortir.

 “Le sujet est délicat", nous explique un agent. "Le sujet est interdit”, assure son supérieur qui, d’un ton agressif, nous ordonne de quitter les lieux et de le suivre au poste de police.

Je lui demande si nous sommes en état d’arrestation. Nouvelles discussions. Ils se ravisent et nous demandent d’attendre dans une pièce, à l’écart. Quatre agents nous surveillent. Finalement, leur chef débarque, visiblement très agacé par notre présence. Il s’en prend à ses agents, les accuse de nous avoir laissé pénétrer le cordon de sécurité. Après moult vérifications, il finit par fouiller nos sacs et nos notes. Puis nous demande de partir et de ne pas essayer de revenir roder sur place.

Curieusement, après cette vérification, notre chauffeur refusera de nous conduire à l’extérieur de Chengdu. La police lui a interdit de nous transporter. Elle le menace de saisir son véhicule et de lui infliger une amende équivalente a 2 000 euros. Le 50e anniversaire de l’exil du dalaï-lama se passera ici. Dans le calme. Mais sous trés haute surveillance.

 

 

Partager cet article
Repost0
11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 12:03
L'EXPRESS Par Reuters, publié le 11/03/2009 à 10:47

PEKIN - La Chine annonce l'ouverture l'an prochain d'un quatrième aéroport au Tibet, destiné selon les autorités de Pékin à accroître le nombre de visiteurs dans la région.

L'annonce, faite par l'Agence de l'aviation civile sur son site internet, intervient au lendemain de la double commémoration par les indépendantistes tibétains du départ en exil du dalaï-lama il y a cinquante ans et des émeutes de mars 2008.

Un aéroport sera ouvert à Ngari, dans l'ouest du Tibet, près de la frontière avec l'Inde et le Pakistan. Les pistes, le terminal et les installations pour le public sont déjà terminés et les premiers essais de fonctionnement commenceront en juillet.

Pékin affirme que les nouveaux aéroports - un troisième a été inauguré il y a trois ans, d'autres sont prévus - ainsi que le développement des axes routiers et ferroviaires contribuent au développement du Tibet et à l'amélioration du niveau de vie de ses habitants.

Les Tibétains militant pour l'indépendance ou l'autonomie estiment de leur côté que ces travaux ont pour objet d'accélérer la "sinisation" du pays et faire progressivement disparaître la culture et l'identité tibétaines.

Ben Blanchard, version française Pascal Liétout

Partager cet article
Repost0

Livres Editions GAT CONCEPT

 

NOUVEAUTÉ 

 

Les livres des Editions GAT CONCEPT sont en vente auprès de notre association.

Pour toute commande nous laisser un mail via le  formulaire contact  du blog.  

Calligraphies-Cover.jpg

calligraphies-tibetaines-.BACK.jpg

 

Spiti-cover.jpg

Spiti.BACK.jpg

 

 

marrakech.jpg

Campagne de Parrainage de communes du Tibet

CAMPAGNE  PARRAINAGE DE COMMUNES DU TIBET :

  http://www.parrainages-villes-tibet.org/

 

Pour télécharger le dossier :

 

http://www.parrainages-villes-tibet.org/le-dossier-parrainages/

 

 

CAMPAGNE DE PARRAINAGE DE COMMUNES DU TIBET
PAR DES MUNICIPALITÉS EUROPEENNES

 

10995334_1030098670337228_8328647903395292802_n.jpg


ASSOCIATIONFRANCE-TIBET

Campagne« Parrainage de communes du Tibet »

13 le débucher 28260 ANET

Tél.06.75.66.24.51.

pascal.daut@live.fr

http://www.tibet.fr/pdf/Parrainage%20de%20communes%20du%20Tibet%20doc0.pdf

    

Liste des communes actualisée 

Campagne de “Parrainage de Communes du Tibet”
Objectif: Préserver le riche Héritage Culturel des Tibétains.

 

 

1-Salles Sur Garonne(31390) - Jean-Louis Halioua / Lhatse

2-Beckerich - Luxembourg- Camille Gira / Gyama 

3-Crest (26400)- Hervé Mariton / Lithang

4-Brouckerque(59630)- Jean-Pierre Decool / Siling

5-Bray-Dunes(59123)- Claude Marteel / Kardze 

6-Coudekerque-Branche(59210)- David Bailleul / Dhartsedo

7-Sisteron(04200) – Daniel Spagnou / Nyingtri 

8-Dieffenthal(67650) - Charles Andrea/ Jaqung

9-Pezens(11170)- Jean-Pierre Botsen / Dingri

10-Lugagnan(65100) - Jacques Garrot / Lhokha

11-Bourgtheroulde Infreville(27520) - Bruno Questel / Samye

12-Saint Laurent du Var(06700) - Henri Revel /Taktser

13-Divonne-Les-Bains(01220) - Etienne Blanc / Kyirong

14-L'Argentière-la-Bessée(05120) - JoëlGiraud/ Shethongmon

15-Lamothe-Goas(32500)- Alain Scudellaro / TsangLukner Shakar

16-St Genés Champanelle(63122) - Roger Gardes / Dromo

17-Festes et St André(11300) - Daniel Bord / Tadruk

18-Paris XI(75011) – Patrick Bloche / Lhassa

19–Manduel(30129) - Marie-Louise Sabatier/  Gyantse

20- Créon (33670) - Jean-Marie Darmian / Ruthok

21- Valouse (26110) - Patrick Liévaux / ShagRongpo

22- Plouray (56770) - Michel Morvant / Tsari 

23– Lans-en-Vercors (38250) - Jean-Paul Gouttenoire /Jomda

24– La Chapelle-Saint-Ursin (18570) - Yvon Beuchon/Sangchu-Labrang

25-Soulom(65260) - Xavier Macias / Chongye

26- Saint-Thomas-en-Royans (26190) – Christian Follut/ Jol

27-Merville(59660) - Jacques Parent /Dzogang

28- Mourenx (64150) - DavidHabib/ Tsona

29– Lavaur (81500) -BernardCarayon / Shigatse

30– Izeure (21110) -Catherine Lanterne /Yubeng

31-Artiguelouve(64230) -  Éline Gosset / Nyethang

32- Digne-Les-Bains(04000) - SergeGloaguen/Kumbum

33- Lavelanet-de-Comminges(31220) - Évelyne Delavergne / Narthang

34- Le Vigan (30120) - Eric Doulcier / Dergé

35– Bourbourg(59630)- FrancisBassemon / Shalu

36- Gensac-sur-Garonne(31310)- Henri Devic / Gadong

37- Bax(31310) - Philippe Bedel/ Rong

38- Carbonne(31390) - Guy Hellé/ Nagartse

39–Epinac(71360)- Jean-François Nicolas / Sakya

40– Amfreville-La-Mi-Voie(76920) – Luc Von Lennep / Phari

41- Le Cannet-des-Maures(83340) - Jean-Luc Longour / Gyatsa

42– Latrape(31310) - Jean-Louis Séguela / Riwoche

43– Sciez (74140) -Jean-LucBidal / Gyalthang

44– Widehem(62630) - Pierre Lequien / Taklung

45– Nieppe(59850) -MichelVandevoorde / Tsongdu(Nyalam)

46– Montbéliard(25200) - JacquesHélias / Kharta

47– Marzens(81500) -DidierJeanjean / Nagchu

48– Vitrolles(13127) - LoïcGachon / Tsethang-YumbuLakhang

49- Labastide-Saint-Georges(81500) - Jacques Juan / KhymZhi Shang

50– Bouchemaine(49080) - Anne-Sophie Hocquet de Lajartre / TashiDorje – Jhado/ Lac Namso

51–Ussel (46240)-Jean-Paul David / Rumbu

52-Sembrancher(1933) – Suisse- Bernard Giovanola / Rongbuk

53– Beurizot(21350) - Hugues Baudvin /Yerpa

54–Mailholas(31310)- Gérard Carrère / Dorjeling

55– Briançon(05100)- GérardFromm /Pelyul

56– Hondschoote(59122) - Hervé Saison / Markham

57– Aiguefonde(81200) – Vincent Garel / Nyemo

58– Vers sur Selle (80480)- Thierry Demoury / Dechen

59-Bennwihr (68690) – Richard Fuchs /Chamdo

60-– St Valéry sur Somme(80230)- Stéphane Haussoulier / Sera

61-Corby- Angleterre-JeanAddison / Rigul

62– Billere (64140)- Jean-Yves lalanne / Surmang

63-Marcq en Yvelines (78770)- Pierre Souin/ Drigung

 
De nombreuses autres Municipalités ont aussi été contactées par les Membres des Groupes Tibet du Parlement(189 députés) et du Sénat(67 sénateurs) et par la plupart des Membres des Groupes de Soutien au Tibet… Suite à cette mobilisation, nous espérons de nombreuses autres Municipalités !

 58 Associations Internationales de Soutien auTibet ont déjà adhéré à cette campagne;
Passeport Tibétain(Essert-90), Montagne du Bonheur(Paris-75), Briançon-05 Urgence-Tibet, France-Tibet
National, Collectif Tibet-Dunkerque(59), Maison des Himalayas(Gonnehem-62), France-Tibet-Île de la
réunion(974), Association Provence-Himalaya(Vitrolles-13), Nos Amis de l’Himalaya(Bordeaux-33), France-
Tibet / Nord-Pas de Calais(Lille-59), Aide et Espoir pour le Monde Tibétain(Amiens-80), SOS Tibet(Lyon-69),
Culture en Exil(Nantes-44), Lotus Himalaya(Maubeuge-59), Corse-Tibet(Porto Vecchio-20), Liberté au
Tibet(Sélestat-67), Objectif Tibet(Sciez-74), France-Tibet Maine/Anjou(Angers-49), Alliance Tibet-
Chine(Paris-75), Lions des Neiges(Lyon-69), Tibet-Languedoc(Nîmes-30), Drôme Ardèche – Tibet(Valence-
26), Jamtse Thundel(Gras-07), Tibet, Vallée de La dröme(Crest-07), ART (Aide aux Réfugiés
Tibétains)(Grenoble-38), Association des Elus Verts Pour le Tibet(Paris-75), Espoir pour le Tibet(Vannes-56),
Don et Action pour le Tibet(Yvry Sur Seine-94), Collectif Action-Tibet-vérité(Marzens-81), Institut Vajra
Yogini(Marzens-81)- Autodétermination Tibet(Rabat les Trois Seigneurs-09), Association Falun
Gong(Bordeaux-33), Rencontres Tibétaines(Toulouse-31), Matchik Labdreun(Marseille-13), Tibet-
Normandie(Rouen-76), APACT(Pau-64), Tutti Frutti International(Villeneuve d’Ascq-59), France-Tibet-Isère,
Association Amitié Suisse-Tibet(AAST), Gesellschaft Schweizerisch-Tibetische- (Suisse), Tibetet Support
Association - (Hongrie), Tibetan Programme of the Other Space Foundation - (Pologne), Casa del Tibet -
(Espagne), Svensk Tibet Komitten - (Suède), Tibet Support Group-Ireland., Les Amis du Tibet – Luxembourg,
Friends of Tibet India(Delhi), La Casa Del Tibet di Votigno di Canossa(Italy), Tibet Initiative Deutschland
e.v.(Germany), PTC – Pro Tibet Culture(Chili), Tibet Patria Libre(Uruguay), Casa Tibet Mexico(Mexico),
Ganasamannay, Kolkata(India), Costa Rica-Tibet(Costa-Rica), fundacion Tashi delek(spain), Kasakhstan-
Tibet(Kasakhstan), Panama-Tibet(Panama), Tibet-Thaïland(Thailand)


NB :Le travail engagé par notre ami Francis se poursuit : c'est Pascal Dautancourt qui se chargera désormais du suivi des demandes et propositions des communes.
N' hésitez pas à solliciter vos élus en ce sens... et à entrer en contact avec Pascal:

ASSOCIATION FRANCE-TIBET 
Campagne « Parrainage de communes du Tibet » 
13 le débucher 28260 ANET
Tél.             06.75.66.24.51      .
Pascal.dautancourt@gmail.com

 

 

La campagne de parrainage continue. N'hésitez pas à solliciter votre Maire et à nous contacter si besoin. 

Archives

Qui sommes nous

Association pour la défense des Droits du Peuple Tibétain

drapeau-tibet-copie-3.gif

 

On ne se sert jamais plus d'un drapeau

que quand un peuple est opprimé

Lhamo Tso à Briançon

vidéo