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19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 16:03

 

 

 

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La Communauté Tibétaine de France et Etudiants pour un Tibet Libre lancent un appel conjoint à un rassemblement le
Lundi 25 Avril 2011 dès 15h sur la place St Michel à Paris,
Sa Sainteté le Dalai Lama a reconnu Guendun Choekyi Nyima comme étant le XIè Panchen Lama le 14 mai 1995 selon procédure bouddhique de selection de...s lamas réincarnés du Tibet. Ensuite le régime communiste chinois a protesté contre cette reconnaissance et les Autorités chinoises ont désignés un autre enfant à la place.
Le 17 mai 1995, Panchen Lama, celui reconnu par Sa Sainteté le Dalai Lama ( Panchen Guendun Choekyi Nyima Rinpoche) a été enlevé par les Autorités chinoise et depuis la communauté international a reclamé des nouvelles. A cette occasion du 22ème anniversaire du plus jeune prisonnier politique du monde, nous demandons la libération immédiate de Panchen Lama ainsi que sa famille.

Venez-vous nombreux à nous rejoindre pour cette journée de soutiens.

Au programme théâtre de rue, pétition et distribution des tracts.
Venez vous joindre a nous pour que le kidnapping d'un enfant ne soit jamais anodin.

Organisation conjointe par l'association de l'Etudiants pour un Tibet Libre et la Communauté Tibétaine de France et ses Amis.

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16 avril 2011 6 16 /04 /avril /2011 08:08

Appel de S.S. le Dalaï Lama

le 15 Avril 2011

(traduction Branislava Katic)

 

La situation qui prévaut actuellement au monastère Kirti de Ngaba, dans le nord-est du Tibet est très sombre en raison de la confrontation entre les forces militaires chinoises et les Tibétains locaux. Le monastère, qui loge environ 2.500 moines, est complètement encerclée par les forces armées chinoises, qui sont sur le point d’empêcher l’alimentation vitale et les autres fournitures d'entrer dans l'enceinte monastique.

 

Les Tibétains locaux, craignant que ce siège de monastère Kirti soit un prélude à la détention à grande échelle des moines, ont encerclé les soldats qui font le blocus du monastère et ont encombré les routes de manière à empêcher les camions et les véhicules chinois à entrer ou sortir de Kirti.

 

Le blocus chinois de monastère Kirti a commencé le 16 Mars 2011, quand un jeune moine tibétain du monastère s’est mit tragiquement en feu pour marquer le troisième anniversaire des manifestations pacifiques généralisées qui ont secouées le Tibet en 2008. Au lieu d’éteindre le feu, la police a battu le jeune moine, ce qui a été l'une des causes de sa mort tragique. Ces agissements ont créé un ressentiment considérable parmi les moines, qui a abouti à ce blocus massif de monastère Kirti.

 

Je suis très préoccupé par cette situation qui, si on la laisse aller, peut devenir explosive, avec des conséquences catastrophiques pour les Tibétains de Ngaba.

 

Compte tenu de cela, j'exhorte les moines et les laïcs tibétains de la région à ne rien faire qui puisse être utilisé comme un prétexte par les autorités locales à exercer une répression massive sur eux.

 

J'urge aussi instamment la communauté internationale, les gouvernements du monde entier, et les organisations internationales non gouvernementales, de persuader les autorités chinoises à faire preuve de retenue dans le traitement de cette situation.

 

Au cours de six dernières décennies, l’utilisation la force comme principal moyen de traiter les problèmes au Tibet n'a fait que renforcer les griefs et le ressentiment du peuple tibétain. Je lance donc un appel aux dirigeants chinois à adopter une approche réaliste et de répondre aux griefs légitimes des Tibétains avec courage et sagesse et à s'abstenir de recourir à la force dans le traitement de cette situation.

 

Le Dalaï Lama  

le 15 avril 2011

 

 

http://www.dalailama.com/news/post/663-appeal-by-hh-the-dalai-lama

 

 

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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 20:53
Devant la dangerosité de la situation à Kirti - Ngaba, le Dalaï Lama exhorte les Tibétains de cette région à ne rien faire qui puisse donner un pretexte aux autorités chinoises locales d'une répression massive. Il appèle les gouvernements et toutes les organisations à demander aux autorités chinoises de faire preuve de retenue. Le Parlement Tibétain demande l'intervention de l'ONU sur la répression en cours.
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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 20:30

 

 Paris, le 15 Avril Paris

 

A l'attention de M. Alain Juppé, Ministre d’Etat des Affaires étrangères et européennes.  

 

Monsieur le Ministre d’Etat,

 

Nous sommes très inquiète par la situation au monastère de Kirti dans la région de l’Amdo Ngawa et celle-ci se trouve sous la prefecture autonome tibétain de Aba dans la province de Sichuan et le Gouvernement de “la République populaire de Chine a imposé un état siége militaire dans ce monastère, lequel abrite 2500 moines tibétains.

 

Depuis plus d’une semaine, les soldats chinois aux ordres de Pékin empêchent les moines de sortir pour s’approvisionner et ni ceux de l’extérieur d’y entre. Cette situation provoquée par la politique de l’Etat communiste chinois va causer inévitablement un massacre de plus 2500 moines par famine.

 

Nous vous demandons vivement une intervention de la France auprès des Autorités Chinoises afin qu’ils levent immédiatement l’état de siége militaire et de faire cesser les violences de l’armée chinoise contre les populations civiles tibétaines qui ne demandent que pacifiquement au respect de leur liberté de conscience. Je vous prie de bien vouloir prendre en consideration cette demande juste en urgence, afin de stopper un autre massacre au Tibet et que la France invite la Chine de reprendre un dialogue Sino-Tibétain pour trouver une solution politique à la crise tibétaine.

 

Veuillez agréer, Monsieur le ministre d’Etat l’expression de nos sentiments les meilleurs.

 

Thupten GYATSO, Président de la Communauté Tibétaine de France.

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 10:47

Le monastère de Kirti dans le nord est de l'Amdo (province Tibétaine) où un moine s'est tué en signe de protestation contre la répression du gouvernement Chinois le mois dernier est désormais soumis à un blocus militaire et des sévères restrictions sur les déplacements des moines et des disponibilités alimentaires a déclaré un groupe Américain défendant les droits de l'Homme citant les propos des moines vivant dans le monastère de Kriti à Dharamsala.

 

Les autorités ont imposé un verrouillage sur le monastère avec une clôture de barbelés, la construction d'un mur à l'arrière du complexe monastique et des troupes armées à l'intérieur empêchant les mouvements des moines et l'arrivée de denrées alimentaires a rapporté lundi l'organisation Campagne internationale pour le Tibet (ICT).

 

Les autorités ont appelé des travailleurs Chinois pour construire le mur, en plus de la clôture de barbelés empêchant les résidents de visiter le monastère. En conséquence, les moines ont des difficultés à trouver assez de nourriture : par exemple de la tsampa (orge grillé, aliment de base au Tibet) ou le beurre qui sont offerts par les fidèles et redistribués par l'administration du monastère indique l'ICT citant une autre source Tibétaine.

 

Depuis le 19 mars, le programme régulier du monastère des observances religieuses a été annulé, et les moines ne sont même pas autorisés à brûler de l'encens pour faire des offrandes religieuses. Des soldats armés et des policiers avec des chiens rôdent autour du monastère la nuit et battent les moines qu'ils rencontrent a déclaré le monastère de Kriti à Dharamsala.

 

Pendant ce temps, d'autres sources ont également signalé des protestations pacifiques de Tibétains dans le canton de Namda, dans le comté de Dzamtang, à Ngaba, le 23 mars. Les manifestants ont exprimé leur aspiration à la liberté et ont appelé au retour de Sa Sainteté le Dalaï Lama au Tibet. La manifestation a été dispersée par la police qui a battu des Tibétains et arrêté huit personnes. Quatre d'entre eux ont été nommés en tant que Palko (40 ans) enseignante à l'école du canton, Dorje (35 ans) un homme local, Ador (35 ans) un homme local et Osel Dorje (28 ans). Les noms des autres ne sont pas connus, et le sort des huit n'est pas non plus connu, ont indiqué les sources.

 

Le 22 mars, la policie armée a arrêté un groupe de Tibétains à Tawa dans le comté de Ngaba. Les détenus sont : Lobsang Jamyang (16 ans), Wangchuk et Sonam. D'autres résidents des communautés pastorales de Tawa ont également été arrêtés, bien que sans plus de détails sur leur identité, ont précisé les sources.

 

Le 24 mars, un moine de Kirti nommé Losang Choepel (24 ans), de la zone pastorale de Kanyag Dewa dans le comté de Ngaba, a été arrêté et emmené loin du monastère.

 

Le 25 mars, Losang Tsepak (27 ans), un ancien moine de Kirti qui avait été étudiant à l'université de Pékin, a été arrêté et son adresse est inconnue. À la même époque un autre moine de Kirti (canton de Cha dans le compté de Ngaba), Losang Ngodrup (32 ans) a été arrêté. Ni leur localisation actuelle, ni les raisons de leur détention sont connus, ont précisé les sources.

 

Source : ici
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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 21:42
par La Communauté Tibétaine-France, vendredi 8 avril 2011, 16:21

Vendredi 8 avril 2011, par Communauté Tibétaine // Documentation

 

La résolution est adoptée au cours de la séance du jeudi 7 avril 2011

 

Interdiction de l’élection du gouvernement tibétain en exil au Népal Résolution du Parlement européen du 7 avril 2011 sur l’interdiction de l’élection du gouvernement tibétain en exil au Népal

Le Parlement européen,

 

– vu sa résolution du 17 juin 2010 sur la situation au Népal et sa résolution du 26 octobre 2006 sur le Tibet ,

 

– vu la Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée en 1948,

 

– vu le Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966,

 

– vu la déclaration du Secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon, du 29 mai 2010 sur la situation politique au Népal,

 

– vu l’article 122, paragraphe 5, de son règlement,

 

A. considérant que l’occupation du Tibet par la République populaire de Chine empêche les Tibétains d’élire de manière démocratique leurs représentants sur le territoire du Tibet,

 

B. considérant que plus de 82 000 Tibétains exilés à travers le monde ont été invités à voter le 20 mars 2011 pour élire le nouveau Kalon Tripa, ou premier ministre, du gouvernement tibétain en exil,

 

C. considérant que plusieurs milliers de Tibétains présents au Népal n’ont pas obtenu l’autorisation de voter des autorités de Katmandou, qui sont soumises à une pression croissante de la part gouvernement chinois,

 

D. considérant que, lors d’un précédent tour d’élections, qui avait eu lieu au Népal le 3 octobre 2010, la police de Katmandou avait confisqué les urnes et fermé les centres de vote de la communauté tibétaine,

 

E. considérant que, le 10 mars 2011, le Dalaï Lama a annoncé qu’il renoncerait officiellement à son rôle de dirigeant politique au sein du gouvernement tibétain en exil, qui est établi à Dharamsala, en Inde, dans l’objectif de renforcer la structure démocratique du mouvement tibétain à la veille des élections qui devaient élire une nouvelle génération de dirigeants politiques tibétains,

 

F. considérant que le gouvernement népalais a déclaré que les manifestations de Tibétains violent la politique d’"une seule Chine", qu’il a réitéré son engagement à interdire les manifestations contre Pékin sur son territoire et qu’il a, par conséquent, décrété une interdiction générale de circulation des groupes de Tibétains pour tenter de ménager les autorités chinoises,

 

G. considérant qu’il a été reproché aux autorités népalaises, et en particulier à la police, d’avoir violé, de manière réitérée, les droits de l’homme fondamentaux tels que les libertés d’expression, de réunion et d’association des Tibétains se trouvant en exil au Népal ; considérant que ces droits sont garantis pour

toutes les personnes présentes au Népal par les conventions internationales des droits de l’homme auxquelles le pays est partie, y compris le Pacte international relatif aux droits civils et politiques,

 

H. considérant que la situation de nombreux réfugiés au Népal, notamment tibétains, s’avère préoccupante,

 

I. considérant que l’Union européenne a réaffirmé son engagement à soutenir une gouvernance démocratique et participative dans les relations extérieures de l’Union par l’adoption des conclusions du Conseil du 17 novembre 2009 sur le soutien à la démocratie dans le cadre des relations extérieures de l’Union,

 

1. souligne que le droit à participer à des élections démocratiques est un droit fondamental pour l’ensemble des citoyens, qui doit être respecté, protégé et garanti dans tout État démocratique ;

 

2. demande au gouvernement népalais de respecter les droits démocratiques du peuple tibétain qui mène, depuis 1960, un processus électoral interne unique dans le but d’organiser des élections démocratiques et d’y participer ;

 

3. insiste sur l’importance d’élections démocratiques pacifiques afin de renforcer et de préserver l’identité tibétaine à l’intérieur comme à l’extérieur du territoire tibétain ;

 

4. invite instamment les autorités népalaises à respecter le droit des Tibétains du Népal à la liberté d’expression, de réunion et d’association, auquel peuvent prétendre toutes les personnes présentes sur le territoire népalais, en vertu des conventions internationales des droits de l’homme signées par le Népal ;

 

5. demande aux autorités de mettre fin aux arrestations et aux restrictions préventives visant les manifestations et la liberté d’expression qui bafouent le droit légitime de s’exprimer et de se réunir de manière pacifique lors des rassemblements organisés dans le pays par la communauté tibétaine ; demande instamment au gouvernement népalais d’inclure ces droits et d’assurer la liberté religieuse dans la nouvelle Constitution du Népal, qui devrait être promulguée le 28 mai 2011 ;

 

6. demande aux autorités népalaises de s’en tenir à leurs obligations internationales en matière de droits de l’homme ainsi qu’à leur propre législation dans leurs relations avec la communauté tibétaine ; invite instamment le gouvernement à résister aux fortes pressions exercées par le gouvernement chinois, qui visent à réduire au silence la communauté tibétaine du Népal, notamment en imposant des restrictions non seulement infondées, mais également illégales du point de vue des droits national et international ;

 

7. estime que la poursuite de la mise en œuvre pleine et entière de l’accord tacite sur les réfugiés tibétains par les autorités népalaises s’avère essentielle au maintien des contacts entre le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés et les communautés tibétaines ;

 

8. demande au Service européen pour l’action extérieure de suivre de près la situation politique au Népal, grâce à sa délégation à Katmandou, notamment en ce qui concerne le traitement des réfugiés et le respect de leurs droits consacrés par la Constitution et par des accords internationaux ; invite instamment la haute représentante de l’Union européenne a exprimer aux autorités népalaises et chinoises les préoccupations suscitées par les actions du gouvernement népalais visant à bloquer les élections tibétaines ;

 

9. charge son Président de transmettre la présente résolution au Conseil et à la Commission, aux États membres, à la vice-présidente de la Commission et haute représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, au gouvernement du Népal et au Secrétaire général des Nations unies.

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 22:25

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 15:36

Vu sur...

FRANCE TIBET

et pratiqué dpuis quelque temps!

 

 

Si vous rêvez d'apprendre à lire et écrire le Tibétain mais imaginez cette langue hors de portée : bonne nouvelle, vous faites fausse route.

Apprendre le tibétain Montibet.com



Il existe plusieurs sites en Anglais, mais les sites en langue française s'adressant aux débutants sont assez rares.

Nous vous invitons à découvrir un petit site qui vous propose de commencer par apprendre l'alphabet tibétain de manière ludique puis, si le cœur vous en dit, d'aller un peu plus loin !

Ce site vous promet que l'apprentissage de base se fait en un mois, si vous vous accordez au moins 10 minutes par jour de travail quotidien : alors c'est l'occasion d'essayer !

Un livre tibétain

Les cours sont divisés en niveaux que l'on débloque en réussissant à répondre correctement à des mini-quizz, ainsi vous serez guidés tout au long de votre apprentissage.

Le programme actuel vous propose de découvrir les 30 lettres de l'alphabet tibétain, puis d'enchaîner sur les suffixes et préfixes. Pour ceux qui vont plus vite que la musique ou qui souhaitent approfondir leurs acquis, un forum est également disponible.

Pour commencer, rendez vous sur www.montibet.com.

Bonnes études !

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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 10:09

D'après la transcription anglaise des remarques faites par Sa Sainteté le dalaï-lama au cours d’un enseignement public donné le 19 mars 2011, à Dharamsala, dans le temple principal, pour expliquer son retrait de la vie politique.

 

"Voilà plus de trente ans que, depuis l’exil, je m’efforce de bâtir un système de gouvernance démocratique. Les Tibétains en exil disent : « notre démocratie est un don de Sa Sainteté le dalaï-lama». Il y a dix ans, on a commencé à élire le Kalon Tripa selon un véritable processus démocratique plutôt que le candidat ne soit nommé par le dalaï-lama, ce qui n’était pas juste. Depuis l’élection directe du Kalon Tripa, l’institution du Gaden Phodrang du dalaï-lama, qui représentait l’autorité à la fois spirituelle et temporelle, a pris fin. Depuis lors, j’ai décrété que j’étais en semi-retraite.

 

Dix années se sont écoulées et c’est bientôt le moment pour nous d’adopter un système démocratique véritable. L’heure n’est plus à la domination des rois et des chefs religieux. Nous devons suivre la tendance qui prévaut dans le monde libre et qui est celle de la démocratie. En Inde, par exemple, malgré la surpopulation, la multitude de langues, de religions et de cultures, la situation demeure, dans l’ensemble, très stable. Ceci est le fait de la démocratie, de l’état de droit, de la liberté d’expression et des media. A l’inverse, la Chine, avec son régime autoritaire, est toujours confrontée à des problèmes. Le gouvernement chinois, dans un rapport récent, reconnaît dépenser plus pour maintenir la stabilité intérieure que pour la défense nationale. Cela prouve que les ennemis intérieurs sont plus nombreux que les ennemis extérieurs, ce qui est affligeant.

 

Le gouvernement de la République populaire (de Chine) est censé oeuvrer au bien-être de son peuple. Alors, répondre aux aspirations de ce dernier doit être le fruit d’élections démocratiques. Si les dirigeants étaient choisis par le scrutin, ce serait une véritable source de fierté. Mais détenir le pouvoir par les armes plutôt que par les urnes est à la fois immoral et dépassé. La gouvernance par un potentat n’est pas un bon système. Voilà pourquoi il n’est du tout souhaitable que le dalaï-lama continue à détenir le pouvoir suprême. Au début, le dalaï-lama ne cumulait pas les autorités spirituelle et temporelle. Cela a commencé avec le cinquième dalaï-lama en des circonstances différentes et sous l’influence du chef mongol Gushri Khan. Le système a apporté de nombreux avantages. Mais aujourd’hui, alors que nous sommes entrés dans le vingt et unième siècle, le temps du changement est venu. Mais si ce changement s’accomplit sous la contrainte, ce sera un déshonneur pour tous les dalaï-lamas précédents. Depuis Ngawang Lobsang Gyatso, le cinquième dalaï-lama, les dalaï-lamas ont toujours assumé l’autorité à la fois spirituelle et temporelle sur le Tibet. Comme je suis le quatorzième dans la lignée de cette institution, il me paraît judicieux de mettre personnellement un terme, avec joie et fierté, à la double autorité du dalaï-lama. Personne d’autre que moi ne saurait prendre une telle décision et j’en ai décidé ainsi. Un chef élu démocratiquement par le peuple tibétain devrait prendre toutes les décisions politiques à l’endroit du Tibet. Un vestige du double système perdurera de toute façon, si je suis investi de l’autorité politique dans la Charte. Il faut opérer ce changement et le moment semble propice.

 

Je peux évoquer brièvement toutes les choses que j’ai accomplies pour la cause tibétaine, puisque le peuple tibétain au Tibet ainsi que la diaspora ont placé toute leur confiance en moi et que, par ailleurs, beaucoup de gens dans le monde reconnaissent l’autorité du dalaï-lama et le jugent digne de confiance et d’amour. Le moment est maintenant venu pour mettre un terme à ce double système de gouvernance établi par le cinquième dalaï-lama, tout en conservant le genre de reconnaissance et d’unanimité acquises par les quatre premiers dalaï-lamas dans le domaine spirituel. Le troisième dalaï-lama, en particulier, a reçu le titre honorifique de maître œcuménique avec la coiffe jaune. Alors, à leur instar, je continuerai à prendre des responsabilités spirituelles jusqu’à la fin de ma vie.

 

Personnellement, j’ai travaillé à la promotion des valeurs morales et à l’entente entre les religions dans le monde. Cela s’avère très bénéfique. Par ailleurs, je reçois de nombreuses invitations de différentes écoles et universités, situées un peu partout dans le monde. On ne me demande pas de venir enseigner sur le bouddhisme en tant que tel, mais d’enseigner sur la façon de promouvoir le bonheur intérieur et la doctrine bouddhique à laquelle beaucoup de gens s’intéressent et que beaucoup aiment entendre. Alors, quand le dalaï-lama se retrouve dans une telle position, ce serait pour lui un légitime sujet de fierté et un geste élégant que de mettre un terme à quatre cents ans de double autorité. Personne d’autre que moi ne peut décider de mettre un terme à quelque chose qui a été mis en place par le cinquième dalaï-lama et ma décision est irrévocable.

 

Récemment, j’ai reçu des appels de Tibétains de l’intérieur qui me faisaient part de leur très grande inquiétude et de leur sentiment d’abandon à l’idée que je me retire. Il n’y aucune raison de s’inquiéter. Après mon retrait, je continuerai à diriger le Tibet dans le domaine spirituel, comme les quatre premiers dalaï-lamas. Comme le deuxième dalaï-lama, Gedun Gyatso, qui a créé l’institution du Gaden Phodrang, et a dirigé le Tibet sur le plan spirituel avec l’assentiment de tous, je conserverai aussi ce genre de guidance spirituelle jusqu’à la fin de ma vie. Peut-être que si je ne commets aucun tort envers les autres et que je fournis de véritables efforts dans le futur, je pourrai continuer en tant que guide spirituel.

 

Si un tel dalaï-lama, unanimement plébiscité pour diriger les affaires spirituelles, renonce au pouvoir politique, cela aidera au maintien d’une administration en exil en la rendant plus progressiste et plus forte. Par ailleurs, la communauté internationale qui soutient la cause tibétaine louera le dalaï-lama pour son authentique et totale démocratisation de la politique tibétaine. Cela augmentera notre prestige dans le monde. Et, d’un autre côté, cela mettra au jour tous les mensonges et propos fallacieux du gouvernement chinois qui prétend qu’il n’existe pas de problème tibétain, hormis la question des droits personnels du dalaï-lama. Au Tibet, les gens ne devraient pas se sentir découragés par l’extraordinaire décision que je viens de prendre ; qu’ils songent aux bienfaits pour le peuple tibétain, à plus ou moins long terme. L’administration tibétaine en exil sera plus stable et plus progressiste. Contrairement au système autoritariste du parti communiste chinois au Tibet, notre petite communauté en exil a été capable de mettre en place un système moderne, totalement démocratique.

 

A plus ou moins long terme, cette décision renforcera notre gouvernement en exil, le rendra plus efficace. Par ailleurs, si l’on compare notre communauté en exil avec le régime autoritariste de la Chine communiste, nous sommes déjà une société moderne. C’est un résultat qui nous honore. Les Tibétains du Tibet devraient en être fiers aussi. Vous devriez tous comprendre, tous être conscients que je n’ai pas perdu courage et que je n’ai pas renoncé à notre cause.

Je suis né au pays des neiges. Les six millions de Tibétains du pays des neiges portent en commun la responsabilité de la cause tibétaine. Pour ma part, j’appartiens à la région de l’Amdo et, jusqu’à ma mort, je serai responsable de la cause tibétaine.

 

Vous devriez profiter du fait que je suis encore parmi vous et en bonne santé pour prendre en charge les affaires tibétaines. Et si un problème devait surgir, nécessitant mon aide, je serais là, naturellement. Je n’ai pas renoncé et je ne suis pas découragé. Le système démocratique que nous avons suivi jusqu’à présent est capable de prendre le relais et, après avoir pesé le pour et le contre, je demande au système de prendre le relais. Vous tous qui êtes rassemblés, et tous les Tibétains au Tibet, ne devriez pas vous démoraliser. Il n’y a aucune raison de vous inquiéter.

 

Pas plus tard qu’hier, j’ai rencontré un étudiant chinois qui m’a dit mener un travail de recherche sur le système électoral tibétain et être déjà venu ici il y a cinq ans. Il m’a dit que cette fois-ci les Tibétains participaient activement à la démocratie en utilisant pleinement leurs droits. Il a loué les progrès du système démocratique tibétain. Ainsi ces avancées traduisent-elles notre conscience politique grandissante et le bond en avant de notre processus démocratique. Et donc, ma décision de déléguer mon pouvoir participe aussi de ce processus démocratique qui est en marche.

 

Ceux d’entre vous qui êtes venus du Tibet, quand vous y retournerez, expliquez bien cela à tous ceux à qui vous pourrez faire confiance. Ils l’entendront peut-être aussi à la radio. J’ai pris la décision de me retirer après y avoir réfléchi pendant des années, et pour le bien ultime du Tibet. Il n’y a vraiment aucune raison de vous sentir démoralisés.

 

D’un autre côté, le Ganden Phodrang n’est pas arrêté. C’est l’institution des dalaï-lamas et, aussi longtemps que je vivrai, j’aurai besoin d’une petite institution. Alors, ce Ganden Phodrang perdurera. Ce qui se passe, c’est simplement que le Ganden Phodrang renonce à ses responsabilités politiques.

 

Ensuite, pour ce qui est des prochaines réincarnations, il n’y a pour l’heure aucune urgence. Mais, dans vingt ou trente ans, lorsque j’approcherai de la fin, alors cela dépendra essentiellement des souhaits du peuple tibétain, ainsi que des peuples des régions himalayennes et des autres bouddhistes qui ont une connexion avec les dalaï-lamas : s’ils le souhaitent, il y aura un quinzième, un seizième, un dix-septième dalaï-lama, etc. Alors le Ganden Phodrang demeurera intact. Des changements politiques sont nécessaires, mais cette évolution apportera la stabilité. Le Ganden Phodrang revenant à sa fonction et sa responsabilité premières de chef spirituel, comme c’était le cas sous les deuxième, troisième et quatrième dalaï-lamas, voilà qui fait sens et paraît très raisonnable.

 

A plus ou moins long terme, si vous y réfléchissez, ce changement et cette décision que je prends seront très bénéfiques pour les Tibétains. Dans ma lettre au Parlement tibétain, j’ai suggéré que l’on change le nom de Ganden Phodrang Shung. Le Ganden Phodrang perdurera, mais il n’aura plus aucune responsabilité politique puisque nous sommes devenus une démocratie.

 

Le terme tibétain shung ne se traduit pas nécessairement en anglais pas « gouvernement ». Nous n’utilisons pas le mot « gouvernement » en tant que tel, pour décrire notre administration en exil. Une fois, au cours d’une conférence de presse à Delhi, il y avait aussi Samdhong Rinpoche, et un journaliste s’est adressé à lui en tant que Premier ministre du gouvernement en exil. J’ai alors immédiatement clarifié la situation en expliquant que nous n’utilisons pas des termes tels que « Premier ministre tibétain » ou « gouvernement tibétain en exil ». Nous parlons de « l’administration tibétaine centrale ». Bien sûr, il y a des Tibétains en exil et nous avons besoin d’une organisation pour nous occuper d’eux. Cela incombe directement à l’administration. D’une façon générale, en tant que Tibétains exilés, nous avons le devoir de relayer les aspirations des Tibétains de l’intérieur et de faire savoir au monde entier quelle est la situation actuelle au Tibet. Nous n’avons jamais appelé notre administration « le gouvernement tibétain en exil ». Appeler « administration » le Ganden Phodrang Shung, c’est une toute autre chose. Donc, l’appellation correcte est l’« administration tibétaine centrale » dont les dirigeants sont tous élus démocratiquement.

 

A vrai dire, cela donne aux chefs des régions autonomes du Tibet matière à réflexion. Ceux d’entre nous qui sommes en exil, tout en conservant un statut de réfugiés dans des pays étrangers, avons mis sur pied un véritable système électoral. Si ces chefs sont vraiment capables et dignes de confiance, que les Tibétains à l’intérieur du Tibet les élisent aussi démocratiquement. Quelle que soit la situation dans le reste de la Chine, nous pourrions importer le système propre à l‘exil à l’intérieur du Tibet ; ce serait une très bonne chose.

 

Finalement, les nombreux changements politiques que j’ai effectués s’appuient sur des raisons valides et pour notre plus grand bien, dans l’immédiat et ultimement. En fait, ces changements rendront notre administration plus stable et favoriseront son développement. Il n’y a donc aucune raison de se sentir découragés.

 

Voilà ce que je souhaitais vous expliquer."

 

http://www.dalailama.com/webcasts/post/175-remarks-on-the-issue-of-his-retirement-from-political-responsibilities

 

Merci à Drôme Ardèche Tibet

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 23:28

 

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Livres Editions GAT CONCEPT

 

NOUVEAUTÉ 

 

Les livres des Editions GAT CONCEPT sont en vente auprès de notre association.

Pour toute commande nous laisser un mail via le  formulaire contact  du blog.  

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Campagne de Parrainage de communes du Tibet

CAMPAGNE  PARRAINAGE DE COMMUNES DU TIBET :

  http://www.parrainages-villes-tibet.org/

 

Pour télécharger le dossier :

 

http://www.parrainages-villes-tibet.org/le-dossier-parrainages/

 

 

CAMPAGNE DE PARRAINAGE DE COMMUNES DU TIBET
PAR DES MUNICIPALITÉS EUROPEENNES

 

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ASSOCIATIONFRANCE-TIBET

Campagne« Parrainage de communes du Tibet »

13 le débucher 28260 ANET

Tél.06.75.66.24.51.

pascal.daut@live.fr

http://www.tibet.fr/pdf/Parrainage%20de%20communes%20du%20Tibet%20doc0.pdf

    

Liste des communes actualisée 

Campagne de “Parrainage de Communes du Tibet”
Objectif: Préserver le riche Héritage Culturel des Tibétains.

 

 

1-Salles Sur Garonne(31390) - Jean-Louis Halioua / Lhatse

2-Beckerich - Luxembourg- Camille Gira / Gyama 

3-Crest (26400)- Hervé Mariton / Lithang

4-Brouckerque(59630)- Jean-Pierre Decool / Siling

5-Bray-Dunes(59123)- Claude Marteel / Kardze 

6-Coudekerque-Branche(59210)- David Bailleul / Dhartsedo

7-Sisteron(04200) – Daniel Spagnou / Nyingtri 

8-Dieffenthal(67650) - Charles Andrea/ Jaqung

9-Pezens(11170)- Jean-Pierre Botsen / Dingri

10-Lugagnan(65100) - Jacques Garrot / Lhokha

11-Bourgtheroulde Infreville(27520) - Bruno Questel / Samye

12-Saint Laurent du Var(06700) - Henri Revel /Taktser

13-Divonne-Les-Bains(01220) - Etienne Blanc / Kyirong

14-L'Argentière-la-Bessée(05120) - JoëlGiraud/ Shethongmon

15-Lamothe-Goas(32500)- Alain Scudellaro / TsangLukner Shakar

16-St Genés Champanelle(63122) - Roger Gardes / Dromo

17-Festes et St André(11300) - Daniel Bord / Tadruk

18-Paris XI(75011) – Patrick Bloche / Lhassa

19–Manduel(30129) - Marie-Louise Sabatier/  Gyantse

20- Créon (33670) - Jean-Marie Darmian / Ruthok

21- Valouse (26110) - Patrick Liévaux / ShagRongpo

22- Plouray (56770) - Michel Morvant / Tsari 

23– Lans-en-Vercors (38250) - Jean-Paul Gouttenoire /Jomda

24– La Chapelle-Saint-Ursin (18570) - Yvon Beuchon/Sangchu-Labrang

25-Soulom(65260) - Xavier Macias / Chongye

26- Saint-Thomas-en-Royans (26190) – Christian Follut/ Jol

27-Merville(59660) - Jacques Parent /Dzogang

28- Mourenx (64150) - DavidHabib/ Tsona

29– Lavaur (81500) -BernardCarayon / Shigatse

30– Izeure (21110) -Catherine Lanterne /Yubeng

31-Artiguelouve(64230) -  Éline Gosset / Nyethang

32- Digne-Les-Bains(04000) - SergeGloaguen/Kumbum

33- Lavelanet-de-Comminges(31220) - Évelyne Delavergne / Narthang

34- Le Vigan (30120) - Eric Doulcier / Dergé

35– Bourbourg(59630)- FrancisBassemon / Shalu

36- Gensac-sur-Garonne(31310)- Henri Devic / Gadong

37- Bax(31310) - Philippe Bedel/ Rong

38- Carbonne(31390) - Guy Hellé/ Nagartse

39–Epinac(71360)- Jean-François Nicolas / Sakya

40– Amfreville-La-Mi-Voie(76920) – Luc Von Lennep / Phari

41- Le Cannet-des-Maures(83340) - Jean-Luc Longour / Gyatsa

42– Latrape(31310) - Jean-Louis Séguela / Riwoche

43– Sciez (74140) -Jean-LucBidal / Gyalthang

44– Widehem(62630) - Pierre Lequien / Taklung

45– Nieppe(59850) -MichelVandevoorde / Tsongdu(Nyalam)

46– Montbéliard(25200) - JacquesHélias / Kharta

47– Marzens(81500) -DidierJeanjean / Nagchu

48– Vitrolles(13127) - LoïcGachon / Tsethang-YumbuLakhang

49- Labastide-Saint-Georges(81500) - Jacques Juan / KhymZhi Shang

50– Bouchemaine(49080) - Anne-Sophie Hocquet de Lajartre / TashiDorje – Jhado/ Lac Namso

51–Ussel (46240)-Jean-Paul David / Rumbu

52-Sembrancher(1933) – Suisse- Bernard Giovanola / Rongbuk

53– Beurizot(21350) - Hugues Baudvin /Yerpa

54–Mailholas(31310)- Gérard Carrère / Dorjeling

55– Briançon(05100)- GérardFromm /Pelyul

56– Hondschoote(59122) - Hervé Saison / Markham

57– Aiguefonde(81200) – Vincent Garel / Nyemo

58– Vers sur Selle (80480)- Thierry Demoury / Dechen

59-Bennwihr (68690) – Richard Fuchs /Chamdo

60-– St Valéry sur Somme(80230)- Stéphane Haussoulier / Sera

61-Corby- Angleterre-JeanAddison / Rigul

62– Billere (64140)- Jean-Yves lalanne / Surmang

63-Marcq en Yvelines (78770)- Pierre Souin/ Drigung

 
De nombreuses autres Municipalités ont aussi été contactées par les Membres des Groupes Tibet du Parlement(189 députés) et du Sénat(67 sénateurs) et par la plupart des Membres des Groupes de Soutien au Tibet… Suite à cette mobilisation, nous espérons de nombreuses autres Municipalités !

 58 Associations Internationales de Soutien auTibet ont déjà adhéré à cette campagne;
Passeport Tibétain(Essert-90), Montagne du Bonheur(Paris-75), Briançon-05 Urgence-Tibet, France-Tibet
National, Collectif Tibet-Dunkerque(59), Maison des Himalayas(Gonnehem-62), France-Tibet-Île de la
réunion(974), Association Provence-Himalaya(Vitrolles-13), Nos Amis de l’Himalaya(Bordeaux-33), France-
Tibet / Nord-Pas de Calais(Lille-59), Aide et Espoir pour le Monde Tibétain(Amiens-80), SOS Tibet(Lyon-69),
Culture en Exil(Nantes-44), Lotus Himalaya(Maubeuge-59), Corse-Tibet(Porto Vecchio-20), Liberté au
Tibet(Sélestat-67), Objectif Tibet(Sciez-74), France-Tibet Maine/Anjou(Angers-49), Alliance Tibet-
Chine(Paris-75), Lions des Neiges(Lyon-69), Tibet-Languedoc(Nîmes-30), Drôme Ardèche – Tibet(Valence-
26), Jamtse Thundel(Gras-07), Tibet, Vallée de La dröme(Crest-07), ART (Aide aux Réfugiés
Tibétains)(Grenoble-38), Association des Elus Verts Pour le Tibet(Paris-75), Espoir pour le Tibet(Vannes-56),
Don et Action pour le Tibet(Yvry Sur Seine-94), Collectif Action-Tibet-vérité(Marzens-81), Institut Vajra
Yogini(Marzens-81)- Autodétermination Tibet(Rabat les Trois Seigneurs-09), Association Falun
Gong(Bordeaux-33), Rencontres Tibétaines(Toulouse-31), Matchik Labdreun(Marseille-13), Tibet-
Normandie(Rouen-76), APACT(Pau-64), Tutti Frutti International(Villeneuve d’Ascq-59), France-Tibet-Isère,
Association Amitié Suisse-Tibet(AAST), Gesellschaft Schweizerisch-Tibetische- (Suisse), Tibetet Support
Association - (Hongrie), Tibetan Programme of the Other Space Foundation - (Pologne), Casa del Tibet -
(Espagne), Svensk Tibet Komitten - (Suède), Tibet Support Group-Ireland., Les Amis du Tibet – Luxembourg,
Friends of Tibet India(Delhi), La Casa Del Tibet di Votigno di Canossa(Italy), Tibet Initiative Deutschland
e.v.(Germany), PTC – Pro Tibet Culture(Chili), Tibet Patria Libre(Uruguay), Casa Tibet Mexico(Mexico),
Ganasamannay, Kolkata(India), Costa Rica-Tibet(Costa-Rica), fundacion Tashi delek(spain), Kasakhstan-
Tibet(Kasakhstan), Panama-Tibet(Panama), Tibet-Thaïland(Thailand)


NB :Le travail engagé par notre ami Francis se poursuit : c'est Pascal Dautancourt qui se chargera désormais du suivi des demandes et propositions des communes.
N' hésitez pas à solliciter vos élus en ce sens... et à entrer en contact avec Pascal:

ASSOCIATION FRANCE-TIBET 
Campagne « Parrainage de communes du Tibet » 
13 le débucher 28260 ANET
Tél.             06.75.66.24.51      .
Pascal.dautancourt@gmail.com

 

 

La campagne de parrainage continue. N'hésitez pas à solliciter votre Maire et à nous contacter si besoin. 

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