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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 11:51


Le poème ci-dessous a été écrit par un Tibétain pour la commémoration du massacre du 4 juin 1989, et pour plaider en faveur d'un rapprochement entre Chinois et Tibétains animés du même idéal de démocratie et de liberté.

Un mani

1.

Récitez un Mani

Récitez dix Mani

Récitez cent, mille Mani

Dix mille, cent mille Mani en une unique prière

Les âmes disparues sont innombrables

Le flot de sang tiède est ininterrompu

 

Car    Chacun de vos mani

Possède tendresse et compassion infinies

Possède un amour et une aspiration purs

 

2.

Allumez une lampe à beurre

Allumez dix lampes à beurre

Allumez cent, mille lampes à beurre

Dix mille, cent mille lampes en une unique lumière

Notre plongée dans les ténèbres est si longue

L’agression violente des tempêtes si brutale

 

Car    Chacune de vos lampes à beurre

Est la manifestation sacrée de la justice et de la paix

Le feu ardent de la liberté et de la démocratie

 

3.

Serrez une main

Serrez dix mains

Cent, mille poignées de main

Dix mille, cent mille mains en un même cœur

 

Vagabonds des confins, notre pays perdu,

Que Tibétains et Chinois fassent un pacte d’amitié

 

Car    Une poignée de main

Est l’amitié et l’harmonie authentiques

La confiance et la sincérité

 

4.

Ô ! Mes amis, mes frères !

Récitez un mani

Allumez une lampe à beurre

Serrez une main

Ces signes de solidarités ne sont pas infimes

 

Ah !

La plainte tremblante de chaque mani

La lumière éclatante de chaque lampe à beurre

La chaleur vive de chaque poignée de main

Ne sont pas des petites victoires.

 

Chabda Phonya,

1er juin 2009


SOURCE : http://tibet-doc.org/content/poeme_tibetain_pour_les_20_ans_du_massacre_de_tiananmen
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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 11:48

RUE 89

Le dalaï lama a une grande capacité à rire de tout, y compris de ce qui semblerait à première vue négatif pour lui. Dimanche matin, à Paris, lors d'une visite en demi-teinte, il a fait remarquer à quelques journalistes, dont Rue89, que "la Chine trompe tout le monde, y compris les hommes politiques français", partant dans un éclat de rire aussi communicatif qu'intrigant.

S'il y a une chose dont le chef spirituel des bouddhistes tibétains peut rire, c'est effectivement les embarras que sa visite suscite dans le monde politique français ! Nicolas Sarkozy et le gouvernement prennent bien soin de faire savoir qu'ils n'auront aucun contact avec le dalaï lama lors de son séjour, et même le maire de Paris, Bertrand Delanoë, qui l'avait invité pour lui remettre sa médaille de "citoyen d'honneur" de la capitale française décerné l'an dernier en pleine crise tibétaine, le reçoit dimanche en catimini, sans tapage, comme s'il regrettait son geste passé.

Il est vrai qu'entre temps, la Chine a piqué une grosse colère contre la France après la rencontre de Nicolas Sarkozy avec le leader tibétain en Pologne, annulant un sommet sino-européen sous présidence française, et pénalisant les entreprises françaises dans l'attribution des contrats. Dimanche, en piqure de rappel, des étudiants chinois en France manifestaient à Paris contre la venue du dalaï lama risquant d'"endommager la relation franco-chinoise, qui vient de sortir d'un époque difficile"…

Victoire diplomatique chinoise

La réconciliation franco-chinoise s'est en effet faite sur le dos du dalaï lama : même s'il ne l'admet pas, Nicolas Sarkozy a dû promettre à Pékin de ne plus rencontrer ce "diable en habit de moine", selon la terminologie du Parti communiste chinois… Le communiqué commun franco-chinois d'avril dernier a été présenté à Pékin comme une grande victoire diplomatique .

Le dalaï lama ne s'en formalise pas en apparence. Il confiait dimanche matin à un petit groupe de journalistes français invités à le rencontrer dans un palace parisien que l'enjeu de sa visite n'étant pas diplomatique mais spirituel -il prononçait dimanche après midi une conférence sur "éthique et société" à… Bercy ! -, cette absence de contacts politiques ne le chagrinait pas. Et il considère toujours Nicolas Sarkozy comme "un ami du Tibet".

Pourtant, à y regarder de plus près, Nicolas Sarkozy aurait des raisons de considérer que le compte n'y est pas au Tibet, par rapport à sa demande publique, l'an dernier, de voir reprendre le dialogue entre Pékin et les émissaires du dalaï lama. Ce dialogue a certes repris à la veille des Jeux olympiques de Pékin, mais a vite tourné court :

"Après les événements de mars 2008, on pouvait espérer une approche plus réaliste de la part du gouvernement de Pékin. Mais cela ne s'est pas produit. Toute leur politique est basée sur l'hypocrisie, à tous les niveaux. (…) Il n'y a rien à attendre du gouvernement chinois, je n'ai pas beaucoup d'espoir. Il peut toujours changer d'avis, mais je n'y crois pas. Mais je garde confiance dans le peuple chinois."

Le dalaï lama sait pertinemment que si la mobilisation internationale autour du Tibet est importante pour sa cause, elle n'a que peu d'influence sur la Chine en raison du rapport de force qui a basculé en faveur de Pékin, à mesure que le poids économique et diplomatique chinois montait.

"L'esprit tibétain ne sera jamais brisé"

S'il reste optimiste, c'est parce qu'il est convaincu que "l'esprit tibétain ne sera jamais brisé". Il souligne que trois générations de Tibétains se sont confrontés au pouvoir chinois. Celle des années 50 qui a été brisée par le pouvoir maoiste ; celle des années 80 qui a fait face à la répression des manifestations de 1987-88 ; et enfin la nouvelle génération qui a explosé l'an dernier , même s'il suggère que les violences de Lhassa le 14 mars 2008 auraient pu être organisées par le pouvoir chinois.

"Les dirigeants chinois devraient savoir que tous les vingt ans, ils ont face à eux une nouvelle génération déterminée. Ils devraient savoir que sans une approche plus réaliste, d'autres manifestations suivront. Ce n'est dans l'intérêt de personne".

A moins que, comme il l'admet lui-même, "ils attendent ma mort" ! Et d'éclater de nouveau de rire… A 74 ans, le chef exilé des Tibétains réfléchit en effet à sa succession pour ne pas laisser Pékin en profiter pour semer la confusion parmi son peuple. La succession des dalaï lama répond en effet à des rituels très stricts liés à la "réincarnation" et le pouvoir chinois a déjà prouvé dans celle du panchen lama , le "numéro deux" de la hiérarchie tibétaine, qu'il était capable de s'immiscer dans un processus religieux complexe.

Réincarnation de son vivant ?

Le dalaï lama a confirmé dimanche qu'il réfléchissait, avec les autres chefs spirituels tibétains en exil en Inde, à désigner de son vivant l'enfant qui devra "accueillir" sa réincarnation après sa mort. Une procédure qui, selon lui, n'est pas étrangère à la tradition tibétaine, même si elle peut sembler contradictoire avec l'idée même de "réincarnation". Il est certain que Pékin s'opposera à ce choix et tentera d'imposer une alternative.

Pour l'heure, le dalaï lama reste le porte drapeau de la cause tibétaine et reste une épine pour le géant chinois. On conscoit bien que Pékin mise beaucoup sur sa disparition au plus vite. Fort de son aura spirituelle, il parvient à remplir un stade comme Bercy pour écouter ses enseignements spirituels et a développé un discours "universel" qui s'adresse aussi aux non-croyants, ou aux non-bouddhistes.

De ce point de vue, quel que soit le jugement que l'on porte sur son action, le dalaï lama a assurément pris un ascendant moral sur ses ennemis de Pékin, qui l'emportent toutefois au "nombre de divisions", comme disait Staline en parlant du Vatican… Le profil bas des officiels français dimanche en est le signe le plus sûr !

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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 11:45

 

RTL info/07 juin 2009/Màj 18h25

Le Dalaï Lama a été fait citoyen d'honneur de la ville de Paris dimanche par le maire socialiste Bertrand Delanoë, une distinction de nature à irriter la Chine et que la majorité présidentielle a minimisé. Le chef spirituel tibétain en exil a reçu le titre, que le conseil de la capitale lui avait accordé l'an dernier, lors d'une cérémonie à l'hôtel de ville de Paris, a-t-on précisé à la mairie de Paris. "Le maire de Paris fait ce qu'il veut", avait commenté fin mai le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre. "Cela engage le maire de Paris" mais pas la France.

Après des mois de tensions, Nicolas Sarkozy a invité le président chinois Hu Jintao en France avant la fin de l'année. Cette invitation fait suite à la rencontre entre les deux dirigeants en marge du sommet du G20 d'avril, qui avait mis fin à plusieurs mois de tensions bilatérales liées au Tibet.

La Chine avait notamment annulé sa participation à un sommet avec l'Union européenne prévu à Lyon pour protester contre la rencontre entre le président français et le dalaï lama en décembre à Gdansk, en Pologne. Les relations franco-chinoises étaient déjà tendues depuis les manifestations pro-tibétaines qui avaient perturbé l'étape parisienne du parcours de la torche olympique des jeux de Pékin en avril 2008.

Auteur : Xavier Yvon

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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 11:42

SLATE.FR

Le non-dit en Chine est qu'il est dangereux pour les opposants de s'attaquer au régime

Mercredi 3 juin 2009, la place Tian'anmen à Pékin est interdite d'accès. Tout autour, des cars de police surveillent que personne ne tente de 1989.

Mais surprise: le lendemain 4 juin, jour anniversaire du massacre, la place Tian'anmen est ouverte ! A condition de montrer leurs papiers d'identités dans l'un des postes de contrôles, chinois et touristes occidentaux peuvent déambuler parmi les policiers en uniforme ou en civil. Les journalistes doivent se faire accréditer. Vingt-cinq minutes de  procédure m'autorisent moi et deux confrères français à avancer sur Tian'anmen. Mais au bout de cinquante mètres, nous sommes rappelés. Quelqu'un au téléphone fait savoir que l'ordre de nous laisser entrer doit être avalisé à un niveau supérieur. La démarche n'aboutit pas et nous repartons. Un peu plus tôt, le correspondant de CNN a pu se faire filmer au centre de la place. Mais pendant son commentaire, des civils munis d'ombrelles grandes ouvertes s'intercalaient constamment entre son caméraman et lui !

Aujourd'hui en Chine, la consigne d'interdiction de toute allusion aux événements d'il y a vingt ans est à géométrie variable. En début de semaine, quand une chaine internationale captée par satellite en parlait, l'image et le son s'éteignaient aussitôt dans certains quartiers de Pékin. Mais pas sur les téléviseurs du quartier voisin. Le 4 juin, cette censure a totalement disparu. Sur le Net, des plates-formes de blogs et de messageries ont été autoritairement bloqués. Très vite, les Internautes chinois ont su comment y retourner et comment consulter les sites interdits. Par exemple en tapant «35 mai» au lieu de «4 juin».

Au résultat, même les Chinois qui se désintéressent ouvertement de la politique savent confusément qu'il s'est passé quelque chose de grave à Pékin au printemps 89. Mais le sujet est tabou. Sous couvert d'anonymat, un fonctionnaire membre du parti communiste affirme: «les dirigeants sont d'accord sur un point : il ne faut surtout pas réveiller le moindre débat sur ce passé». Depuis vingt ans, le jugement officiel est de style maoïste : le 4 juin 89, «une rébellion contre-révolutionnaire a été écrasée».  

A bien des égards, ces évènements restent embarrassants pour le pouvoir chinois d'aujourd'hui. D'abord, à l'époque, des milliers de Pékinois ont soutenu les revendications démocratiques des étudiants qui occupaient Tian'anmen. Il est probable d'ailleurs que de nombreuses villes de provinces étaient sur le point d'emboiter le pas. Ensuite, la violence de la répression entache l'image de l'armée chinoise, ce pilier des institutions «au service du Peuple».

De plus, c'est un épisode pendant lequel le Parti communiste a montré ses divisions au grand jour. Zhao Ziyang (mort en 2005 après dix-sept ans de résidence surveillée) raconte dans son livre posthume qui vient de paraître à Hongkong comment il a été limogé de son poste de secrétaire général du Parti parce qu'il était partisan de réformes politiques et voulait dialoguer avec les étudiants de Tian'anmen.

Wen Jiabao, l'actuel Premier ministre, appartenait au cabinet de Zhao Ziyang. Il ne tient pas à ce qu'on le rappelle. A l'opposé, Li peng, le Premier ministre qui a fait appel à l'armée en 89 est aujourd'hui à la retraite mais conserve suffisamment de poids avec d'autres vétérans conservateurs pour empêcher toute mise en cause de son comportement. D'autant qu'il a agi en plein accord avec Deng Xiaoping, l'homme qui historiquement a lancé la «politique de modernisation et d'ouverture» à l'origine de la puissance économique actuelle de la Chine.  

En 1989, l'écrasement du «Printemps de pékin» a permit au communisme chinois de se maintenir au pouvoir. Et de se féliciter cinq mois après - en novembre 89 - quand d'autres manifestants ont fait tomber le mur de Berlin et provoqué l'écroulement des régimes communistes de l'Europe de l'Est et de l'URSS. Depuis la société chinoise s'est beaucoup transformée mais pas le type de gouvernance autoritaire à la chinoise.

Les non-dits sur juin 89 permettent de faire planer la menace persistante qu'il est dangereux en Chine de se lancer dans la contestation politique. Les dissidents qui osent réclamer la liberté d'expression courent le risque d'être emprisonnés, comme Hu Jia, actuellement le plus célèbre d'entre eux. Depuis vingt ans, les dirigeants chinois proposent en priorité à la population de travailler à son enrichissement personnel.

Richard Arzt

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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 11:40

LA CROIX
PARIS (AFP)

Le dalaï lama, chef spirituel en exil des Tibétains, a évoqué dimanche à Paris une "orchestration" par la Chine des émeutes de mars 2008 au Tibet et une campagne pour le discréditer, peu avant de recevoir le titre de "citoyen d'honneur" de la ville de Paris.

"On a eu des témoignages selon lesquels trois camions de Tibétains qui étaient inconnus ont été amenés le 14 (mars) au matin. On soupçonne une orchestration", a affirmé le Prix nobel de la Paix à quelques journalistes.

"Les Chinois ont dit que tout avait commencé le 14 mars au matin et en fait on sait très bien que ça a commencé le 10 après-midi mais que la police et l'armée ne sont pas intervenues", a-t-il ajouté en tibétain traduit par son interprète officiel en France Matthieu Ricard.

De même, en février 2006, lors d'une rencontre entre des envoyés du dalai lama et des officiels chinois, ces derniers "ont reconnu qu'ils acceptaient le fait que le dalai lama ne demandait pas l'indépendance (du Tibet). Mais quelques mois plus tard, il y eu une intensification de la dénonciation du dalaï lama comme étant un séparatiste", a traduit Matthieu Ricard.

Le dalaï lama qui multiplie les rencontres avec les Chinois à l'étranger depuis un an, leur explique, comme il l'a fait samedi à Paris, "qu'il n'a pas confiance dans le gouvernement totalitaire chinois mais qu'il fait confiance au peuple chinois", a expliqué à l'AFP M. Ricard.

"Il veut contrer la propagande de Pékin qui tend à monter les Chinois contre les Tibétains et ramener de bonnes relations entre les deux ethnies", explique Marie Holzman, présidente de l'association Solidarité Chine, proche des dissidents chinois, qui a organisé la rencontre entre le dalai lama et un groupe de Chinois.

La Chine avait accusé le dalaï lama d'avoir fomenté des émeutes anti-chinoises en mars 2008 pour saboter les jeux Olympiques de Pékin, et l'accuse de séparatisme. Lui dément, et affirme qu'il prône seulement une large autonomie culturelle et spiriturelle du Tibet.


Samedi, le dalaï lama avait dénoncé, à son arrivée à Paris, la "condamnation à mort" dont est victime la "nation tibétaine", en raison de la "politique dure" de Pékin.

Dimanche après-midi, il devait donner une conférence de deux heures sur le thème de "l'Ethique laïque" au Palais-Omnisport de Bercy où des milliers de fidèles étaient attendus.

"Mon engagement c'est la promotion des valeurs humaines. Je décris ces valeurs comme +l'éthique laïque+ ce qui signifie le respect de toutes les origines, de toutes les religions", a-t-il expliqué en anglais.

Le dalaï lama devait se rendre ensuite à la mairie de Paris en fin d'après-midi pour recevoir son titre de citoyen d'honneur pour lequel il s'est dit "honoré". Décernée en 2008, la distinction lui sera remise par le maire de Paris Bertrand Delanoë, membre de l'opposition socialiste à Nicolas Sarkozy.

En dépit des foudres de Pékin, qui avait qualifié l'octroi de ce titre d'"ingérence dans les affaires intérieures chinoises", M. Delanoë a maintenu le rendez-vous, affirmant qu'il n'entendait pas renoncer à ses convictions.

Cette visite intervient à un moment délicat des relations entre la France et la Chine qui se remettent à peine de quatre mois de "brouille" consécutifs précisément à une rencontre en décembre en Pologne entre le président Nicolas Sarkozy et le dalaï lama, qui avait ulcéré la Chine. Aucun rendez-vous avec le gouvernement n'est prévu lors de cette visite de deux jours à Paris du chef tibétain.

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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 11:24

FRANCE INFO

AUDIO
le reportage  à écouter sur France Info

Poétesse, Woeser est la seule voix tibétaine à parler depuis l'intérieur de la Chine. Comme le Tibet, elle vit dans une cage invisible.

 

Charlie Buffet qui est parti à sa rencontre la décrit comme une poétesse, une écrivaine, une bloggeuse, une Tibétaine et un danger publique. Woeser est la fille de deux communistes, dont un très haut gradé de l'armée chinoise. Un Tibétain qui travaillait avec les Chinois. Elle a été élevée dans des camps de l'armée populaire de libération et dans toute la propagande chinoise au Tibet. Alors qu'elle devrait être le produit parfait d'un Tibet civilisé, elle se rebiffe au moment de l'adolescence et retourne à Lhassa et découvre son identité tibétaine.

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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 11:22


AUJOURD'HUI LA CHINE

Arrivé à Paris le chef spirituel des Tibétains a rencontré des dissidents chinois et dénoncé la "condamnation à mort" du Tibet. Il se verra remettre un prix des mains du Maire de Paris dimanche. Aucun membre du gouvernement ne le recevra.

Le dalaï lama a dénoncé samedi la "condamnation à mort" dont est victime le Tibet en raison de la "politique dure" de Pékin, au début d'une visite de deux jours à Paris destinée à recevoir le titre de "citoyen d'honneur" de la ville, en dépit des pressions de la Chine. Avec ce séjour, le chef spirituel en exil des Tibétains, bête noire de Pékin qui l'accuse de séparatisme alors qu'il affirme demander l'autonomie pour la province himalayenne, achève une tournée européenne durant laquelle il est déjà allé au Danemark, en Islande et aux Pays-Bas.

"Le gouvernement chinois mène une politique dure, mais le peuple chinois reste ignorant de la situation" au Tibet, a affirmé le Prix Nobel de la Paix, dénonçant une "censure sévère" de Pékin et un renforcement de la présence de l'armée chinoise depuis les émeutes anti-chinoises de mars 2008. "Mon sentiment et mon inquiétude sont qu'une veille nation comme le Tibet, avec son héritage et sa culture, se voit imposer une condamnation à mort", a-t-il à la presse à son arrivée à Paris, réitérant sa demande d'enquête internationale.

"Il nous a semblé très pessimiste", a affirmé à la presse par la suite le président du groupe d'étude sur le Tibet à l'Assemblée nationale, Lionnel Luca, venus avec sept autres parlementaires, sur 170 membres que compte le groupe, s'entretenir avec le dalaï lama dans un hôtel parisien. Il a regretté des "pressions" d'autres députés pour les dissuader de le rencontrer. "Beaucoup plient l'échine. Les démocraties, au lieu de plier l'échine devant les Chinois devraient, au contraire, avoir des exigences malgré les problèmes économiques", a dit le député UMP.

Le dalaï lama s'est lui dit "honoré" de recevoir dimanche la distinction de "citoyen d'honneur" de la ville de Paris. Décernée en 2008, la distinction lui sera remise par le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë. En dépit des foudres de Pékin, M. Delanoë a maintenu le rendez-vous, affirmant qu'il n'entendait pas renoncer à ses convictions.


Cette visite intervient à un moment délicat des relations entre la France et la Chine qui se remettent à peine de quatre mois de "brouille" consécutifs à une rencontre en décembre en Pologne entre le président Nicolas Sarkozy et le dalaï lama qui avait ulcéré la Chine. Aucun rendez-vous avec le gouvernement n'est prévu.

Après avoir fustigé la rencontre présentée comme "privée" entre le dalaï lama et le Premier ministre danois Lars Loekke Rasmussen, la Chine a de nouveau menacé cette semaine les pays qui l'accueillent d'une "grave détérioration" de leurs relations avec Pékin.

Le dalaï lama s'est également longuement entretenu avec une soixantaine de Chinois, dont de nombreux opposants et dissidents au régime communiste comme Cai Chongguo ou Zhou Qing présents aux cérémonies à Paris du 20è anniversaire le 4 juin de la répression du mouvement de contestation de Tiananmen. "Il nous a expliqué qu'il voulait une autonomie culturelle et spirituelle du Tibet, contrairement à ce que dit la propagande chinoise qui décrit les Tibétains comme un peuple d'esclaves asservis à un clergé tout puissant", a raconté à l'AFP Du Dong Dong, un étudiant en marketing qui assistait à la réunion. "Il y a un sentiment très fort anti-Tibétain en Chine" en raison de la propagande chinoise, a dit Mathieu Ricard, porte-parole en France du dalaï lama. Le chef spirituel des Tibétains doit rencontrer dimanche des compatriotes tibétains de France et donner une conférence sur le thème "Ethique et société".

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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 11:18


LA CROIX

PARIS, 6 juin 2009 (AFP)

Beaucoup de démocraties "plient l'échine" devant Pékin concernant le dalaï lama, a regretté samedi le président du groupe d'étude sur le Tibet à l'Assemblée nationale, Lionnel Luca, après une rencontre avec le chef spirituel des Tibétains en visite à Paris.

Interrogé sur d'éventuelles pressions pour empêcher la rencontre entre ce groupe d'études et le dalaï lama, il a répondu: "Des pressions gouvernementales, non, des pressions amicales de collègues oui".

"Beaucoup plient l'échine. Les démocraties, au lieu de plier l'échine devant les Chinois devraient, au contraire, avoir des exigences malgré les problèmes économiques", a dit le député de la majorité de droite UMP, venu avec sept parlementaires sur quelque 170 que compte le groupe Tibet.

"Ce n'est pas la peine de faire des cérémonies du souvenir du Débarquement pour se ligoter soi-même dans une démocratie comme la nôtre", a-t-il estimé.

"On ne peut pas demander au président de la République (Nicolas Sarkozy) de rencontrer tout le temps le dalaï lama mais on peut demander à son entourage d'en faire un peu moins avec les dirigeants chinois", a-t-il dit.

Les parlementaires ont dénoncé la situation "catastrophique" au Tibet que le député socialiste Patrick Bloche a qualifié de "prison à ciel ouvert".

"Nous réitérons notre demande de visa pour le Tibet, qui nous sont constamment refusés", a ajouté la députée socialiste Sandrine Mazetier.

Le chef spirituel des Tibétains, pour deux jours en France, sera fait dimanche "citoyen d'honneur" de la ville de Paris, au grand dam de la Chine qui a mis en garde contre une "dégradation" de ses relations avec la France.

La Chine accuse le dalaï lama, qui vit en exil en Inde, de séparatisme. Lui affirme prôner une large autonomie culturelle et spiriturelle du Tibet

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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 17:53

 

 

 

 

Par Phurbu Thinley (Phayul)

 

. Dharamsala, Juin 6: A trois jours du Tibet Film festival commémorant les 50 ans en exil se tiendra à Dharamsala, le siège du gouvernement tibétain en exil, de départ mardi de la semaine prochaine.

Le festival de cinéma est organisé par le Delhi-fondé la Fondation pour la responsabilité universelle de Sa Sainteté le Dalaï Lama, en collaboration avec le Département de l'Information et de Relations Internationales, Administration centrale tibétaine.. Il se tiendra à l'Institut tibétain de la Performing Arts (TIPA), et les films seront présentés gratuitement.

Dix-sept films différents Tibet liés, touchant des questions sur le Tibet, à la survie et la préservation de son riche et unique de traditions culturelles et spirituelles et les arts, et du peuple tibétain de la vie en exil ont été sélectionnés pour le festival.

'The «Le message des Tibétains», «Dreaming of Tibet", "Leaving Fear Behind", "Mystic Tibet: une extérieure, intérieure et secrète de pèlerinage", "Les Tibétains: A Life in Exile", "Art en exil», "Tibet: Meurtre dans la neige", "Tibet's Cry pour la liberté" et "" les femmes du Tibet »sont quelques-uns des films qui seront projetés lors du festival.

Kesang Yangkyi Takla, Kalon (ministre) pour le Département de l'Information et des Relations internationales inaugurera le festival de films.


Le festival de films à thème "Tibet expérience - 50 ans en exil» est partie d'une série d'événements organisés par des exilés tibétains de cette année pour commémorer leurs 50 ans d'exil et de réaffirmer leur engagement dans leur lutte pour la liberté.

L'année 2009 marque le 50e anniversaire du soulèvement national tibétain contre la Chine et de la règle de 50 ans d'exil pour de nombreux Tibétains, y compris leur chef de Sa Sainteté le Dalaï Lama.

(ndlr : nous vous demandons de nous excuser  pour cette tradution approximative de l'aricle de Phayul)

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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 13:42

L 'EXPRESS

Le chef spirituel des Tibétains arrive ce samedi en France. Il recevra dimanche le titre de « citoyen d'honneur » de la mairie de Paris. La Chine apprécie peu.

Le dalaï-lama va peut-être devenir citoyen d'honneur de la Ville de Paris, mais il reste avant toute chose un citoyen chinois. C'est en substance le message qu'a adressé Pékin à Bertrand Delanoë, à la veille de l'arrivée du Prix Nobel de la paix sur le sol français.

Les autorités chinoises apprécient peu - c'est un euphémisme - la tournée européenne du Tibétain, qui s'est rendu successivement au Danemark, en Islande et aux Pays-Bas. Elles ont menacé cette semaine les pays hôtes d'une « grave détérioration » de leurs relations. Et Paris n'y échappe pas. La Chine a demandé au maire de la capitale de cesser ses « ingérences dans les affaires intérieures chinoises ». « Un comble!, s'amuse Matthieu Ricard, traducteur et proche du dalaï-lama. Lorsque Delanoë a annoncé son intention de distinguer le chef spirituel des Tibétains, l'ambassade de Chine en France a envoyé 72 lettres aux élus municipaux pour les dissuader de le soutenir. En voilà, de l'ingérence! ».

Pékin répond en affirmant que le dalaï-lama vient en Europe pour « effectuer des activités séparatistes ». Le maître bouddhiste ne cesse pourtant pas de rappeler, à chacun de ses déplacements, qu'il ne milite pas pour l'indépendance du Tibet, mais pour une autonomie accrue. « Il veut juste que son peuple puisse conserver sa culture, explique Matthieu Ricard. Son objectif n'est pas de provoquer les Chinois mais d'instaurer un dialogue avec eux. Mais ils ont toujours tout refusé ».

Une erreur selon les proches du dalaï-lama, convaincus qu'un rapprochement entre les deux parties pourrait être un bon coup pour Pékin. Pour Matthieu Ricard, « si les Chinois faisaient du dalaï-lama un ambassadeur de la culture sino-tibétaine, ils amélioreraient leur image de marque auprès des démocraties occidentales ».

Une stratégie « gagnant-gagnant » qui ne sera adoptée par Hu Jintao que si la communauté internationale maintient la Chine sous pression. Mais à l'idéalisme, beaucoup préfèrent le réalisme. A commencer par la France, qui vient de récuser « tout soutien à l'indépendance du Tibet ». L'époque à laquelle Nicolas Sarkozy rencontrait le dalaï-lama - c'était en décembre dernier - est bel et bien révolue. Aujourd'hui, le président français est rentré dans le droit chemin. Reste à savoir si c'est le bon.

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Livres Editions GAT CONCEPT

 

NOUVEAUTÉ 

 

Les livres des Editions GAT CONCEPT sont en vente auprès de notre association.

Pour toute commande nous laisser un mail via le  formulaire contact  du blog.  

Calligraphies-Cover.jpg

calligraphies-tibetaines-.BACK.jpg

 

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Campagne de Parrainage de communes du Tibet

CAMPAGNE  PARRAINAGE DE COMMUNES DU TIBET :

  http://www.parrainages-villes-tibet.org/

 

Pour télécharger le dossier :

 

http://www.parrainages-villes-tibet.org/le-dossier-parrainages/

 

 

CAMPAGNE DE PARRAINAGE DE COMMUNES DU TIBET
PAR DES MUNICIPALITÉS EUROPEENNES

 

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ASSOCIATIONFRANCE-TIBET

Campagne« Parrainage de communes du Tibet »

13 le débucher 28260 ANET

Tél.06.75.66.24.51.

pascal.daut@live.fr

http://www.tibet.fr/pdf/Parrainage%20de%20communes%20du%20Tibet%20doc0.pdf

    

Liste des communes actualisée 

Campagne de “Parrainage de Communes du Tibet”
Objectif: Préserver le riche Héritage Culturel des Tibétains.

 

 

1-Salles Sur Garonne(31390) - Jean-Louis Halioua / Lhatse

2-Beckerich - Luxembourg- Camille Gira / Gyama 

3-Crest (26400)- Hervé Mariton / Lithang

4-Brouckerque(59630)- Jean-Pierre Decool / Siling

5-Bray-Dunes(59123)- Claude Marteel / Kardze 

6-Coudekerque-Branche(59210)- David Bailleul / Dhartsedo

7-Sisteron(04200) – Daniel Spagnou / Nyingtri 

8-Dieffenthal(67650) - Charles Andrea/ Jaqung

9-Pezens(11170)- Jean-Pierre Botsen / Dingri

10-Lugagnan(65100) - Jacques Garrot / Lhokha

11-Bourgtheroulde Infreville(27520) - Bruno Questel / Samye

12-Saint Laurent du Var(06700) - Henri Revel /Taktser

13-Divonne-Les-Bains(01220) - Etienne Blanc / Kyirong

14-L'Argentière-la-Bessée(05120) - JoëlGiraud/ Shethongmon

15-Lamothe-Goas(32500)- Alain Scudellaro / TsangLukner Shakar

16-St Genés Champanelle(63122) - Roger Gardes / Dromo

17-Festes et St André(11300) - Daniel Bord / Tadruk

18-Paris XI(75011) – Patrick Bloche / Lhassa

19–Manduel(30129) - Marie-Louise Sabatier/  Gyantse

20- Créon (33670) - Jean-Marie Darmian / Ruthok

21- Valouse (26110) - Patrick Liévaux / ShagRongpo

22- Plouray (56770) - Michel Morvant / Tsari 

23– Lans-en-Vercors (38250) - Jean-Paul Gouttenoire /Jomda

24– La Chapelle-Saint-Ursin (18570) - Yvon Beuchon/Sangchu-Labrang

25-Soulom(65260) - Xavier Macias / Chongye

26- Saint-Thomas-en-Royans (26190) – Christian Follut/ Jol

27-Merville(59660) - Jacques Parent /Dzogang

28- Mourenx (64150) - DavidHabib/ Tsona

29– Lavaur (81500) -BernardCarayon / Shigatse

30– Izeure (21110) -Catherine Lanterne /Yubeng

31-Artiguelouve(64230) -  Éline Gosset / Nyethang

32- Digne-Les-Bains(04000) - SergeGloaguen/Kumbum

33- Lavelanet-de-Comminges(31220) - Évelyne Delavergne / Narthang

34- Le Vigan (30120) - Eric Doulcier / Dergé

35– Bourbourg(59630)- FrancisBassemon / Shalu

36- Gensac-sur-Garonne(31310)- Henri Devic / Gadong

37- Bax(31310) - Philippe Bedel/ Rong

38- Carbonne(31390) - Guy Hellé/ Nagartse

39–Epinac(71360)- Jean-François Nicolas / Sakya

40– Amfreville-La-Mi-Voie(76920) – Luc Von Lennep / Phari

41- Le Cannet-des-Maures(83340) - Jean-Luc Longour / Gyatsa

42– Latrape(31310) - Jean-Louis Séguela / Riwoche

43– Sciez (74140) -Jean-LucBidal / Gyalthang

44– Widehem(62630) - Pierre Lequien / Taklung

45– Nieppe(59850) -MichelVandevoorde / Tsongdu(Nyalam)

46– Montbéliard(25200) - JacquesHélias / Kharta

47– Marzens(81500) -DidierJeanjean / Nagchu

48– Vitrolles(13127) - LoïcGachon / Tsethang-YumbuLakhang

49- Labastide-Saint-Georges(81500) - Jacques Juan / KhymZhi Shang

50– Bouchemaine(49080) - Anne-Sophie Hocquet de Lajartre / TashiDorje – Jhado/ Lac Namso

51–Ussel (46240)-Jean-Paul David / Rumbu

52-Sembrancher(1933) – Suisse- Bernard Giovanola / Rongbuk

53– Beurizot(21350) - Hugues Baudvin /Yerpa

54–Mailholas(31310)- Gérard Carrère / Dorjeling

55– Briançon(05100)- GérardFromm /Pelyul

56– Hondschoote(59122) - Hervé Saison / Markham

57– Aiguefonde(81200) – Vincent Garel / Nyemo

58– Vers sur Selle (80480)- Thierry Demoury / Dechen

59-Bennwihr (68690) – Richard Fuchs /Chamdo

60-– St Valéry sur Somme(80230)- Stéphane Haussoulier / Sera

61-Corby- Angleterre-JeanAddison / Rigul

62– Billere (64140)- Jean-Yves lalanne / Surmang

63-Marcq en Yvelines (78770)- Pierre Souin/ Drigung

 
De nombreuses autres Municipalités ont aussi été contactées par les Membres des Groupes Tibet du Parlement(189 députés) et du Sénat(67 sénateurs) et par la plupart des Membres des Groupes de Soutien au Tibet… Suite à cette mobilisation, nous espérons de nombreuses autres Municipalités !

 58 Associations Internationales de Soutien auTibet ont déjà adhéré à cette campagne;
Passeport Tibétain(Essert-90), Montagne du Bonheur(Paris-75), Briançon-05 Urgence-Tibet, France-Tibet
National, Collectif Tibet-Dunkerque(59), Maison des Himalayas(Gonnehem-62), France-Tibet-Île de la
réunion(974), Association Provence-Himalaya(Vitrolles-13), Nos Amis de l’Himalaya(Bordeaux-33), France-
Tibet / Nord-Pas de Calais(Lille-59), Aide et Espoir pour le Monde Tibétain(Amiens-80), SOS Tibet(Lyon-69),
Culture en Exil(Nantes-44), Lotus Himalaya(Maubeuge-59), Corse-Tibet(Porto Vecchio-20), Liberté au
Tibet(Sélestat-67), Objectif Tibet(Sciez-74), France-Tibet Maine/Anjou(Angers-49), Alliance Tibet-
Chine(Paris-75), Lions des Neiges(Lyon-69), Tibet-Languedoc(Nîmes-30), Drôme Ardèche – Tibet(Valence-
26), Jamtse Thundel(Gras-07), Tibet, Vallée de La dröme(Crest-07), ART (Aide aux Réfugiés
Tibétains)(Grenoble-38), Association des Elus Verts Pour le Tibet(Paris-75), Espoir pour le Tibet(Vannes-56),
Don et Action pour le Tibet(Yvry Sur Seine-94), Collectif Action-Tibet-vérité(Marzens-81), Institut Vajra
Yogini(Marzens-81)- Autodétermination Tibet(Rabat les Trois Seigneurs-09), Association Falun
Gong(Bordeaux-33), Rencontres Tibétaines(Toulouse-31), Matchik Labdreun(Marseille-13), Tibet-
Normandie(Rouen-76), APACT(Pau-64), Tutti Frutti International(Villeneuve d’Ascq-59), France-Tibet-Isère,
Association Amitié Suisse-Tibet(AAST), Gesellschaft Schweizerisch-Tibetische- (Suisse), Tibetet Support
Association - (Hongrie), Tibetan Programme of the Other Space Foundation - (Pologne), Casa del Tibet -
(Espagne), Svensk Tibet Komitten - (Suède), Tibet Support Group-Ireland., Les Amis du Tibet – Luxembourg,
Friends of Tibet India(Delhi), La Casa Del Tibet di Votigno di Canossa(Italy), Tibet Initiative Deutschland
e.v.(Germany), PTC – Pro Tibet Culture(Chili), Tibet Patria Libre(Uruguay), Casa Tibet Mexico(Mexico),
Ganasamannay, Kolkata(India), Costa Rica-Tibet(Costa-Rica), fundacion Tashi delek(spain), Kasakhstan-
Tibet(Kasakhstan), Panama-Tibet(Panama), Tibet-Thaïland(Thailand)


NB :Le travail engagé par notre ami Francis se poursuit : c'est Pascal Dautancourt qui se chargera désormais du suivi des demandes et propositions des communes.
N' hésitez pas à solliciter vos élus en ce sens... et à entrer en contact avec Pascal:

ASSOCIATION FRANCE-TIBET 
Campagne « Parrainage de communes du Tibet » 
13 le débucher 28260 ANET
Tél.             06.75.66.24.51      .
Pascal.dautancourt@gmail.com

 

 

La campagne de parrainage continue. N'hésitez pas à solliciter votre Maire et à nous contacter si besoin. 

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